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La ministre de la Culture et Antar Zouabri

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  • La ministre de la Culture et Antar Zouabri

    Le vendredi 26 janvier 2007, les journalistes présents sur le plateau de la télévision nationale, pour assister à l’émission “Fawaçil” dont l’invitée était la première responsable de la culture furent pris à partie sans ménagement, sans retenue par cette dernière. Et l’on ne savait plus si le thème était “la culture arabe” ou “un solde de tout compte” avec la presse, notamment El Khabar.

    Bien entendu, je suis consciente que le fait ne mériterait pas qu’on le commente d’abord parce que cette ministre nous a habitués à s’exprimer avec fracas, y compris physiquement (17 avril 2006 lorsqu’elle avait secoué le directeur de l’urbanisme à Constantine) ensuite parce que parler d’elle peut ne pas lui déplaire selon la pensée de celui qui avait dit : “Parlez de moi en bien, parlez de mois en mal, mais parlez de moi.”

    Pourtant, j’évoquerai ce fait car la réaction inattendue et injustifiée de la ministre à l’égard de la presse laisse supposer que seul “parler d’elle en bien” lui fait plaisir.

    Ce fut le cas lorsque la presse écrite dont El Khabar — particulièrement ciblé par la ministre ce vendredi 26 janvier — avait une admiration sans limites pour Khalida Messaoudi et l’avait créée de toutes pièces. C’était il est vrai l’époque où Khalida Messaoudi écrivait : “L’apport des journalistes algériens a été énorme. Ils méritent vraiment qu’on leur rende hommage. Je suis bien placée pour affirmer que sans certains d’entre eux, nous n’aurions jamais pu faire passer l’ombre d’une idée. D’autres nous ont permis d’exister tout simplement. Ils ont pris des risques certains. Grâce à eux nous avons pu voler un peu de la parole confisquée... Les journalistes larbins du pouvoir continuaient à faire le silence sur les violences intégristes, tandis que ceux qui faisaient leur métier... risquaient à tout moment d’être interdits d’antenne” ( Une Algérienne debout pages 178-179. Entretiens avec Elizabeth Schemla - Flammarion). C’était Khalida Messaoudi en 1995.

    Vendredi, Khalida Toumi a oublié tout cela. Elle déteste la presse plurielle. En parfaite ingrate, elle a qualifié les journalistes de “négativistes”, de “fossoyeurs” qui avaient prédit la défaite de son président le 8 avril 2004, de destructeurs de toute action positive. La ministre qui rappelle chaque fois que l’occasion lui est offerte qu’elle est une excellente matheuse ne pourrait-elle donc pas comprendre que les moyens de l’Etat mis à la disposition du candidat-président additionnés à la décision de le coopter pour un deuxième mandat, ne pouvaient pas le conduire ailleurs qu’au palais d’El Mouradia ? C’est exactement ce qu’ont dit les journalistes, sont-ils des fossoyeurs ou de bons mateux ?

    Vendredi 26 janvier 2007, Khalida Toumi qui a renié Khalida Messaoudi s’est exprimée sur un plateau d’une télévision du “pouvoir” (pour reprendre son expression) pour insulter des journalistes qui lui ont permis d’exister alors que beaucoup parmi eux ont perdu la vie pour avoir écrit et dit “qu’ils soutenaient le combat de Khalida Messaoudi”. Quant à dire qu’elle ne craint pas la presse, elle qui s’est retrouvée face à Antar Zouabri “Quelle étrange comparaison !” Etrange, mais surtout que le regrettable dérapage que celui-ci !

    Pour autant il s’agissait tout de même d’un “scoop” car nous ignorions que Khalida Messaoudi “s’est retrouvée face à ce terroriste” ayant fait partie ainsi, des forces terrestres de l’ANP et du GIS qui avaient abattu le sinistre Zouabri ! N’importe quoi n’est-ce pas ?

    Et pourquoi d’ailleurs, Khalida Toumi parle-t-elle de ce passé anti-intégriste puisqu’elle appartient aujourd’hui au gouvernement chargé d’appliquer les textes de mise en œuvre de la charte sur la réconciliation et le pardon des terroristes-islamistes ? Elle est réconciliatrice et rien d’autre.

    Quant à dire qu’elle serait prête à mesurer sa popularité aux côtés des journalistes, moi je dis chiche : Que la ministre arpente donc les rues d’Alger ou celles de toute autre wilaya aux côtés de Mohamed Benchicou, Ali Djerri, Hakim Laâlam, Ali Dilem et elle aura tôt fait de ravaler son propos totalement irréfléchi et d’ores et déjà démenti par le nombre de lecteurs d’ El Khabarayant tenu à marquer leur solidarité. ( El Khabar29 janvier 2007) Bref ! la ministre de la Culture a également écrit (livre déjà cité page 131) : “Les dégâts de l’arabisation se font terriblement sentir. On a tué la philo, on a tué Darwin...”

    Qui donc défend la culture arabe aujourd’hui ? Khalida Toumi ! Et avec quel zèle ! Avec qui Khalida Toumi collabore- t-elle ? Avec son chef du gouvernement dont elle avait dit : “L’un des zélés du code de la famille Abdelaziz Belkhadem, artisan du deal FLN - FIS sous Chadli en 1991 et l’un des plus importants promoteurs du “dialogue” avec les intégristes est allé jusqu’à proposer l’assignation à résidence pour les femmes !” (page 101 livre déjà cité).

    Khalida Toumi a renié Khalida Messaoudi : C’est son droit et sa liberté. Ce n’est pas la responsabilité des journalistes qui ont compris que là où Khalida Toumi s’exprime le mieux et cerne parfaitement le secteur qu’elle a en charge c’est lorsqu’elle chante et danse en public, si l’on se réfère à la photo publiée dans El Khabar (27 janvier 2007) sous le titre “Chaba Khalida”.

    Vous l’aurez compris la culture chez nous s’exprime corporellement : en insultant les journalistes, en secouant tel un prunier un directeur, en dansant et en chantant. Elle est belle la culture ! Elle est au niveau des pas de danse exécutés par Khalida Toumi en public !

    Par Leila Aslaoui- Le Soir

  • #2
    Shame on her !

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    • #3
      la culture chez nous , s'arrête à la chanson !
      Mr NOUBAT

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      • #4
        noubat ,quand tu dit chonson tu parle de quoi exactement ??
        tu tombe je tombe car mane e mane
        après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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        • #5
          Il n'y a que le travail qui paye !

          Le Ministre Algérien qui m'a le plus déçu c'est justement Mme Khalida TOUMI.
          En effet, j'ai suivi l'action de cette dame quant elle était dans l'opposition (RCD) et, à en croire cette pérriode, je pensais que si jamais elle aurait fait partie un jour du pouvoir elle aurait fait l'éffet d'une bombe par son dynamisme et son action.

          Malheureusement depuis sa venue c'est la même routine et la même monotonie dans l'action : La culture se meure et nos monuments et sites historiques se délabrent.

          Je pense que tout responsable, ou plutôt tout homme ou toute femme, ne peut se faire valoir que par son travail tout en véhiculant des idée nouvelles, moderne et avant gardistes; Quoi de tout celà de la part de cette dame?

          Les journalistes peuvent, effectivement, donner un coup de main mais ne peuvent pas aller à l'encontre de l'opinions publiques et des faits.

          Jack LANG a quitté le ministère français de la culture depuis longue date mais il reste toujours une réference en la matière malgré le silence des journliste.

          C'est pourquoi je pense que si Mme Khalida TOUMI veut donner une leçon à nos journaliste elle n'a qu'à se mettre concrètement au travail !!
          Dernière modification par Fouad, 06 février 2007, 13h38.
          Le Sage

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          • #6
            donner des lecons
            elle est loin tres loin de d'etre en mesurer de faire la classe a qui que ce soit

            a force de retourner sa veste elle ne sais plus dans quelle sens la proter

            comme on dit chez nous "yetsak rebi irdhen i war thoughmass"

            elle a vite oublier qui a fait d'elle une femme "liberée" (je le met entre parenthese je me comprends) avant de rejoindre sa toure d'ivoire
            “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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            • #7
              Il faut d'abord voir qui a écrit l'article, c'est Mme Aslaoui que je respecte beaucoup. Je pense qu'elle a un compte a regler avec Khalida toumi parce qu'elle a choisi de rentrer dans le gouvernement de Bouteflika qu'elle déteste et c'est son droit. Jusqu'à preuve du contraire Mme Toumi quant elle etait dans l'opposition n'a jamais attaqué Mme Asloui quant elle était au gouvernement de Ghozali et de Ouyahia.
              Il ne faut oublié pas que Mme Toumi qui a beaucoup fait pour l'Algérie lors de la decennie noire où elle a été le fer de lance de la lutte contre l'intégrisme. Elle a été condamnée à mort à plusieurs reprises. Nonobstant que sa vie était en danger , elle n'a jamais quitté le pays et a priviligié la lutte.
              Actuellement elle fait du bon boulot pour la culture comme pour la préservation de l'archéologie et les arts et cela les spécialistes le lui reconnaissent. Quant à son ascension et son combat , elle ne le doit à personne , au contraire. Beaucoup dans un certain parti le lui doivent et on sent le vide depuis qu'elle l'a quitté.

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              • #8
                Que Mme Aslaoui soit l'auteur de l'article ne change absolument rien a une réalité indéniable


                Madame toumi na rien fais de plus que tout les algériens et algériennes pour l'Algérie qui ont vécues ce drame, des noms c'est pas ça qui manque pour parler de la résistance contre l'intégrisme chacun son arme chacun ses moyens comme nous tous et nous toutes elle a eus sa part du fardeau a porter comme nous tous elle a survécu ;qui n'était pas condamne a mort en Algérie durant ces années la aujourd’hui elle s’attaque au journalistes car elle oublis que si son combat de l’époque était connu de tous c’est grâce a eux , tous les autres combattant et résistants n’ont pas eus cette chance


                Quant au travail qu’elle réalise y a rien d’extraordinaire c’est normale il s’agit de la tache qui lui a était confier c’est sa mission,

                NB :quand un algérien voudra parler d’extraordinaire je crois que l’une de référence de se mot c’est bien (FEU) MONSIEUR BOUDIAF et bien sure d’autres qui ont sacrifier leurs vie pour cette terre qui nous est tous très chère l’ALGERIE

                on peu pas faire d'un âne un chevale de course
                Dernière modification par l'imprevisible, 06 février 2007, 15h41.
                “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                • #9
                  Ce qui se sont sacrifiés pour le pays ce sont ceux qui sont morts les armes à la main avant 62 pour l'indépendance et ceux qui sont sont mort ensuite pour le pays , afin qu'il ne tombe pas entre les mains des intégristes lors de la decennie noire. Aprés chacun à sa propre lecture de l'histoire et des événements du pays ,sa propre sensibilité politique et sa propre préférence
                  pour les hommes politiques. C'est juste un choix démocratique.

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                  • #10
                    Khalida Toumi calque son comportement sur celui de son nouveau mentor depuis que qalbet el vista, Boutef.
                    Elle fait de la politique spectacle et n'a aucun respect pour son entourage.
                    Les Mathematiques Sont La Poesie De La Science

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