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L’affaire Khalifa «Comment en sommes-nous arrivés là ?»

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  • L’affaire Khalifa «Comment en sommes-nous arrivés là ?»

    Selon Louisa Hannoun :

    La privatisation du Crédit populaire d’Algérie par l’ouverture de son capital à 51% à l’investissement étranger vise «la destruction des liens entre le secteur public et les banques publiques», a averti, hier, Mme Louisa Hanoune lors d’une conférence de presse tenue au siège de son parti, à Alger.
    Une privatisation, qui pour la secrétaire générale du Parti des travailleurs, s’opère «au moment où se tient le procès de Kahlifa». Et s’agissant de l’affaire Khalifa, elle dira que c’est «une pieuvre» , et de souligner que «la justice fait son travail». La candidate à la dernière élection présidentielles relève que «la justice ne peut poser les questions d’ordre politique» en insistant sur l’importance de répondre à la question «comment sommes-nous arrivées là ?» En rappelant que «la pieuvre Khalifa était visible», arguant qu’«en 1998, nous avons interpellé l’Assemblée populaire nationale» et que celle-ci, selon Mme Louisa Hanoune, leur avait répondu que «tout est légal». Pour le PT, l’affaire Khalifa «ressemble à la mafia russe» et d’ajouter que «l’ouverture du marché algérien, l’économie de bazar, au moment où le pays était asphyxié, n’ayant pas encore enregistré cette embelli financière, Khalifa s’installe». Et de préciser «toutefois, que c’est aussi au moment où la menace sur la République algérienne était écartée». Saluant les décisions «hardies» du Président, M. Bouteflika, au sujet des questions stratégiques du pays, telle la non-privatisation des hydrocarbures et des secteurs stratégiques du pays. Et de s’interroger sur la «vraie mission de M. Tammar», ministre de la Participation et de la Promotion des investissements, qui, selon notre interlocutrice, «opère différemment des orientations du Président de la République», en s’interrogeant «combien y’a d’Etats dans notre Etat». Insistant plus loin dans son discours sur «la nécessité de la dissolution des agences de régulation», arguant que ce sont «des espaces de corruption», en citant les agences de régulation des secteurs de de l’énergie, de l’eau et de l’électricité. Elle revient à la charge en déclarant que «le PT appelle aussi à la dissolution du ministère de Temmar, du Conseil des participations de l’Etat et des Sociétés générales de participation» qualifiés par M. Hanoune de «structures parallèles à l’Etat». Ces derniers, pour la secrétaire générale du PT, visent «le bradage du pays», en insistant sur l’expérience des «réformes du FMI en Argentine conduites par Chakib Khellil» et dont les évènements de 1998 survenues dans ce pays «alimentent nos craintes pour notre pays».
    Insistant sur l’importance de se mobiliser et de saluer les décisions enracinant «l’intérêt et la souveraineté du pays», Mme Hanoune salue l’initiative de l’organisation de Sidi Saïd qui «a proposé la dissolution du ministère de la Participation et de la Promotion des investissements, du Conseil des participations de l’Etat et des Sociétés générales de participation».
    Concernant les élections législatives et communales qui se tiendront cette année, la secrétaire générale du PT s’interroger sur les raisons de l’organisation de deux suffrages en 2007, et ce au moment où le procès de Khalifa est en cours en plus de la privatisation du CPA. «Pourquoi doit-on toujours tenir des élections dans des conditions politiques et social spéciales ?»
    Quant à la situation socio-économique des travailleurs, Mme Hanoune dira qu’«ils sont en détresse», en soutenant que «les augmentations des salaires sont minimes» et «n’ont pas été encore perçues par la totalités des travailleurs». Ce qui l’a amené à inviter le président de la République à donner des instructions pour que «les salaires impayés soient versés». Par ailleurs, explicitant la situation des travailleurs algériens, elle dira qu’elle a atteint un seuil critique, car «accentuée par des pratiques d’esclavage». Ceci s’illustre, selon Mme Hanoune, à travers l’exemple d’Orascom ciment de Mascara, où les salaires des Egyptiens sont supérieurs à ceux des Algériens pour le même travail. «Nous possédons des documents à ce propos…» Pour la SG du PT, «ce sont là quelques éléments qui poussent nos cadres à émigrer». Un départ à l’étranger qui, pour notre interlocutrice, ne se limite pas aux cadres algériens, en évoquant «les jeunes haragas», qui trouve ses racines dans des solutions limitées dans le temps. Et de revenir sur le phénomène du banditisme et de préciser qu’il «n’a rien à voir avec le terrorisme» mais avec «les scandales financiers révélés». «Comment un jeune ne volera-t-il pas quand il entend où lit dans la presse que tel responsable a volé mais sans suite». Pour Mme Hanoune, il est urgent de remédier à cette situation et de soutenir que «les conditions sont propices pour aller de l’avant». «Un Etat souverain a toute la latitude de revenir sur ses choix et ses accords qui vont à l’encontre de ses intérêts, comme c’est le cas avec les accords d’association avec l’UE.»


    - L'Expression

    Il y a du vrai dans son analyse ...Plusieurs choses on contribué et facilité le chemin a un tel résultat.
    Dernière modification par Thirga.ounevdhou, 18 janvier 2007, 15h31.

  • #2
    Bien sûr. A certains moments l'Algérie était une anarchie au mauvais sens du terme.

    Commentaire


    • #3
      Bien sûr. A certains moments l'Algérie était une anarchie au mauvais sens du terme.

      ...............................................
      Parce qu'il y a une anarchie au BON sens du terme .

      Commentaire


      • #4
        Bien sûr. Notamment Bakounine en autres! A l'invrese, tout royaume est infect.
        ______________________________________

        André Bösiger, praticien de l'anarchisme, n'est plus

        Rebelote durant la Guerre d'Algérie. André Bösiger héberge tant des indépendantistes que des insoumis de l'armée française.

        Pour en savoir plus:

        http://www.lecourrier.ch/modules.php...icle&sid=39503

        Commentaire

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