Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’université: lieu d’élite ou... parking pour chômeurs diplômés ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’université: lieu d’élite ou... parking pour chômeurs diplômés ?

    C'est un constat que dresse cet universitaire de Chlef, et le bilan n'est pas très réjouissant et d'ailleurs je suis restée perplexe, pour ne pas dire estomaquée de découvrir que Bouteflika puisse annoncer laconiquement à l’occasion de l’ouverture de l’année universitaire 2006-2007 à Batna « Nous formons pour les autres » comme si il n'était pas à sa deuxième mandature et que normalement il n'était pas le mieux placé pour transformer cette situation qui ne date pas d'aujourd'hui.

    ===========

    Ce fut un temps où l’université algérienne était le fleuron du pays, sa pépinière de cadres et d’élite intellectuels.

    Ce fut un temps où elle était la voie royale de la réussite sociale.

    Ce fut un temps où le « professeur-chercheur » - en tant que cadre supérieur de la nation - avait le même prestige et la même considération que le cadre politique.

    Ce fut un temps où ce même professeur-chercheur percevait dix fois le SMIG et menait un standing de vie à la hauteur de ses efforts consentis et de ses compétences (Bac+10). Ce temps-là est-il à jamais révolu ?

    Le silence politique suicidaire sur une institution d’envergure comme l’université ne présage pas un bon augure. Est-il vrai qu’aucun responsable politique n’a rien à (re)dire, pas même le ministre chargé de ce secteur ô combien stratégique ?

    Aujourd’hui, enseignants et étudiants semblent abattus. Les enseignants, mal rémunérés et surtout mal considérés, préfèrent mettre leurs compétences au service d’autres pays qui apprécient la valeur du savoir et de ses détenteurs, au grand dam de l’Algérie. Ce qui vide nos universités de leurs cadres à compétences reconnues. Le chef de l’État, lui-même, lors de son discours prononcé à l’occasion de l’ouverture de l’année universitaire 2006-2007 à Batna, reconnaît que: « Nous formons pour les autres ». Oui, mais quelles sont les mesures idoines et urgentes prises (ou à prendre) au sommet de l’État pour arrêter - sinon freiner - cette véritable hémorragie intellectuelle qui a vidé l’Université algérienne de sa substance jusqu’à la rendre exsangue ? Quand les déclarations politiques seront-elles concrétisées en objectifs viables et fiables ?

    Nous avons eu l’occasion de dire, dans ces colonnes, que la matière grise vaut autant - sinon plus - que la matière première. N’étant intellectuels de renom, nous n’avons pas, hélas, été entendus. Les étudiants souffrent dans leur chair - et surtout dans leur esprit — le manque d’un encadrement performant pour une formation « ès qualités ». La dévalorisation des diplômes, voire la « déqualification » de la formation ont fait que l’université est devenue une sorte de « parking pour chômeurs diplômés ». Cette idée, même si elle n’est pas fondée, décourage nos jeunes et leur fait perdre toute motivation pour les études. « Le saint esprit » de l’université du temps du père et celui du fils n’est plus le même. Certains enseignants se voient contraints d’exercer une activité seconde pour arrondir leurs fins de mois rachitiques pour la plupart.

    Il n’est un secret pour personne que le salaire de l’enseignant-chercheur, actuellement, est très loin d’être en adéquation avec le coût de la vie et de son doctorat en tant que dernier degré universitaire. Les conditions de la recherche sont insatisfaisantes. Il y a tout lieu de croire qu’il existe une politique qui accule les cadres nationaux de haut niveau vers la porte de sortie, les obligeant à quitter le pays au vu et au su des pouvoirs publics. « Dans un pays [le nôtre] où les artistes, universitaires, chercheurs, savants, intellectuels sont traités comme des pestiférés » (1). Sommes-nous « Persona non grata à ce point, dans notre propre pays ? » Si oui, par qui et pourquoi ? C’est là le point.

    Pourtant aucun pays au monde ne peut ignorer, ni encore moins se désintéresser de la rentabilité sociale de l’université. Sa négation signifie le refus de reconnaître le mérite de l’élite intellectuelle. S’il y a hiérarchisation de la société, cela doit se faire au seul niveau du mérite individuel ou du groupe, c’est-à-dire des cadres performants dont a besoin l’Algérie.

    Sans sombrer dans le défaitisme, l’université algérienne est souffrante. Un diagnostic clinique s’impose par des praticiens intègres et performants. Le calme qui prévaut actuellement relève plus d’un dépit que d’une sérénité. Enseignants et étudiants refusent d’assister aux obsèques de leur institution. Il serait gravissime de la part des pouvoirs publics de se fermer les yeux et de se boucher les oreilles face à une situation dont le pourrissement va crescendo. Pourquoi ne pas créer des « Unités d’Enseignement et de Recherche » (U.E.R.) à l’instar des grandes universités dans le monde où les enseignants partagent leurs compétences avec leurs collègues des universités nationales, régionales et - pourquoi pas - internationales et aussi avec leurs étudiants pour garantir une meilleure relève ? Ce serait un moyen, pour l’université algérienne, de contribuer concrètement et efficacement au développement du pays et de lutter contre l’incompétence, la médiocrité et surtout contre l’immobilisme social. Ceci est possible grâce à des hommes qui n’ont jamais renoncé à donner le meilleur d’eux-mêmes sans qu’il ne leur soit rendu le moindre hommage ni la moindre reconnaissance de leur vivant. Le savoir, chez nous, est-il tombé dans une pareille insignifiance , alors que nous faisons partie de la Oumma de « IKRA’A » ? L’intellectuel, pourtant loué par Dieu l’Omniscient, est-il considéré comme un apprenti sorcier ? L’université est-elle devenue « la fleur du mal ?»

    Quelle que soit la réponse apportée à ces interrogations inquiétantes, il y a lieu d’en retenir une: ne point marginaliser la société ni de décevoir les milliers de jeunes universitaires. Ce présent article est un diagnostic préventif. Mieux vaut prévenir que... guérir l’incurable.

    (1) Yasmina Khadra. In Le Quotidien d’Oran du mardi 17/10/2006. P. 07.

    Par Mohammed GUÉTARNI Docteur Es Lettres Université de Chlef

  • #2
    Avec des salaires de 350 euros offerts aux scientifiques, il est légitime que ceux-ci s'expatrient.
    ____________________________________

    La fuite des cerveaux s’est accélérée ces 10 dernières années
    40 000 chercheurs ont quitté l’Algérie

    Sur les 25 pays fournisseurs d’immigrants au Canada, l’Algérie occupe la troisième place.

    Elle fait partie de ces pays qui constituent des “réservoirs” de compétences bon marché pourles pays développés. Le phénomène, qui touchait auparavant les Algériens formés à l’étranger, s’est progressivement étendu à ceux formés en Algérie.

    L’Algérie se vide de sa matière grise. Les chiffres avancés hier par le président du Forum des chefs d’entreprise lors d’une rencontre-débat autour de l’expatriation des élites donnent des frissons. Notre pays, au même titre que les pays africains, est dans une situation inquiétante, le phénomène de “la fuite des cerveaux” prend aujourd’hui la forme d’une véritable hémorragie. Selon une étude réalisée par un centre de recherche égyptien et un centre d’études stratégiques basé à Dubaï le monde arabe perdrait, chaque année, 50% des médecins qu’il forme, 23% de ses ingénieurs et 15% de ses scientifiques. Sur l’ensemble des étudiants arabes à l’étranger, seulement 4,5% retournent chez eux.

    En Algérie, en dépit de l’inexistence de statistiques officielles sur l’expatriation des élites, le phénomène a pris une ampleur telle que certains organismes de recherche, tels que le CREAD et le CNE tirent la sonnette d’alarme. Des dizaines de milliers de cadres, intellectuels et scientifiques, dont 3 000 informaticiens, ont fui le pays entre 1992 et 1996. En dix ans, plus de 40 000 chercheurs ont quitté l’Algérie. Sur un total de 10 000 médecins étrangers immigrés en France, plus de 7000 sont Algériens, dont 2 000 dans la seule région parisienne.

    Aux États-Unis, la communauté algérienne, composée d’environ 18 000 personnes compte 3 000 chercheurs et scientifiques de très haut rang. L’Institut national de la statistique et des études économiques français a recensé 99 000 chefs d’entreprise d’origine algérienne en Europe, dont une
    majorité en France. Ils emploient environ 2,2 millions de personnes et leur chiffre d’affaires global consolidé dépasserait 15 milliards d’euros. Par ailleurs, sur les 25 pays fournisseurs d’immigrants au Canada, l’Algérie occupe la troisième place.

    L’Algérie fait partie de ces pays qui constituent des “réservoirs” de compétences bon marché pour les pays développés. Le phénomène, qui touchait auparavant les Algériens formés à l’étranger, s’est progressivement étendu à ceux formés en Algérie. Il a été avancé que l’Algérie a subi une perte d’au moins 40 milliards de dollars uniquement pour la période comprise entre 1992 et 1996. Faut-il culpabiliser les élites qui quittent leur pays pour d’autres cieux ? Voir une élite ayant bénéficié des formations coûteuses financées par la collectivité nationale s’installer durablement à l’étranger ne peut pas et ne doit laisser personne indifférent.

    Mais cependant, l’inadéquation de l’environnement professionnel, la non- reconnaissance de leur statut socioprofessionnel et de leurs compétences, les difficultés matérielles et encore la faiblesse du niveau de développement technologique du pays constituent autant de raisons objectives de l’expatriation des élites. Selon le président du Forum des chefs d’entreprise, le salaire d’un chercheur algérien est de l’ordre de 500 euros. Il est de 900 euros en Tunisie et de 1 200 au Maroc. Dans les pays développés, il est de 6 000 euros. Les laboratoires des universités algériennes sont pour la plupart obsolètes et la recherche développement est pratiquement inexistante. Il n’existe pratiquement aucun lien entre le monde de la recherche et celui de l’entreprise.

    D’une façon, générale, souligne M. Omar Ramdane, les chercheurs algériens sont tenus à l’écart des évolutions socioéconomiques et sont marginalisés au plan social. M. Abdelmadjid Attar critique la mise en place de la bourse de l’emploi dans le secteur de l’énergie, même s’il lui trouve tout de même certaines vertus. 30 à 40% des cadres compétents de la Sonatrach ont quitté cette société à cause de cette bourse de l’emploi. Il révèle l’existence d’une circulaire ministérielle interdisant aux cadres de Sonatrach d'opérer avec des sociétés pétrolières étrangères sur le territoire algérien.

    Du coup, ces cadres partent monnayer leurs compétences dans des compagnies pétrolières du Moyen-Orient. “Il faut alors stopper l’hémorragie”, alerte le Forum des chefs d’entreprise en proposant la revalorisation du statut des chercheurs et en permettant l’apport ou le retour des élites expatriées, comme l’ont fait des pays comme l’Inde, la Chine et la Corée.

    Source: La Liberté, 3/10/2006

    Commentaire


    • #3
      Un universitaire qui fuit son pays , c'est pas la faute du salaire ni de bouteflika

      mais c'est de sa faute !
      c'est la faute à sa formation

      il est tout simplement mal formé , ignorant , incapable de faire un changement , ,,etc tout sauf le mot " universitaire "

      Commentaire


      • #4
        Je cite "Ce fut un temps où l’université algérienne était le fleuron du pays, sa pépinière de cadres et d’élite intellectuels".

        Réponse :

        Cette citation est parfaitement vraie. Elle l'était hier, elle l'est aujourd'hui.

        La où il y a maldonne, c'est que l'Université algérienne qui souffre des mêmes maux que l'Université française produit des élites dont le pays n'a pas besoin ou dont il ne veut pas. Le divorce entre la formation du savoir et les besoins de l'économie produit frustration et gaspillage. La société algérienne est écartelée entre un appel vers le grand large de la connaissance pour une minorité, et des structures archaîques de type pré-logique pour une majorité.

        L'algérien type d'aujourd'hui ressemble à un héros de Camus.

        Commentaire


        • #5
          il y a peu de projets scientifiques initiés par le gouvernement, c'est normal qu'il y ait autant de chomeurs dans ce secteur.

          normalement l'etat doit lancer de grand projets scientifiques, par exemple un centre de recherche sur l'energie solaire, on peut devenir leader en le secteur, le taux d'ensoleillement annuel est si important que l'on peut faire de la recherche trés productive pour l'avenir !

          un accelerateurs de particules ça permettrait à nos physiciens, chimistes de travailler sur des projets interessant, ou pour faire progresser le niveau scientifique en algerie et dans le monde.

          nous pouvons lancer une industrie automobile, former nos ingenieurs aux technologies auto; pareillement dans le secteurs aeronautique, continuer à creer de petits avions locaux, voir des avions de moyenne gamme, c'est ce que fait la chine

          je sais pas il y a tellement de choses à faire et l'etat brille par son abscence !

          Commentaire


          • #6
            Sensib !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

            Un universitaire qui fuit son pays , c'est pas la faute du salaire ni de bouteflika

            mais c'est de sa faute !
            c'est la faute à sa formation

            il est tout simplement mal formé , ignorant , incapable de faire un changement , ,,etc tout sauf le mot " universitaire "
            Est ce que tu te relis des fois ?! c'est vraiment le grand n'importe quoi.

            Commentaire


            • #7
              Il faut être de mauvaise foi afin d'insinuer que l'élite algérienne quitte le pays pour d'autres causes que celles salariales. Lors d'un reportage télévisé, j'ai vu des médecins algériens- exilés au Canada- de retour au pays lors de vacances et tous regrettent mais justifient leur exil par manque de pécule à vivre dignement à leur rang.

              En effet, quel autre médecin au monde que celui algérien doit se faire héberger par des amis lors d'une excursion à l'étranger?

              Se pose alors la question: l'Algérie se devait-elle autoriser l'éclosion d'une classe sociale privilégiée en contradiction du bréviaire de son peuple: "tous riches ou tous pauvres"?

              Commentaire


              • #8
                far_solitaire

                je sais de quoi je parle !!

                et un universitaire qui revient sans faire bouger les choses , pour moi il doit jeter son diplome , pour ne pas dire autre choses !

                Commentaire


                • #9
                  je sais de quoi je parle !!
                  Non, dsl tu ne sais pas.
                  et un universitaire qui revient sans faire bouger les choses , pour moi il doit jeter son diplome , pour ne pas dire autre choses !
                  là on est dacord, sauf que sans une politique bien définie de l'état et des moyens, il ne peut rien changer le pauvre et prefère rester là ou il est au lieu de revenir pour ne servir à rien.

                  Commentaire


                  • #10
                    certes jadis, mais un medecin algerien ne peut avoir son salaire aligné sur celui d'un medecin canadien, anglais ou français. tu prends les medecins cubains, pour la plupart ils vivent pauvrement (sauf dans la chirurgie esthetique ) et servent leur etat tant bien que mal. peut-être que nos medecins sont un peu trop gourmand et revent de belles maisons et de belles voitures plutôt que donner au pays, c'est aussi une explication plausible

                    Commentaire


                    • #11
                      joandemilan. Tu as raison. Les universités ne réagissent pas assez vite aux nouvelles données surtout en Algérie. Les sciences, les connaissances évoluent. De nouvelles disciplines voient le jour. De nouvelles techniques aussi. Il faut se mettre à jour.
                      No peace without Justice !

                      Commentaire


                      • #12
                        les ministres font n'importe quoi !

                        ils demandent à l'université de former des ingenieurs et des scientifiques dans tous les dommaines et quand il faut creer une autoroute est-ouest, ils vont confier les plans techniques et les etudes à des japonais

                        resultat les ingenieurs des ponts et chaussés algeriens sont que des subalternes, ils travaillent pas à la hauteur de leur formation, resultat ils veulent quitter le pays ou alors ouvrir une boutique de linge fine pour gagner leur vie

                        je crois que tout developpement scientifique au pays passe par la remise à plat de notre systeme social et economique
                        Dernière modification par absent, 05 janvier 2007, 20h30.

                        Commentaire


                        • #13
                          certes jadis, mais un medecin algerien ne peut avoir son salaire aligné sur celui d'un medecin canadien, anglais ou français. tu prends les medecins cubains, pour la plupart ils vivent pauvrement (sauf dans la chirurgie esthetique ) et servent leur etat tant bien que mal. peut-être que nos medecins sont un peu trop gourmand et revent de belles maisons et de belles voitures plutôt que donner au pays, c'est aussi une explication plausible" (dixit Tolkien)
                          ______________________________________

                          Mais Cuba est un pays sans ressources (exceptés la canne à sucre et les cigares), ce qui n'est pas le cas de l'Algérie. De plus, la nation de Castro n'a pas d'exilés qui au retour au pays se pavoisent en luxure alors qu'en leur terre d'asile, ils ne sont que de simples prolétaires (ce qui est tout en leur honneur au demeurant).

                          Ainsi, pourquoi se glorifier de posséder 75 milliards de réserves quand l'élite du pays n'a pas les moyens de voyager à l'étranger sans être hébergée? D'où cette interrogation récurrente:l'Algérie devait-elle tolérer l'éclosion d'un classe de privilégiés? Pour ma part, je ne saurais admettre une telle variante mais je ne suis pas à la place de mes compatriotes vivants en Algérie car même le général Nezzar se plaignait de son salaire de 80 000 dinars mensuels!

                          Commentaire


                          • #14
                            il y a beaucoup d'exilés cubains en floride, à miami, et par contre rare sont ceux qui peuvent rentrer au pays car ce sont pour la plupart des opposant au regime cubain.

                            certes, mais si on releve le salaire des mdedecins et atteindre celui des medecins europeens faut faire la même chose pour les autres classes sociales, les autres professions !

                            tu remarquera egalement que les medecins sanegalais ne sont pas non plus capable d'aller dans des hotels canadiens, à moins de perdre leurs economies des 20 dernières années.

                            que doit t'on dire alors des vrais scientifiques genre les physiciens, les atronomes, les chercheurs en medecine, biologiste etc !

                            si on donne beaucoup aux uns cela devrait être le cas pour tous

                            Commentaire


                            • #15
                              C'est l'énigme insoluble:soit l'élite algérienne est admise à vivre au rang de ses compétences soit elle s'exilera. Faudrait-il peut-être procéder comme lors des transferts de footbaleurs qui obligerait les nations d'exil à verser une une idemnité aux pays formateurs? Bien que la solution puisse faire rire nombreux, certains tiersmondistes l'exposent néanmoins.
                              ____________________________________



                              Budget dérisoire, statut précaire…

                              L’Algérie perd ses chercheurs

                              L’Algérie reste à la traîne des pays du Maghreb en matière de revalorisation des chercheurs scientifiques. Ce constat a été révélé, hier, par le Syndicat national des chercheurs permanents (SNCP), affilié à l’UGTA, lors de la session ordinaire de son conseil national, tenue au Cerist, à Ben Aknoun (Alger).

                              Pour en savoir plus:

                              http://www.elwatan.com/spip.php?page..._article=55045

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X