Tweet
Écrit par Warda Slimane
Le siège de l’Organisation nationale des enfants de chouhada a été, hier, le théâtre d’aff rontements qui ont opposé les partisans et les opposants de Tayeb Houari, l’actuel secrétaire général de l’organisation. «Les affrontements ont duré une demi-heure au cours desquels ont été utilisés des bâtons et des armes blanches», confi e à Reporters l’un des fi ls de chouhada, membre de l’Onec et témoin oculaire de l’incident. A l’origine du confl it, la revendication du «retrait immé- diat» de confi ance à l’endroit du patron de l’organisation exprimée par les contestataires. Ces derniers lui reprochent, en eff et, de «ne pas répondre aux doléances de la base militante» et son «insistance de dictateur à demeurer à la tête de l’organisation». Les contestataires sont même allés jusqu’à menacer d’utiliser «la force» si besoin est pour déloger Tayeb Houari de son poste. «Nous somme les représentants de plus de quatre millions de fi ls de chahid. Par conséquent, on exige le départ de Houari du secrétariat national parce que nous lui avons retiré notre confi ance depuis le 30 novembre 2013, date de son passage par la commission de discipline qui a décidé sa suspension du poste de SG et lui a interdit toute candidature pendant une année», a indiqué Hemmoudi Mohamed, président de la commission provisoire de la wilaya de Médéa. C’est que les pourfendeurs du patron de l’organisation ne le reconnaissent pas en tant que premier responsable de l’organisation et lui dénient le droit de présider à sa destinée. Les opposants et les partisans de Tayeb Houari se rejettent mutuellement les accusations. C’est ainsi que les pro-Houari accusent les contestataires d’être «téléguidés» par le RND en prévision des prochaines échéances électorales, alors que les contestataires, de leur côté, accusent les partisans de Houari d’être «mandatés et mobilisés» par Amar Saâdani, secrétaire général du FLN, et ce, en instrumentalisant l’Organisations à des fi ns purement politiques. Les contestataires ont dé- menti ces allégations en disant qu’elles sont dépourvues de tout fondement vu que l’organisation est constituée de militants FLN, RND, ainsi que d’autres tendances politiques, confi rmant que l’Organisation comprend même des militants non-partisans. De l’avis de nombreux observateurs de la scène politique, «ces scènes de violences peuvent se répéter au sein d’autres organisations nationales et régionales», car le prochain rendez-vous électoral suscite la «convoitise» des formations politiques.
reporters.dz
Le siège de l’Organisation nationale des enfants de chouhada a été, hier, le théâtre d’aff rontements qui ont opposé les partisans et les opposants de Tayeb Houari, l’actuel secrétaire général de l’organisation. «Les affrontements ont duré une demi-heure au cours desquels ont été utilisés des bâtons et des armes blanches», confi e à Reporters l’un des fi ls de chouhada, membre de l’Onec et témoin oculaire de l’incident. A l’origine du confl it, la revendication du «retrait immé- diat» de confi ance à l’endroit du patron de l’organisation exprimée par les contestataires. Ces derniers lui reprochent, en eff et, de «ne pas répondre aux doléances de la base militante» et son «insistance de dictateur à demeurer à la tête de l’organisation». Les contestataires sont même allés jusqu’à menacer d’utiliser «la force» si besoin est pour déloger Tayeb Houari de son poste. «Nous somme les représentants de plus de quatre millions de fi ls de chahid. Par conséquent, on exige le départ de Houari du secrétariat national parce que nous lui avons retiré notre confi ance depuis le 30 novembre 2013, date de son passage par la commission de discipline qui a décidé sa suspension du poste de SG et lui a interdit toute candidature pendant une année», a indiqué Hemmoudi Mohamed, président de la commission provisoire de la wilaya de Médéa. C’est que les pourfendeurs du patron de l’organisation ne le reconnaissent pas en tant que premier responsable de l’organisation et lui dénient le droit de présider à sa destinée. Les opposants et les partisans de Tayeb Houari se rejettent mutuellement les accusations. C’est ainsi que les pro-Houari accusent les contestataires d’être «téléguidés» par le RND en prévision des prochaines échéances électorales, alors que les contestataires, de leur côté, accusent les partisans de Houari d’être «mandatés et mobilisés» par Amar Saâdani, secrétaire général du FLN, et ce, en instrumentalisant l’Organisations à des fi ns purement politiques. Les contestataires ont dé- menti ces allégations en disant qu’elles sont dépourvues de tout fondement vu que l’organisation est constituée de militants FLN, RND, ainsi que d’autres tendances politiques, confi rmant que l’Organisation comprend même des militants non-partisans. De l’avis de nombreux observateurs de la scène politique, «ces scènes de violences peuvent se répéter au sein d’autres organisations nationales et régionales», car le prochain rendez-vous électoral suscite la «convoitise» des formations politiques.
reporters.dz