En Algérie, la présidente de l’association nationale « Femmes en communication », Mme Lahreche Nafissa, une des participantes au séminaire national d’Aïn Témouchent sur la promotion et la protection des droits de l’enfant, a présenté une communication portant sur la violence que subissent les femmes en Algérie.
Comme ailleurs dans le monde arabo-musulman, la femme algérienne n’est pas épargnée par la violence pour diverses raisons. En se basant sur les statistiques de la DGSN, la présidente rapporte que durant le 1er trimestre de l’année 2006, 1.762 femmes ont été victimes de la violence à des degrés divers.
Ainsi, l’on retrouve 1.113 femmes qui ont été passées à tabac, 53 ont subi des violences sexuelles, 6 malheureuses ont été carrément assassinées, 63 harcelées sexuellement alors que 527 ont été les victimes de mauvais traitements. La même intervenante révèlera à l’assistance un chiffre effarant bien que beaucoup d’entre les présents s’en doutaient un petit peu. Mme Lahrèche révèlera ainsi que pas moins de 10.000 filles ont été violées durant la décennie rouge ou ce qui est plus commodément appelé aujourd’hui la tragédie nationale. En moyenne, 50% des femmes tuées dans des circonstances « normales » sont imputées à leurs époux ou amis.
Ces violences ont généré des conséquences d’abord onéreuses et, ensuite, elles créent des situations néfastes, à l’image du vagabondage, la hausse de la criminalité, les maladies psychiatriques, mais aussi la prostitution. Concernant ce point précisément, il est loisible pour tout un chacun de constater que la prostitution est devenue un phénomène en vogue. Les « maux sociaux » sus-cités nécessitent une prise en charge de ces infortunées. Mais voilà, cette prise en charge revient très cher à l’Etat. Un véritable dilemme pour la société qui reste les bras croisés, se confinant à de simples constats.
Quant aux raisons qui induisent cette violence accrue contre la gente féminine, Mme Lahrèche cite, en premier lieu, la montée en puissance de l’extrémisme religieux s’inspirant des arrière-pensées culturelles régnant dans le monde arabo-musulman.
S’il est vrai qu’en Islam des règles ont été avancées pour régenter la vie sociale donc codifier la relation homme-femme, certains en ont profité pour utiliser, à leur manière, des préceptes de cette noble religion pour lui donner leur lecture et abuser de violence contre les femmes. Cet état de fait a contribué à la discrimination entre les deux sexes.
Deuxièmement, elle met en relief l’influence négative de certaines émissions de chaînes de télévision étrangères, plutôt spécialement occidentales, qui favorisent la bassesse morale.
Enfin et pour mieux lutter contre la violence contre la femme en Algérie, Mme Lahrèche préconise l’émancipation des femmes par la promotion des droits de l’Homme, le renforcement de la communication entre les femmes dans un cadre associatif et légal en soulignant le rôle de l’éducation à l’école, la maison et la société. Il est indispensable, selon elle, de mettre fin à la violence contre les femmes pour sauver les enfants de l’Algérie de demain.
Comme ailleurs dans le monde arabo-musulman, la femme algérienne n’est pas épargnée par la violence pour diverses raisons. En se basant sur les statistiques de la DGSN, la présidente rapporte que durant le 1er trimestre de l’année 2006, 1.762 femmes ont été victimes de la violence à des degrés divers.
Ainsi, l’on retrouve 1.113 femmes qui ont été passées à tabac, 53 ont subi des violences sexuelles, 6 malheureuses ont été carrément assassinées, 63 harcelées sexuellement alors que 527 ont été les victimes de mauvais traitements. La même intervenante révèlera à l’assistance un chiffre effarant bien que beaucoup d’entre les présents s’en doutaient un petit peu. Mme Lahrèche révèlera ainsi que pas moins de 10.000 filles ont été violées durant la décennie rouge ou ce qui est plus commodément appelé aujourd’hui la tragédie nationale. En moyenne, 50% des femmes tuées dans des circonstances « normales » sont imputées à leurs époux ou amis.
Ces violences ont généré des conséquences d’abord onéreuses et, ensuite, elles créent des situations néfastes, à l’image du vagabondage, la hausse de la criminalité, les maladies psychiatriques, mais aussi la prostitution. Concernant ce point précisément, il est loisible pour tout un chacun de constater que la prostitution est devenue un phénomène en vogue. Les « maux sociaux » sus-cités nécessitent une prise en charge de ces infortunées. Mais voilà, cette prise en charge revient très cher à l’Etat. Un véritable dilemme pour la société qui reste les bras croisés, se confinant à de simples constats.
Quant aux raisons qui induisent cette violence accrue contre la gente féminine, Mme Lahrèche cite, en premier lieu, la montée en puissance de l’extrémisme religieux s’inspirant des arrière-pensées culturelles régnant dans le monde arabo-musulman.
S’il est vrai qu’en Islam des règles ont été avancées pour régenter la vie sociale donc codifier la relation homme-femme, certains en ont profité pour utiliser, à leur manière, des préceptes de cette noble religion pour lui donner leur lecture et abuser de violence contre les femmes. Cet état de fait a contribué à la discrimination entre les deux sexes.
Deuxièmement, elle met en relief l’influence négative de certaines émissions de chaînes de télévision étrangères, plutôt spécialement occidentales, qui favorisent la bassesse morale.
Enfin et pour mieux lutter contre la violence contre la femme en Algérie, Mme Lahrèche préconise l’émancipation des femmes par la promotion des droits de l’Homme, le renforcement de la communication entre les femmes dans un cadre associatif et légal en soulignant le rôle de l’éducation à l’école, la maison et la société. Il est indispensable, selon elle, de mettre fin à la violence contre les femmes pour sauver les enfants de l’Algérie de demain.
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