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Il ne reste pratiquement plus de terres agricoles à Alger

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  • Il ne reste pratiquement plus de terres agricoles à Alger

    Il ne reste pratiquement plus de terres agricoles à Alger, Selon une enquête de la Gendarmerie nationale.


    Pour faire la lumière sur le phénomène du détournement des terres agricoles de leur vocation, la Gendarmerie nationale a mené une enquête dans la wilaya d’Alger. Entamée il y a une année et demie, les investigations ont porté sur l’ensemble des exploitations agricoles collectives (EAC) et des exploitations agricoles individuelles (EAI) de la capitale.


    Les investigations ont montré que le taux des terres agricoles détournées était de 17,80 % de l’ensemble du foncier agricole de la wilaya, selon les résultats de l’enquête, présentée hier au siège du commandement de la Gendarmerie nationale par le colonel Taïbi Mustapha, commandant du groupement d’Alger.

    Cependant, il faut savoir que dans la région d’Alger, il ne reste pratiquement plus de terres agricoles. Concernant l’enquête à proprement parler, 2 092 exploitations, dont 1 491 collectives et 601 individuelles, ont été touchées.

    Dans ce cadre, les trois juridictions dont dépend le groupement d’Alger ont été destinatrices de procès- verbaux. La juridiction de Blida a été destinatrice de 1 168 PV, celle de Boumerdès de 423 et celle d’Alger de 501. Le nombre de personnes auditionnées était de 16 192.

    La superficie globale des terres qui a été touchée par cette opération s’élève à 35 757 hectares. La superficie des terres détournées de leur vocation représente 6 366 hectares. Elles ont été destinées à des constructions illicites, des habitations individuelles, des usines, des aires de vente… Le taux de la superficie qui a perdu sa vocation agricole sur l’ensemble de ce foncier représente 7,60 %, soit 2 719 hectares répartis sur les deux types d’exploitations.

    2 628 hectares ont été destinés à des projets d’utilité publique. Dans le cadre de l’expropriation, 477 hectares ont été consacrés à deux projets d’utilité publique, à savoir la nouvelle ville de Sidi Abdellah et le parc de loisirs de Chéraga.

    La superficie qui a été détournée illégalement de sa vocation représente 733 h, selon l’enquête. L’une des plus grandes enquêtes dans ce cadre a concerné un opérateur bancaire qui s’est approprié 18 exploitations à Bouchaoui, pour un montant de 23 milliards de centimes.

    Utilisant tous les moyens illégaux, notamment des transactions illicites, l’huissier de justice, qui a rédigé le contrat moyennant des honoraires s’élevant à 2,5 milliards, a été écrouée. Dans le cadre de cette enquête, plusieurs infractions ont été relevées, du côté des propriétaires, comme de celui des services agricoles censés suivre la situation sur le terrain.

    Du côté des notaires également, plusieurs infractions ont été relevées, entre autres le non-respect des conditions légales des opérations de cession, l’infraction aux dispositions de notariat pour la publication des contrats, la participation dans l’élaboration des transactions et des marchés contraires à la loi, la non-présence des propriétaires pour l’opération de cession et de droit de préemption… Cette opération a été qualifiée par le premier responsable de la Gendarmerie nationale de la wilaya d’Alger de «mission sensible et complexe qui a nécessité d’énormes moyens humains et matériels».



    Le Jeune independant

  • #2
    l’huissier de justice, qui a rédigé le contrat moyennant des honoraires s’élevant à 2,5 milliards, a été écrouée

    Et voilà !! on a epinglé la source des maux

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    • #3
      Il y a suffisamment de terres agricoles à l'intérieur du pays pourvu qu'on les travaille. Ce qui me dérange ce n'est pas le manque de terre agricole à Alger qui n'est pas sa vocation mais les constructions anarchiques et le manque de foncier pour des projets d’investissements sérieux.
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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      • #4
        Oui, quant même c'est lui le premier responsable car si il n'avait pas établi de faux actes non conforme à la loi, il aurait pu éviter ce scandale à priori. De part sa concussion, il a beaucoup aidé à ce scandale des terres agricoles d'Alger. Et le juge a parfaitement raison de commencer par lui pour donner exemple autres notaires qui pilluent à Alger et qui sont devenus trés riche en un laps de temps, c'est à dire en une année voir deux ans pour les moins corrompus.

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        • #5
          Voilà un sujet d'une gravité extrême souvent occulté par le gouvernement algérien. Mais comment faire avec une population qui croît de 603 000 invividus par année lorsque seulement un septième de son territoire est viable et arable?

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