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Amara Benyounès veut obliger les Algériens à aller voter
Ce n’est ne pas voter qui est anti-démocratique, j'estime que même si aucun des candidats ne me plait, je dois me rendre au bureau de vote et déposer un bulletin NUL. C'est un manque de civisme de ne pas aller voter !
J’ai toujours considéré qu’un scrutin avec une participation à 40% du corps électoral est un scrutin non représentatif voire anti-démocratique.
Mais, mais…. En Algérie, je me suis vite rendu compte que mon vote ne sert qu’à cautionner la mascarade, mon dernier déplacement au consulat (pour le vote !) remonte aux élections présidentielles de 99 ; ils ne me verront pas d’aussitôt.
Dans ce cas SAKO mets un bulletin nul mais vas voter!!!
Si au deuxième tour des présidentielles en France aucun ne me convient et ce sera certainement le cas, j'irai mettre un bulletin nul!
Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.
passons les déclarations honteuse de cet énergumène opportuniste, chittiste et traitre à la nation algérienne.
dans l'absolu, le boycotte est-t-il un acte anti-démocratique?
en somme, le sens de ce qu'est un citoyen place clairement l'algérien hors de ce statu.
parler de citoyenneté c'est reconnaître des devoirs (dont le vote, le service militaire ... ) et des droits (dont la liberté de la pensée)
à l'algérien, l'Etat renie ses droits mais le met face à ses "obligations".
en suite, parlons du citoyen, pour moi, c'est celui qui prend part à la vie active de sa société, qui contribue de quelque manière que ce soit au façonnement de la destinée de sa nation mais de manière positive.
le citoyen doit contribuer, financièrement, physiquement, intellectuellement à l’essor de sa nation, il doit faire part de son opinion, qu'il a forgé grace aux outils mis à sa disposition par l'Etat qu'il reconnait et dans lequel il se reconnait. l'enseignement, la liberté d'accès à l'information, liberté d'entreprendre, de peser sur l'économie, la société, l'avenir du pays ...
or, les algériens sont soit empêchés d'accomplir ces devoirs qui sont aussi et à la fois, des droits, soit dégoûtés de le faire ce qui est pareil à la différence que la barrière qui les bloquent est, elle, invisible.
quand les politiciens et hommes de pouvoirs algériens traitent le peuple comme ils traiteraient un imbécile, un ignorent, méttant toujours en avant son incompétence ou son incapacité à comprendre et assimiler une situation, remarquez le, tout les discours de nos politiques ont un ton moqueur, méprisant ou tout simplement paternel dans le meilleur des cas.
j'entend souvent à la radio chaine trois, des hauts cadres d'état avancer des chiffres à la virgule prés, une parfaite et totale maitrise des chiffres qui dénote d'un haut degrès de compétence, sauf que, les chiffres ne veulent rien dire sans un référentiel. avancer des chiffres, sans parler de leur représentativité en comparaison de par exemple, les chiffres chez d'autres pays, ou de ceux du dernier exercice, c'est user de tromperie pour duper l'auditeur (l'algérien) et lui donner l'impression que l’efficacité est de rigueur.
ceci n'est qu'un exemple pour démontrer que le pouvoir, renvoie systématiquement la plèbe à son statut d'ignare, de masse grossière et vulgaire qui ne demande qu'à se goinfrer en commentant de manière biaisée l'actualité polico-économico-sociale.
dans un registre plus noir, l'algérien contribue très faiblement, de façon irrégulière, et inégalement. ce que l'on nomme le contribuable honnête (IRGiste) ne représente pas plus de la moitié de la population active pourtant, l'autre catégorie, des businessmans à tout les niveau, du surfeur sur oued kniss jusqu'au revendeur de logements sociaux. d'autres, moins malins, se sont constitués en groupe de protection contre le vol et les casses de voiture, moyennant une modique somme poliment exigée... cette catégorie d'algériens, qui ne paient pas ses factures, les impôts, les taxes mais qui joui des mêmes droits que l'autre catégorie d'algériens "honnêtes" ou si non plus, est aux yeux de l'Etat celle des nécessiteux... ou peut être, des plus dangereux car tout le monde l'a compris, pour se faire entendre en algérien, il faut commettre un délit, ce qui va à l'encontre de cette catégorie de boeuf d'algériens, qui travaillent et paient pour voir ceux qui ne travaillent pais et ne payent rien tout rafler.
les gens construisent des maisons au milieu de cités, ils détournent les réseaux éléctrique, et attendent que leur dossier de logement aboutisse et en attendant, ils roulent dans les véhicules acquis grace au crédit ANSEJ...
ce sont ceux là qui porteront toujours et toujours un bouteflika ou un bouteflika bis à un énième mandat, car trop habitué à vivre dans l'opportunisme et dans l'absence totale d'institution et de justice fortes.
La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective
C'est ne pas voter qui est anti-démocratique, j'estime que même si aucun des candidats ne me plait, je doit me rendre au bureu de vote et déposer un bulletin NUL.
C'est un manque de civisme de ne pas aller voter!
En Algérie, des problèmes graves se posent à toutes les étapes du déroulement de chaque élection: pratiques mafieuses dans la sélection des candidats, fichier électoral manipulé à souhait par des groupes occultes, manœuvres frauduleuses au cours du vote et après, c'est-à-dire décompte des voix et établissement des résultats.
Conclusion: la garantie que mon vote d'algérien lambda n'est pas détourné (ex. Si je vote nul, je n'aurai jamais la garantie que ma voix ne sera pas attribuée frauduleusement à A. Benyounès) étant faible sinon nulle, l'attitude citoyenne consiste tout simplement à refuser de violer la loi en se faisant le complice passif de ceux qui la piétinent, autrement dit les groupes occultes tapis dans les rouages de l'Etat. Comment ? Il n'y malheureusement pas mille façons mais une seule, c'est de s'abstenir de voter aussi longtemps que les pouvoirs publics n'auront pas apporté les preuves qu'ils respectent tous les articles de la loi électorale qu'ils ont eux même élaboré.
le plus bizarre est que personne n'a eut d'etat d'ame et mis sur la place public la procedure du trafic des urnes par l'administration avec comme chef d'orchestre les walis gardiens du temple de cosa nostra
j'estime que même si aucun des candidats ne me plait, je doit me rendre au bureu de vote et déposer un bulletin NUL.
Sauf qu'en Algérie, ce n'est pas tant la crédibilité des candidats qui est mise en cause (quoique...), mais celle du processus électoral lui-même. Cela fait une sacrée différence !
ca m'arrive de ne pas voter quand je trouve tous les candidats de ma circonscription nuls...
et je tiens à garder ce choix de ne pas voter quand je ne veux pas voter.
ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
Cela m'étonnerais pas qu'un anti-démocrate comme cet individus soit attiré par des mesures anti-démocratiques appliquées par certain pays et inciter les décideurs à les appliquer en Algérie. Autant ne pas s'étonner également d'autres spécimens qui incitent à appliquer ce que fait l'Arabie Saoudite ou Daech.
Bref un non vote ou une forte abstention à un scrutin est déjà un avis fort exprimé sur les candidats proposés et/ou le système d'élection en général. Faut écouter cet avis et corriger les anomalies si l'on désire qu'il y ait plus de monde qui y croiront à la chose et participent à ces scrutins à l'avenir.
Je trouve que c'est une bonne idée si le vote NUL est bien comptabilisé.
Je suis convaincu que les voix exprimées ne sont pas volées en Algérie lors du vote. C'est l'abstention qui permet de faire parler des voix qui sont restées silencieuses...
Avec les représentants de partis qui suivent leurs voix à la trace dans chaque bureau de vote, c'est ceux qui s'abstiennent qui se retrouvent sans personne pour surveiller leur "non voix". Donc ne pas voter c'est anti démocratique à mon avis.
Surtout que le comble dans tout ça c'est que même avec 20% de participation le parlement siègera car la loi c'est la loi. A la limite je suis certain que les partis qui sont surs d'avoir 1 à 3 millions de voix (FLN, RND, TAJ/Hamas) espèrent au fin fond d'eux même que les gens ne votent pas parce qu'ils savent que ce ne sera pas les leurs, donc => plus de pouvoir pour eux...
Alryb
tu as l'air convaincu que les élections sont honnêtes.
difficile à digérer...
mais la votation à elle seule n'est que partie de l'élection. Les élections sont bcp plus que ce geste d'user des urnes. Il y a la campagne électorale, les moyens que chacun a de communiquer, de faire des meetings, etc...
et ca se prépare de loin.
Or on sait tous que chez nous errechem 7mida w la3ab 7mida
ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
Votez c'est le pire des affronts que l'on fait d’abord à soi même : cautionner des nullards qui jusque là ne sont d'aucune utilité , sinon se goinfrés des richesses du pays ( 40 millions par mois ) 30 fois le SMIG sans compter les accotés ! ...
Une honte aussi vis à vis de l'opinion internationale , au regard de qui l'Algérien (ne) vote pour élire une assemblée de tocards ! ...
Dernière modification par infinite1, 21 mars 2017, 20h43.
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