Le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, estime que le vote doit être obligatoire.
« Il faut que le vote soit un devoir national. Il faut que le vote soit obligatoire en Algérie, afin que tout le peuple sorte et vote en force… », a déclaré Benyounès, ce matin à Alger, devant les candidats de son parti pour les élections législatives du 4 mai prochain.
Il a avancé, en guise d’argument, que « dans certains pays ayant des traditions dans la pratique démocratique, le vote est obligatoire. Nous devons parvenir (à ce stade) où le vote devient obligatoire pour que les Algériens choissent ceux qui vont les représenter à l’APN et au gouvernement…», a-t-il ajouté.
Le président du MPA n’a pas révélé la nature des sanctions qu’il souhaite infliger aux Algériens qui voient en l’abstention un moyen d’exprimer leur lassitude de ces figures qui détiennent le pouvoir depuis des lsutres et/ou animent la scène politique, avec un discours dépourvu d’idées.
S’il est vrai que le vote est obligatoire dans certains pays (Belgique, Australie...), le président du MPA oublie de signaler que les gouvernements des dits pays ont renoncé, il y a très longtemps, aux pratiques autoritaires, à la fraude et à l’utilisation des moyens de l’Etat dans les campagnes électorales.

Benyounès a omis également de dire, à ses candidats, que le système politique algérien demeure hostile au principe de la séparation des pouvoirs - élément primordial dans la mise en place d’une réelle démocratie- et que le Parlement n’a pas les moyens (ni la volonté) de contrôler l’Exécutif.
Farouk Djouadi
El Watan
« Il faut que le vote soit un devoir national. Il faut que le vote soit obligatoire en Algérie, afin que tout le peuple sorte et vote en force… », a déclaré Benyounès, ce matin à Alger, devant les candidats de son parti pour les élections législatives du 4 mai prochain.
Il a avancé, en guise d’argument, que « dans certains pays ayant des traditions dans la pratique démocratique, le vote est obligatoire. Nous devons parvenir (à ce stade) où le vote devient obligatoire pour que les Algériens choissent ceux qui vont les représenter à l’APN et au gouvernement…», a-t-il ajouté.
Le président du MPA n’a pas révélé la nature des sanctions qu’il souhaite infliger aux Algériens qui voient en l’abstention un moyen d’exprimer leur lassitude de ces figures qui détiennent le pouvoir depuis des lsutres et/ou animent la scène politique, avec un discours dépourvu d’idées.
S’il est vrai que le vote est obligatoire dans certains pays (Belgique, Australie...), le président du MPA oublie de signaler que les gouvernements des dits pays ont renoncé, il y a très longtemps, aux pratiques autoritaires, à la fraude et à l’utilisation des moyens de l’Etat dans les campagnes électorales.
Benyounès a omis également de dire, à ses candidats, que le système politique algérien demeure hostile au principe de la séparation des pouvoirs - élément primordial dans la mise en place d’une réelle démocratie- et que le Parlement n’a pas les moyens (ni la volonté) de contrôler l’Exécutif.
Farouk Djouadi
El Watan
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