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L’école algérienne entre incompétence et obscurantisme
Harrachi,
Qu'est-ce que l'arabisation "au sens primaire" au final ? Ce n'est ni plus ni moins que de redonner à la langue arabe le rôle et la place qui ont toujours étés siens dans ce pays, depuis qu'elle y est apparue au 8e siècle et jusqu'à l'intermède colonial du 19e siècle, où l'on tenta d'y substituer le français dans un but hégémonique clairement déclaré et assumé.
mais quelle place a été la sienne? à part pour certaines élites peut-être mais pour le reste? à moins que tu ne parlais de la darija...
ce dont on parle c'est la façon et les moyens mis en oeuvre pour l'appliquer et son détournement idéologiques.
pplt,
plus sérieusement, dans quelle langue compte-tu apprendre à ton perroquet à parler ? ...
Harrachi,
En allemand pardi ! Ca colle avec mon tempérament ! ...
je note au passage que tu t'es bien gardé de l'arabiser
On devrait supprimer ce patois inutile et dégradant qu'est la derja , symbole de l'analphabétisme du peuple algérien.
Je préconise de rendre l'Arabe Littéraire , véritable langue algérienne , avec aussi le Tamazight pour les populations berberophones.
Le Tamazight devrait être une langue véhiculaire entre toute les communautés berberes d'Algérie. Cette langue devrait être enseigné dans toute les régions berberophone , afin que tout les berbères d'Algérie puissent se comprendre parfaitement entre eux , et ainsi nouer encore plus de liens.
Pour l'Arabe , comme je l'ai dit precedemment , il faut supprimer la Derja , et la remplacer par la langue classique.
L'Algérie n'avancera jamais , tant que son peuple parlera une langue bâtarde. Regarder donc les grandes nations de ce monde , les Etats-Unis , la France , la Chine , l'Allemagne , la Russie , la Grande-Bretagne ect... Tous utilisent une véritable langue bien structuré et riche , et non pas un patois dégueulasse.
Nous on a l'arabe classique qui est une langue riche et noble , adoptons la vraiment , au lieu d'utiliser une langue qui n'a aucune grammaire ni rien , et qui s'écrit avec des chiffres...
Impossible de faire une publication scientifique avec la derja. Impossible.
Essayez donc de traduire ce texte en derja
Une cellule est constituée d'une membrane plasmique contenant un cytoplasme, lequel est formé d'une solution aqueuse (Cytosol) dans laquelle se trouvent de nombreuses biomolécules telles que des protéines et des acides nucléiques, organisées ou non dans le cadre d'organites. De nombreux être vivants ne sont constitués que d'une seule cellule : ce sont les organismes unicellulaires, comme les bactéries, les archées et la plupart des protistes. D'autres sont constitués de plusieurs cellules : ce sont les organismes multicellulaires, comme les plantes et les animaux. Ces derniers contiennent un nombre de cellules très variable d'une espèce à l'autre ; le corps humain en compte ainsi de l'ordre de cent mille milliards (1014), mais est colonisé par un nombre de un3 à dix4 fois plus grand de bactéries, qui font partie de son microbiote et sont bien plus petites que les cellules humaines. La plupart des cellules des plantes et des animaux ne sont visibles qu'au microscope, avec un diamètre compris entre 10 et 100 μm.
Les scientifiques algérien utilisent soit le français , soit l'arabe classique , mais jamais ce patois , car c'est tout simplement impossible.
Dernière modification par Gengis Khan, 23 novembre 2016, 21h07.
salam infinite1
Ce n'est pas spécifique à l'Algérie, au Maroc aussi c'est une vrai calamité surtout dans l'oriental, comme je l'ai dis dans certains posts j'ai fais le choix de partager mon temps entre la France et le Maroc, je sillonne le pays, à Oujda l'université est vraiment une catastrophe, je m'explique, depuis le temps que je fais des interventions, les examens sont toujours en retard, les inscriptions repoussé, des gréves quasi quotidienne, mardi dernier c'était l'ouverture des inscription master II, mais non c'est bloqué, ils viennent avec leurs tentes camper devant les administrations et bloquent les inscriptions, idem pour le doctorat prévu le 26 nov mais déjà bloqué.
Pire ce n'est pas une université mais un champ de bataille, des bagarres de clans (des rifains vs d'autres sans parler de certain barbus, au passage je n'ai rien contre les rifains, ni les autres), avec armes blanche....Ils ne veulent pas étudier et empêchent les autres jeunes d'étudier.
En revanche tu vas à Fès, Ifrane, Rabat, casa les choses se passent mieux, sans parler de celle de Marrakech qui est un petit fleuron, si mes souvenirs sont bons cette dernière vient d'exiger des étudiants une connaissance approfondi de l'Anglais pour pouvoir y accéder.
Mon dieu quand est-ce qu'on se mettra dans la tête que le socle d'une société, c'est l'éducation et la santé???????
En toutes choses élevées c'est bien l'arabe qui était d'usage dans ce pays : administration, justice, enseignement, savoir, culture, litterature, communication institutionelle... Etc. La langue arabe n'a rien volé en la matière, elle reprend juste la place qui était sienne avant que les français n'en décident autrement. Cela est un fait à reconnaitre, indépendament de toute autre considération.
De même, l'attachement à cette langue fut l'un des élements fondateurs du mouvement national algérien et elle est donc un élement constitutif de la nation algérienne et de son identité culturelle.
Tout cela n'est pas rien, et il ne s'agit pas d'une forgerie post-indépendance comme aiment à se le représenter certains.
"L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]
Comment aimer son pays et cimenter durablement sa communauté de destin si personne ne connaît son Histoire ?
Ahmed Djebar
Faux diplômés
El Watan le 30.11.10
L’ancien ministre de l’Education du gouvernement de Belaïd Abdesslam, actuellement enseignant universitaire et consultant dans l’Hexagone, Ahmed Djebbar, a rompu le silence qu’il a secrètement gardé depuis près de deux décennies en révélant qu’il avait fait délivrer de faux diplômes universitaires à de hauts responsables algériens dont il s’est abstenu de citer les noms. La confidence de l’ancien ministre connu pour sa droiture, sa probité morale et intellectuelle faite au détour d’une conférence qu’il avait donnée en Algérie et reprise par notre confrère Le Soir d’Algérie dans sa page «Périscope» a été reléguée au registre des faits divers. La déclaration n’a suscité aucun commentaire, indignation ou dénonciation. En voulant libérer sa conscience ou pour d’autres considérations qui lui sont propres, Ahmed Djebbar ignorait-il à ce point la gravité de son geste au double plan de l’éthique universitaire et pénal ? Dans un pays qui se respecte, l’aveu de M. Djebbar ne resterait pas sans suite. La justice se serait immédiatement autosaisie du dossier pour débusquer les diplômés faussaires. Des plaintes avec constitution de parties civiles auraient fusé de partout : de la communauté universitaire, du ministère de l’Enseignement supérieur pour faire la lumière sur ces allégations qui auraient provoqué, ailleurs, un véritable tsunami juridico-médiatico-politique. Le statut social, politique, l’appartenance à des réseaux d’influence interfèrent-ils sur l’action de la justice ? Nul doute que si cette affaire de trafic de diplômes était le fait de simples citoyens aux épaules frêles, leur sort aurait été vite scellé par la justice. Mais dans le cas de figure qui nous intéresse, parce qu’il s’agit de gros poissons, le pavé de Ahmed Djebbar ne semble pas près de connaître de suite. Affaire classée ? L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur que l’on disait proche du regretté président Boudiaf n’a pas de quoi être fier de s’être fourvoyé dans cette condamnable affaire de trafic de faux diplômes pour le compte de hauts dignitaires de l’Etat. La meilleure manière de se repentir de son geste qui ne l’absout pas pour autant de la responsabilité pénale, c’est d’avoir le courage politique de livrer à l’opinion et à la justice les noms des faux «doctours» qui nous gouvernent et dont il a eu à gérer les dossiers. Ce dossier de faux diplômes impliquant des personnalités haut placées intervient après bien d’autres scandales touchant d’autres secteurs tels que les affaires des faux moudjahidine, des faux magistrats… qui ont paradoxalement valu aux personnes qui ont sorti ces dossiers des démêlés sans fin avec la justice. Tout laisse penser que la sortie de M. Djebbar s’apparente à une autre bouteille à la mer qui n’arrivera jamais à bon port. Omar Berbiche
il avait fait délivrer de faux diplômes universitaires à de hauts responsables algériens dont il s’est abstenu de citer les noms
C'est grave !! Ba Ba Ba Ba !
La place de Djebbar est donc en prison au lieu de nous le ramener faire le morale ou de nous dicter comment concevoir l’école de nos enfants
C'est normal que cette bande de " faux et usage de faux" défendra bec et ongles le falsificateur Djebbar
peut-être voulait-il leur dire qu'il a lui aussi des dossiers ......
En voulant libérer sa conscience ou pour d’autres considérations qui lui sont propres, Ahmed Djebbar ignorait-il à ce point la gravité de son geste au double plan de l’éthique universitaire et pénal ?
La meilleure manière de se repentir de son geste qui ne l’absout pas pour autant de la responsabilité pénale, c’est d’avoir le courage politique de livrer à l’opinion et à la justice les noms des faux «doctours» qui nous gouvernent et dont il a eu à gérer les dossiers.
Monsieur Djebbar ou "la crème de la crème" de la maarifa !
avec ça, on peut dire que ce collectif prenne vraiment les gens pour des boeufs ! comme quoi on a beau être intellectuel hein ça ne fait pas d'eux des gens exempt d'erreur et quelle erreur ! purée, j'hallucine ! je me disais bien que cette diatribe complètement à côté de la plaque c'était pour cacher un mal plus grand...
@etudiant
je me demande comment ceux qui ont acquiescé les dires de ce monsieur vont ils réagir en lisant cela ? d'ailleurs c'est bizarre ça fait 2 jours que tu as posté l'article du Soir d'Algérie et personne n'est venu broncher ?
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