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Le vrai probleme de l'Algérie c'est l'absence de décideurs

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  • Le vrai probleme de l'Algérie c'est l'absence de décideurs

    On entend souvent dire ceci, et c'est vrai. On le voit partout, on n'a pas formé une releve digne de ce nom. C'est bien de rajeunir les responsables, mais ces jeunes responsables sont ils capables de prendre les décisions difficiles? La plupart non.

    Comment faire a present?

  • #2
    importer des décideurs chinois héhéhé
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #3
      Comment faire a present?
      Partout dans les administrations et sans doute dans les postes de l'état , les jeunes sont encadrés par les anciens d'un certain âge mais comme une bonne partie de ces anciens expérimentés ont été libérés à la retraite par anticipation (c'est la gaffe du siècle faite par notre état) les choses seront plus délicates et difficiles quant à cet encadrement à moins qu'un rappel urgent des anciens qui ont été libérés avant l'âge de 60 ans se fasse dans l'immédiat .
      Dernière modification par ACAPULCO, 14 janvier 2017, 21h31.
      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
      (Paul Eluard)

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      • #4
        Le problème de l'Algérie est que son sommet et son leadership sont totalement pourris et corrompus. Cette "médiocrité" et cette "corruption" du leadership a ainsi infesté toutes les institutions de l'Etat.

        Le mafieux Bouteflika est non seulement un zombie totalement inapte, mais pire encore, il est un ignorant totalement incompétent. Même lorsqu'il était en bonne santé et que le pétrole coûtait plus de 80 dollars le baril, le mafieux Bouteflika n'avait rien fait pour moderniser l'Algérie et la rendre économiquement développée et compétitive.

        Plus de 17 ans après l'arrivée du mafieux Bouteflika au pouvoir, l'Algérie demeure très dépendante des revenus pétroliers et ses exportations demeurent dominées à 97% par les hydrocarbures.

        Pour pratiquer la chirurgie, on exige une formation solide de chirurgien. Pour piloter un avion de ligne, on exige une formation solide de pilote. Mais pour être président ou chef de gouvernement en Algérie, il n'y a aucune exigeance de compétences: n'importe quel ignorant incompétent peut occuper l'un de ces postes dès lors qu'il est un membre influent du cartel mafieux ANP/FLN.

        Un pays jeune comme l'Algérie a besoin d'un président hautement qualifié qui saura s'entourer de cadres et de conseillers très compétents et capables de mener les réformes nécessaires pour moderniser et développer l'Algérie.

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        • #5
          Le vrai probleme de l'Algérie c'est l'absence de décideurs
          Je pense que les décideurs ne manquent pas, se sont les compétences qui font défaut.
          L'Algerie depuis l’indépendance n'a eu aucun président (décideur) qui a fait l'université, et le pire de ces présidents; Bouteflika, le seul qui a eu la chance de gérer le pays avec beaucoup d'argent grace aux hydrocarbures (1000 milliards) et n'as pas fait grande-chose avec

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          • #6
            Abscence ? Non bien sur , meme un drabki a pu en devenir un . Ya plutot trop de decideur , l'algerien est un "decideur" dans l'ame , tu lui file un blouse de travail et deux trois clés et il te devient le pharaon de son epoque :22:
            plus serieux , tres peu son a la place qui leur revient ,

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            • #7
              Personnellement, je dirais que c'est moins une absence de décideurs qu'un grave déficit de valeurs morales et civiques. Les décideurs en place, à commencer par les premiers,c'est-à-dire ceux du sommet de la pyramide du pouvoir, ne jouent pas leur rôle dans le sens de l'intérêt général mais plutôt dans le sens de leur intérêt particulier en tant qu'individus ou de celui de leur groupe respectif de dirigeants.
              Chez eux, La décision dans le sens de l'intérêt particulier constitue une règle constante; par contre, celle dans le sens de l'intérêt général est variable ou occasionnelle. Il arrive, mais ce n'est pas fréquent, que les deux coïncident. Dans ce cas, les décideurs jouent leur rôle plus ou moins correctement. par contre, quand une décision est soit opposée soit indifférente (ou neutre) vis-à-vis de l'intérêt particulier du ou des décideur(s), la décision vient tard ou même ne vient jamais, surtout lorsque les bénéficiaires potentiels ne font pas suffisamment ou du tout pression sur eux.
              Comment mettre fin à cette situation dommageable pour tous et, surtout pour le pays et les générations futures, sauf apparemment pour les décideurs et leurs clientèles ?
              Deux conditions préalables paraissent indispensables:
              - Le but à poursuivre qui est est clair: établir dans les faits le primat du choix des décideurs à tous les niveaux et dans tous les domaines par les citoyens eux mêmes.
              - Les moyens à utiliser qui sont, quant à eux, multiples et doivent être dans tous les cas adaptés aux situations concrètes.
              La difficulté de réaliser ces conditions et le temps que cela exige, explique le choix désespérant et désespéré fait par une partie des personnes ayant acquis de compétences de sacrifier ces dernières sur l'autel de leur ambition d'ascension sociale, c'est-à-dire de leur intérêt particulier. Une autre partie des personnes compétentes, celles ayant fait le choix de servir l'intérêt général envers et contre tout, se voient par contre exclues des centres de décision, lorsqu'ils parviennent par chance ou par miracle à y entrer, ou bien empêchées dès le départ d'y accéder car ne correspondant pas aux profils des décideurs sans foi ni loi, donc forcément incompétents, qui monopolisent le pouvoir en Algérie.
              Dernière modification par Slimane53, 15 janvier 2017, 09h43.

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              • #8
                Quand vous avez un peuple, qui n’a absolument plus foi en ses dirigeants, il y aura systématiquement contestation ou indifférence par rapport à tout ce qui se décide en haut lieu.
                D’autre part, il ne faut pas oublier que le système emploi une méthode vieille comme le monde, consistant à faire entrer, de force (c'est-à-dire, en ne laissant aucune autre altérnative) le citoyen dans l’illégalité, de façon à le rendre hostile à toute réforme sérieuse. C’est comme les ripoux qui obligent le nouveau à entrer dans leur combine de manière à être certains que jamais, il ne lui viendrait à l’esprit de devenir un peu trop bavard.
                La différence entre cet exemple et celui du citoyen, c’est que ce dernier n’aura aucune envie de faire dans la dénonciation, tout simplement parce qu’il n y a personne auprès de qui il le ferait, ou encore par peur. Mais, il ne voudra plus perdre les avantages qu’il a acquis sous un système mafieux (ANSEJ, logements, promotions et postes importants) où l’Etat ferme carrément les yeux sur les agissements d’une bonne partie de sa population (parkingueurs, plagistes, mauvais payant en grand nombre …etc), cette manière d’agir qui dure depuis des années fait qu’une grande partie de la population s’opposera à un redressement du pays, la simple évocation de mots tels que « justice » « transparence » suffit à la rebuter.

                J’ai discuté avec un parkingueur qui avait voté boutef aux dernières élections, il m’a à sa façon très bien résumé la situation « boutef m’a laisser construire une barrak, je suis parkingueur et jamais les autorités ne sont venues me créer des problème, je paye pas l’électricité, alors pourquoi je voudrai d’un autre à la place de boutef ».

                Un autre, et je vous jure par le grand miséricordieux que ce que je vous raconte est la stricte vérité, il a fait la compagne de boutef et est un militant FLNiste, on s’est pris le bec lui et moi à une fête de mariage à Hussein Dey, et il m’a dit avec ses mots, « c’est le peuple qui a voté bouteflika » et devant mes moqueries et mes démentis repetés (puisque j’ai eu connaissance de bourrage d’urnes et d’intimidations aux bureaux de vote) il a commencer à jurer par dieu que c’était effectivement le peuple, comme j’insistait, il m’a dit « on a distribué des billets de 2000 DA aux jeunes et ils votaient Bouteflika ».

                … tout fier qu’il était.

                le problème ma chère Levant, c'est que la décripitude a atteint la moelle, le seul contre pouvoir qui pourrait remettre les choses dans l'ordre a été corrompu, de façon à ce que ce soit lui même qui constitu la plus grande force d'opposition à un réel changement positif.
                La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                • #9
                  Décideurs! certainement pas. Bons décideurs, sûrement.

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                  • #10
                    Bons décideurs, sûrement
                    Les décideurs existent et agissent dans l'ombre .Ils sont très forts et fructifient leurs fortunes quelque soit la situation économique du pays .Tout est bien organisé dans un semblant d'anarchie et de chaos général . Ils savent très bien ce qu'ils font
                    Dernière modification par ELKSOURI, 15 janvier 2017, 11h29.

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                    • #11
                      Bachi

                      importer des décideurs chinois héhéhé
                      Importer meme un president? Apres tout nous avons importé une équipe de foot et des kiwis, donc pourquoi pas un gouvernement importé aussi

                      Acapulco

                      Partout dans les administrations et sans doute dans les postes de l'état , les jeunes sont encadrés par les anciens d'un certain âge mais comme une bonne partie de ces anciens expérimentés ont été libérés à la retraite par anticipation (c'est la gaffe du siècle faite par notre état) les choses seront plus délicates et difficiles quant à cet encadrement à moins qu'un rappel urgent des anciens qui ont été libérés avant l'âge de 60 ans se fasse dans l'immédiat .
                      Franchement je n'ai jamais compris cet argumentaire. Pour moi, ces gens la ont failli dans leur responsabilité morale et professionnelle de former une releve digne de ce nom durant toutes ces decennies qu'ils ont passé en postes de responsabilité. Avoir ete forcés a quitter leurs postes a 70 - 80 ans (parce que personne ne veut sortir en retraite a 60 ans parmi les responsables) sans avoir rien fait de concret, juste dévaliser et ruiner, deja c'est une mauvaise chose en soi. Comment peut on vouloir les reinstituer? Houma sbeb khla'ha.

                      nassim

                      Un président hautement qualifié? Il est ou? On va l'importer? Et puis, une seule main n'applaudit pas. Les gens qui vont travailler avec lui, son équipe, on la pechera ou celle-la?

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                      • #12
                        Abdallah

                        Je pense que les décideurs ne manquent pas, se sont les compétences qui font défaut.
                        Ca dépend ce qu'on veut dire par "compétences". Moi je dirais que les compétences sont partout, mais finalement, les compétences ne servent a rien. Je te donne un exemple, notre diaspora, elle est constituée d'algeriens hautement qualifies et donc competents dans leurs domaines n'est ce pas? Eh bien elle a échoué en Algerie. Aucune "compétence" venue de l'étranger n'a réussit en Algérie, meme avec toute la bonne foi du monde. Que cette compétence soit algérienne ou non d'ailleurs. Ceci si on presume que les compétences formées en Algérie sont "inférieures" en qualité que les compétences formées a l'étranger.

                        Conclusion, les compétences, y'a que ca, mais elles sont inopérationnelles en Algérie, qu'elles soient formées ici ou ailleurs. Pourquoi? Parce que ce n'est pas une question de compétence ou les compétences clés font défaut. Pour moi la leadership est la compétence clé qui fait défaut (sujet du topic).

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                        • #13
                          très bon sujet de discussion, vanilla !

                          merci !

                          vanilla
                          Pour moi la leadership est la compétence clé qui fait défaut (sujet du topic)
                          tu as entièrement raison.

                          et comment peut-on définir cette notion de leadership ??

                          pour moi, un leadership, :
                          - c'est quelqu'un a dans l’âme un esprit architecte et stratège, qui soit claire dans sa vision, et dans ses propos,
                          - qui a acquis une certaine légitimité grâce à son savoir-faire, son savoir-être, sa probité...
                          - qui sait agir en rassembleur et en capitaine d'équipe qui sait s'entourer de personne très compétentes, et complémentaires pour agir de manière éclairée
                          - qui sait agit en leader, en faisant en sorte que les autres le suivent dans sa démarche, et ceci en donnant l'exemple et en agissant en premier, et jamais de façon autoritaire
                          - qui sait être un très bon communiquant qui soit à l'écoute active des autres, qui sait les motiver, leur donner un sens et une vision claire, et sait les convaincre et les pousser à donner les meilleurs d'eux même !

                          en gros, c'est ni la compétence et ni le manque de prise de décision qui est le problème chez nous, en algérie.

                          ce qui manque chez nous, c'est celui qui sait motiver et impliquer tous les algériens pour s'organiser et donner le mieux d'eux même !
                          Dernière modification par Pomaria, 17 janvier 2017, 13h29.
                          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                          Commentaire


                          • #14
                            Discus
                            Abscence ? Non bien sur , meme un drabki a pu en devenir un . Ya plutot trop de decideur , l'algerien est un "decideur" dans l'ame , tu lui file un blouse de travail et deux trois clés et il te devient le pharaon de son epoque
                            plus serieux , tres peu son a la place qui leur revient ,
                            Je suis de ton avis pour la mentalite de l'algérien lambda, tout algérien est "chef d'équipe", du coup, il n'y a aucune "équipe" (comme dans la blague).
                            Erradjoul el mounassib fil makan el mounassib, peut etre, mais quand tu n'as pas le choix, ca devient un luxe de mettre la personne qu'il faut dans la position qu'il faut non? Makan walou, sahra, kifah eddir?

                            Slimane53 et Risk
                            Bien que je sois d'accord avec vous sur l'etat lamentable de nos valeurs du sommet jusqu'a la moelle, je me dis qu'au final, tres peu de personnes font ce qu'ils font en etant convaincus qu'ils font du mal. Je ne sais pas, parfois je me dis que cette approche est peut etre contre-productive, je veux dire critiquer les responsables et le systeme pour leur corruption et dire que c'est eux qui ont amené le pays et la societe a ce stade. Je pense que le peuple a une grosse part de responsabilite aussi et il n'est pas aussi clean qu'il se donne l'air.

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                            • #15
                              Merci Pomaria!

                              ce qui manque chez nous, c'est celui qui sait motiver et impliquer tous les algériens pour s'organiser et donner le mieux d'eux même !
                              Tiens je n'avais pas pensé a ca! Moi j'etais plutot focalisée sur les personnes qui sont capables de prendre des décisions difficiles, quitte a devenir hais, tu sais le style de Maggie Thatcher. Mais ce que tu dis la est fort interessant en effet. Ca fait cruellement défaut, et tu sais quoi, je pense que c'est du a notre caractere algérien, c'est pas dans nos genes d'etre motivants, on prefere etre deprimant et demotivant

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