Selon une enquête effectuée au cours du mois de décembre 2006, moins de 20% de femmes, sur le total de la population active, travaillent en Algérie.
Moins de vingt femmes sur 100 travailleurs, c’est à la fois beaucoup et peu. Beaucoup, si on compare aux années précédentes où les femmes étaient encore moins nombreuses à travailler mais insuffisant parce que ce chiffre ne reflète pas la vraie place de la femme dans la société algérienne.
Cet état de fait n’est pas causé par la législation comme c’est le cas dans certains pays arabes ou musulmans où des professions sont interdites aux femmes : c’est donc dans les mœurs et les habitudes sociales qu’il faut chercher les causes du phénomène.
S’il y a beaucoup de ménages qui encouragent les femmes à travailler, pour mettre, comme on dit, le beurre dans les épinards, il y a également de nombreux ménages qui voient dans le travail de la femme une ‘’honte’’. Et les hommes ne sont pas les seuls à le penser puisque 30% des femmes ayant participé à l’enquête se disent hostiles au travail de la femme.
Il faut faire remarquer aussi que les célibataires travaillent plus que les femmes mariées, à cause du conjoint ou alors des contraintes imposées par la vie familiale, comme l’éducation des jeunes enfants. Enfin, les femmes instruites travaillent davantage que celles qui n’ont pas d’instruction.
Parions que les choses vont encore changer dans les prochaines années, avec l’évolution des mentalités et surtout le poids de la femme dans la société, l’apport que son travail peut contribuer au bien-être du couple.
- Depeche de Kabylie
Moins de vingt femmes sur 100 travailleurs, c’est à la fois beaucoup et peu. Beaucoup, si on compare aux années précédentes où les femmes étaient encore moins nombreuses à travailler mais insuffisant parce que ce chiffre ne reflète pas la vraie place de la femme dans la société algérienne.
Cet état de fait n’est pas causé par la législation comme c’est le cas dans certains pays arabes ou musulmans où des professions sont interdites aux femmes : c’est donc dans les mœurs et les habitudes sociales qu’il faut chercher les causes du phénomène.
S’il y a beaucoup de ménages qui encouragent les femmes à travailler, pour mettre, comme on dit, le beurre dans les épinards, il y a également de nombreux ménages qui voient dans le travail de la femme une ‘’honte’’. Et les hommes ne sont pas les seuls à le penser puisque 30% des femmes ayant participé à l’enquête se disent hostiles au travail de la femme.
Il faut faire remarquer aussi que les célibataires travaillent plus que les femmes mariées, à cause du conjoint ou alors des contraintes imposées par la vie familiale, comme l’éducation des jeunes enfants. Enfin, les femmes instruites travaillent davantage que celles qui n’ont pas d’instruction.
Parions que les choses vont encore changer dans les prochaines années, avec l’évolution des mentalités et surtout le poids de la femme dans la société, l’apport que son travail peut contribuer au bien-être du couple.
- Depeche de Kabylie
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