L'Algérie à la traîne dans l'e-gouvernement et internet selon l'ONU

[Pomaria]

L'un n'empêche pas l'autre, et les déficiences de l'un ne doivent en aucune manière excuser celles de l'autre. Autrement dit, que les structures "physiques" soient défaillantes n'est pas une raison pour tolérer le retard incroyable dans le secteur numérique, ne serait-ce que par rapport à nos voisins immédiats. D'ailleurs, ce retard est reconnu par les autorités elles-mêmes. Quand on pense que l'e-paiement n'est toujours pas à l'ordre du jour chez nous, on croit rêver ! Vivrons-nous sur une autre planète ?

bonjour fortuna

wallah tu n'as pas bien saisi la raison de ce retard !

tu as beau avoir toutes les dernières technos et les meilleurs ingénieurs en Algérie, personne ne voudra d'une réelle informatisation de nos adminsitration.
la raison est très simple, le bureaucrate s'accomode et ne vis que dans l'opacité. La transparence dans les actes de gestion et d'information le desservent, le tue.

je réitère ce que j'ai dis précédemment :

la transparence rendra l'agent incompétent et l'escroc, tout de suite, nus face à ses administrés.

donc ceci explique cela.

[fortuna]

Pomaria

Bonsoir,

Bien sûr, la bureaucratie, le manque de transparence, etc., il y a de tout ça, sans aucun doute. Mais je me refuse, quant à moi, à croire que ce sont là les uniques, ni même les principales raisons de ce décalage ahurissant avec les réalités de l'époque actuelle.

Je ne crois pas que nous soyons un pays plus bureaucrate ou plus corrompu que la Russie, ni même que l'Egypte ou le Zimbabwe, et pourtant ces pays nous surclassent. Mon avis est que ce retard est largement dû à une cécité politique qui a mal perçu les enjeux de l'économie numérique. Cela avait commencé dans les années 90, où le pouvoir de l'époque donnait l'impression d'avoir d'autres chats à fouetter, puis cela s'est prolongé avec l'ère de Bouteflika qui a été un véritable cataclysme sur le plan économique. Et pas que dans ce secteur, d'ailleurs !

[annabideparis]

Mon avis est que ce retard est largement dû à une cécité politique qui a mal perçu les enjeux de l'économie numérique.

Le problème de la cécité c'est qu'elle est irréversible,sauf miracle.

Or il suffit de remplacer l'absence de vision par la clairvoyance.
Car si on se prend la tete a chaque classement médiocre de l’Algérie en Economie,on est pas sorti de l'auberge.