Bonsoir
Algérie, selon le responsable de la section de ces artisans affiliés à l’UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens), l’arrêt pourrait être observé juste après la réunion du secrétariat national de cette organisation professionnelle.
"Elle est prévue pour lundi prochain et c’est à ce moment que nous allons déterminer la date et la durée de ce mouvement de grève", affirme M. Hentour. La principale revendication de cette catégorie professionnelle s’articule toujours autour de l’augmentation de la marge bénéficiaire. "Nous ne revendiquons pas l’augmentation du pain, mais une meilleure marge bénéficiaire qui nous permet de continuer nos activités professionnelles", explique un membre de la section.
Fixé par un décret du 13 avril 1996, le prix actuel de ce produit stratégique, que les Algériens consomment en grande quantité, pénalise les boulangers dont certains estiment qu’ils travaillent désormais à perte.
"Le prix de la farine panifiable qui rentre dans la production ne cesse d’augmenter, nos charges sociales aussi", dit un boulanger du centre d’Alger. "Comment faire face à nos contraintes supplémentaires générées par les hausses des factures d’eau et d’électricité ?" Il y a aussi, ajoute-t-il, les augmentations de diverses matières comme le sel et la levure qui ont connu de multiples hausses depuis 1996". En résumé, le prix de revient dépasse largement le prix d’achat de la baguette.
En 2004, une commission mixte entre le ministère du Commerce et le syndicat avait pu établir un prix de revient de 11,95 DA pour la baguette de 250 grammes. A la décharge de la corporation, il faut toutefois retenir que la baguette normale est vendue un peu partout à 8,50 DA. "Beaucoup de boulangers ne prennent même pas la peine de rendre la monnaie", note un client. Récemment, les boulangers avaient mal pris les déclarations du ministre du Commerce lors de son passage à la télévision.
M. Djaâboub avait alors affirmé que le prix administré de la farine était cédé aux boulangers à 2000 DA. C’est un des aspects du soutien indirect des pouvoirs publics qui penchent aussi pour une formule d’abattement fiscal au profit d’une corporation dont tout le monde est conscient des difficultés. "On ne le trouve jamais sur le marché à moins de 2150 DA", rétorquent des boulangers. Depuis fin 2003, la corporation tente de faire fléchir les pouvoirs publics sans résultat.
Déjà, fin février 2005, une grève de deux jours avait poussé de nombreux boulangers à baisser rideau. Cela explique la baisse du nombre de boulangers qui est passé à travers le pays de 17 000 à 14 000. "Quand ils n’ont pas changé d’activité, ils se reconvertissent dans la pâtisserie qui est plus lucrative", affirme M. Salah Souilah, le secrétaire général de l’UGCAA
R. Hammoudi. — Horizon
Algérie, selon le responsable de la section de ces artisans affiliés à l’UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens), l’arrêt pourrait être observé juste après la réunion du secrétariat national de cette organisation professionnelle.
"Elle est prévue pour lundi prochain et c’est à ce moment que nous allons déterminer la date et la durée de ce mouvement de grève", affirme M. Hentour. La principale revendication de cette catégorie professionnelle s’articule toujours autour de l’augmentation de la marge bénéficiaire. "Nous ne revendiquons pas l’augmentation du pain, mais une meilleure marge bénéficiaire qui nous permet de continuer nos activités professionnelles", explique un membre de la section.
Fixé par un décret du 13 avril 1996, le prix actuel de ce produit stratégique, que les Algériens consomment en grande quantité, pénalise les boulangers dont certains estiment qu’ils travaillent désormais à perte.
"Le prix de la farine panifiable qui rentre dans la production ne cesse d’augmenter, nos charges sociales aussi", dit un boulanger du centre d’Alger. "Comment faire face à nos contraintes supplémentaires générées par les hausses des factures d’eau et d’électricité ?" Il y a aussi, ajoute-t-il, les augmentations de diverses matières comme le sel et la levure qui ont connu de multiples hausses depuis 1996". En résumé, le prix de revient dépasse largement le prix d’achat de la baguette.
En 2004, une commission mixte entre le ministère du Commerce et le syndicat avait pu établir un prix de revient de 11,95 DA pour la baguette de 250 grammes. A la décharge de la corporation, il faut toutefois retenir que la baguette normale est vendue un peu partout à 8,50 DA. "Beaucoup de boulangers ne prennent même pas la peine de rendre la monnaie", note un client. Récemment, les boulangers avaient mal pris les déclarations du ministre du Commerce lors de son passage à la télévision.
M. Djaâboub avait alors affirmé que le prix administré de la farine était cédé aux boulangers à 2000 DA. C’est un des aspects du soutien indirect des pouvoirs publics qui penchent aussi pour une formule d’abattement fiscal au profit d’une corporation dont tout le monde est conscient des difficultés. "On ne le trouve jamais sur le marché à moins de 2150 DA", rétorquent des boulangers. Depuis fin 2003, la corporation tente de faire fléchir les pouvoirs publics sans résultat.
Déjà, fin février 2005, une grève de deux jours avait poussé de nombreux boulangers à baisser rideau. Cela explique la baisse du nombre de boulangers qui est passé à travers le pays de 17 000 à 14 000. "Quand ils n’ont pas changé d’activité, ils se reconvertissent dans la pâtisserie qui est plus lucrative", affirme M. Salah Souilah, le secrétaire général de l’UGCAA
R. Hammoudi. — Horizon
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