Une autre wilaya touchée par le fléau ..
La wilaya de Boumerdès est désormais classée comme consommatrice de drogue. C’est ce qui ressort du bilan annuel de la Gendarmerie nationale dont le chef du groupement, le colonel Barour, a animé un point de presse au cours duquel il a révélé que 100 affaires de drogue ont été traitées par ses services, soit plus du double par rapport à l’année précédente, soit 46 affaires. Plus de 141 personnes ont été arrêtées et une saisie de 2791 grammes de canabis et de 1 717 psychotropes a été opérée.
La nouveauté est également la production de la plainte de canabis dont la culture a été découverte dans les monts de Afir, à l’est de la wilaya de Boumerdès. C’est la deuxième fois qu’une telle «trouvaille» a été faite. Ce qui porte à croire que l’«algérienne connection» s’intéresse à ce créneau criminel en raison d’une demande soutenue. Mais une autre question subsidiaire se pose, quelle est catégorie de personnes a augmenté le nombre des consommateurs. Etant donné que les mineurs, et donc la frange des élèves, ont été écartés, tout porte à croire que c’est le rang des chômeurs et des jeunes et moins jeunes, souffrant de maux sociaux (recul de l’âge de mariage, la multification des lieux de débauche clandestins et l’éternel souci de l’indépendance vis-à-vis de la famille avec un logement ainsi que l’absence d’activités culturelles) qui s’adonnnent le plus à la consomation de drogue. Toutefois, cette tendance ne doit pas exclure que Boumerdès est une plaque tournante du transit de la drogue, de l’ouest du pays vers l’Est et du Sud vers les autres destinations. Le cas de l’affaire de blanchiment d’argent via un compte CCP de Boumerdès vers Tamanrasset a permis, grâce à la vigilance des agents de la Poste, de démanteler une bande spécialisée dans le trafic de cigarettes avec un transfert électronique d’argent. Pourquoi le trafic de drogue serait-il épargné par de pareille pratiques ? Tout est possible d’autant plus que le crime organisé a, maintenant, étendu ses ramifications on jouent également le rôle de moyen d’approvisionnement en armes et en finance des groupes terroristes du GSPC. Faut-il également rappeler que lors des derniers attentats à la bombe qui avaient touché, il y a quelques mois Boumerdès, Réghaïa et Dergana, un camion rempli d’explosifs avait été intercepté par les services de sécurité dans le centre du pays alors qu’il s’apprêtait à pouvoir les criminels en moyens de destruction. C’est dire que la connexion entre des bandes du nord du pays et d’autres du Sud, et peut-être au-delà, est une chose bien établie.
- La nouvelle republique
La wilaya de Boumerdès est désormais classée comme consommatrice de drogue. C’est ce qui ressort du bilan annuel de la Gendarmerie nationale dont le chef du groupement, le colonel Barour, a animé un point de presse au cours duquel il a révélé que 100 affaires de drogue ont été traitées par ses services, soit plus du double par rapport à l’année précédente, soit 46 affaires. Plus de 141 personnes ont été arrêtées et une saisie de 2791 grammes de canabis et de 1 717 psychotropes a été opérée.
La nouveauté est également la production de la plainte de canabis dont la culture a été découverte dans les monts de Afir, à l’est de la wilaya de Boumerdès. C’est la deuxième fois qu’une telle «trouvaille» a été faite. Ce qui porte à croire que l’«algérienne connection» s’intéresse à ce créneau criminel en raison d’une demande soutenue. Mais une autre question subsidiaire se pose, quelle est catégorie de personnes a augmenté le nombre des consommateurs. Etant donné que les mineurs, et donc la frange des élèves, ont été écartés, tout porte à croire que c’est le rang des chômeurs et des jeunes et moins jeunes, souffrant de maux sociaux (recul de l’âge de mariage, la multification des lieux de débauche clandestins et l’éternel souci de l’indépendance vis-à-vis de la famille avec un logement ainsi que l’absence d’activités culturelles) qui s’adonnnent le plus à la consomation de drogue. Toutefois, cette tendance ne doit pas exclure que Boumerdès est une plaque tournante du transit de la drogue, de l’ouest du pays vers l’Est et du Sud vers les autres destinations. Le cas de l’affaire de blanchiment d’argent via un compte CCP de Boumerdès vers Tamanrasset a permis, grâce à la vigilance des agents de la Poste, de démanteler une bande spécialisée dans le trafic de cigarettes avec un transfert électronique d’argent. Pourquoi le trafic de drogue serait-il épargné par de pareille pratiques ? Tout est possible d’autant plus que le crime organisé a, maintenant, étendu ses ramifications on jouent également le rôle de moyen d’approvisionnement en armes et en finance des groupes terroristes du GSPC. Faut-il également rappeler que lors des derniers attentats à la bombe qui avaient touché, il y a quelques mois Boumerdès, Réghaïa et Dergana, un camion rempli d’explosifs avait été intercepté par les services de sécurité dans le centre du pays alors qu’il s’apprêtait à pouvoir les criminels en moyens de destruction. C’est dire que la connexion entre des bandes du nord du pays et d’autres du Sud, et peut-être au-delà, est une chose bien établie.
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