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AHJOURD'HUI: Le président Ahmadinejad à Alger

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  • AHJOURD'HUI: Le président Ahmadinejad à Alger

    Concertation irano-algérienne


    Le président Abdelaziz Bouteflika reçoit ce matin à Alger son homologue iranien, le président Mahmoud Ahmadinejad, qui effectue une «escale technique», à son retour d’une tournée en Amérique latine où il a visité le Venezuela, le Nicaragua et l’Equateur, en vue de plaider le dossier du nucléaire qui a généré une crise grave avec les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux depuis de longs mois.
    Bénéficiant de l’appui déclaré du président Hugo Chavez et des dirigeants latino-américains qui lui sont proches, l’Iran compte également sur un soutien résolu de l’Algérie dont il souhaiterait, par ailleurs, que le rôle, déjà éprouvé, de médiateur puisse permettre, le cas échéant, de trouver une issue au «conflit», si celui-ci tendait à s’aggraver.
    L’Iran est d’autant plus motivé dans sa démarche qu’il mesure pleinement le rôle et le poids de l’Algérie sur la scène arabe et africaine, surtout que la question du droit des peuples en développement à la maîtrise pacifique du nucléaire a fait l’objet d’une importante rencontre internationale à Alger, la semaine dernière, et qu’elle sera largement débattue à la faveur du sommet de l’Union africaine (UA) qui se tiendra à la fin du mois à Addis-Abeba, en Ethiopie. Le président Ahmadinejad s’entretiendra à l’aéroport d’Alger avec le président Bouteflika, et il évoquera certainement, en marge de la problématique du programme nucléaire iranien, la coopération bilatérale ainsi que diverses questions de politique régionale et internationale qui intéressent les deux pays. Cette visite qui illustre la nette amélioration des relations entre Alger et Téhéran fait suite au voyage du président Bouteflika en Iran, en 2003, et à celle du président Khatami en Algérie, en 2004. Comme elle démontre le «caractère privilégié» des relations entre les deux pays qui ont «su surmonter les incompréhensions, lever les malentendus et ouvrir la voie à un chapitre nouveau fondé sur la confiance, le respect et l’intérêt mutuels», selon les propres termes du président Bouteflika qui avait plaidé, à Téhéran, pour une coopération inscrite dans une perspective plus large de partenariat et de complémentarité. «L’Iran et l’Algérie disposent de potentialités économiques considérables et d’un savoir-faire appréciable dans divers domaines», avait-il alors déclaré, tandis que son homologue iranien soulignait «la nécessité de multiplier les efforts en vue de cerner les compétences et les domaines de coopération, de permettre l’élargissement et l’approfondissement des liens et de mettre en œuvre l’ensemble des conventions conclues, à travers une planification pertinente et un suivi rigoureux». Les relations de l’Iran avec le monde arabo-musulman et la région de l’Afrique du Nord occupent une place importante dans la politique étrangère de l’Algérie. Cela s’explique par les «dénominateurs culturels, historiques, islamiques et révolutionnaires communs». Il se trouve, aujourd’hui, que «les défis auxquels font face les pays musulmans nécessitent des relations étroites et une coopération dans tous les domaines, aux plans bilatéral, régional et international». La question palestinienne, la situation en Irak et celle qui prévaut en Afghanistan imposent aux deux pays de confronter leur analyse et de rechercher une approche commune qui s’inscrit dans leur combat pour un «dialogue des civilisations».
    Il est donc naturel que «l’Algérie et l’Iran assument une plus grande responsabilité à ce sujet, au regard de leur patrimoine culturel, civilisationnel et historique et de leur qualité de deux centres de rencontre et de cohésion des civilisations et des cultures». Caractérisée par plus d’une trentaine d'années de coopération bilatérale, la coopération algéro-iranienne s’est considérablement étendue, depuis deux ans, dans tous les domaines, notamment scientifique et technique, permettant le renforcement des capacités des deux pays à moduler de nouveaux rapports qui répondent à l’exigence d’un échange équilibré et mutuellement bénéfique.

  • #2
    Il ne vient pas que pour cela. il vient aussi parce qu'actuellement plusieurs savants dont Qardawi mettent au point une rencontre avec des religieux iraniens pour préparer une déclaration commune et apaiser les tensions entre les musulmans. La première liste a été refusée car il y avait parmi eux un tunisien opposant à BenAli et c'est un savant algerien qui le remplacera dans cette mission. Bouteflika et le président iranien appuient la démarche.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      pour préparer une déclaration commune et apaiser les tensions entre les musulmans
      Je ne savais pas qu'il y avait une tension entre les musulmans?

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      • #4
        La première liste a été refusée car il y avait parmi eux un tunisien opposant à BenAli
        Par qui ? et Pourquoi ?

        PS : Zwina tu peux pas allumer ta petite lampe verte ? On a l'impression de discuter avec l'au-delà.

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        • #5
          c'est un savant algerien qui le remplacera dans cette mission.
          Un savant???? dans quel domaine?

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          • #6
            bonjour a tous

            l'Algerie est l'Iran ont toujours entretenue de bonnes relations.
            Avant et apres la guerre d'algerie. Pendant l'epqoue du Shah et apres la revolution iranienne.
            le seule moment ou il y'avait des tensions entre les deux pays, c'etait pendant la
            decennie noire.une continuation apres la rencontre de Bouteflika et Khatami.

            C'est un evenement tout a fait normal.

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            • #7
              Quelle Amitier

              Depuis quand l'Iran a aide' la cause algerienne....N'importe quoi, ni le shah ni les mollah ont ete les amis de l'Algerie (ni ami ni annemi, chaqu'un son trou).

              Les relations en particulier dans les annees de boumedienne ete chaude, car le Shah D'Iran a accepter d'augmenter la quantite' et les prix du baril (en vrai, c'est une mauvaise decision), sachant que a cette epoque la, c'est les firmes etrangers qui ete majoritaire dans tout les pays arabes presque 70% en Iran, et plus de 50 % en algerie et Arabie Saoudite et l'Irak.

              Augmenter les prix revient a augmenter les benefices de ses firmes qui invistissent en meme temps dans le nucleaire, le solaire, les aeolienne, et maintenant la force des vagues et les marre'.....

              ie . Notre auto-destruction programme' vu que sans la vente de petrole on est RIEN

              Si Mossadek ete juste un peu plus malin, aujourd'hui l'Iran serait.....
              Dernière modification par racdavid, 16 janvier 2007, 13h48.

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