@ Harrachi
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Moi, je sais que lorsque deux ou plusieurs langues ou dialectes évoluent, cohabitent ou voisinent sur un espace donnée, la/le plus élaboré(e), la/le plus perfectionné(e) ou évolué(e), celle/celui du groupe dominant qui détient le pouvoir agit sur les autres, influe sur elles/eux, déteint sur elles/eux.
Il y a là l'exemple du français sur l'arabe algérien pendant la colonisation. français qui a créolisé et déstructuré notre parler arabe, avec les conséquences fâcheuses et déplorables que l'on subies jusqu'à nos jours.
pour notre sujet, proprement dit, l'arabe en s'installant dans notre région, il y a bientôt 14 siècles s'est forcément d'abord installé dans les villes, dans les centres du pouvoir. et l'on sait que dans les villes en ces temps, c'est la langue punique qui était dominante et présente, au coté du latin et du grec dans quelques villes bien déterminées, citées dans les chroniques de l'époque et rapportées par ibn khaldoun. Quoi qu'il en soit les langues et dialectes échangent entre eux, interagissent cela va de soi. mais cela ne justifie pas, sans preuves entérinées par les spécialistes, que l'arabe que nous parlons est un dérivé ou a pour substrat le punique ou le berbère. c'est difficile de le croire sans confirmation par des spécialistes, linguistes surtout, et non pas céder aux pressions des linguistes et historiens amateurs autoproclamés.
Une élaboration et une explication plus détaillées seront les bienvenues et plus appréciées.
Puisque Harrachi m'a interpellé, qu'en pense-t-il de la théorie du fameux socle originel berbère inamovible et éternel comme l'océan dont je parle au poste 249 ?
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moi, j'ai dit: ... La darja arabe algérienne n'a pas de substrat Berbere...
Harrachi m'a rendu :Toute évolution régionale d'une langue est influncé par un substrat lorsque l'implantation se fait sur un espace déja occupé par d'autres langues. De l'autre côté, lorsque les formes linguistiques premières subsistent, leur évolution est elle aussi impregnée par le nouvel arrivant qui devient un superstrat. Le reste est question de degrès et de circonstances historiques.
Harrachi m'a rendu :Toute évolution régionale d'une langue est influncé par un substrat lorsque l'implantation se fait sur un espace déja occupé par d'autres langues. De l'autre côté, lorsque les formes linguistiques premières subsistent, leur évolution est elle aussi impregnée par le nouvel arrivant qui devient un superstrat. Le reste est question de degrès et de circonstances historiques.
Il y a là l'exemple du français sur l'arabe algérien pendant la colonisation. français qui a créolisé et déstructuré notre parler arabe, avec les conséquences fâcheuses et déplorables que l'on subies jusqu'à nos jours.
pour notre sujet, proprement dit, l'arabe en s'installant dans notre région, il y a bientôt 14 siècles s'est forcément d'abord installé dans les villes, dans les centres du pouvoir. et l'on sait que dans les villes en ces temps, c'est la langue punique qui était dominante et présente, au coté du latin et du grec dans quelques villes bien déterminées, citées dans les chroniques de l'époque et rapportées par ibn khaldoun. Quoi qu'il en soit les langues et dialectes échangent entre eux, interagissent cela va de soi. mais cela ne justifie pas, sans preuves entérinées par les spécialistes, que l'arabe que nous parlons est un dérivé ou a pour substrat le punique ou le berbère. c'est difficile de le croire sans confirmation par des spécialistes, linguistes surtout, et non pas céder aux pressions des linguistes et historiens amateurs autoproclamés.
Il existe deux groupes de dialectes arabes en Algérie et au Maghreb et non pas un seul, et chacun de ces deux groupes a pour origines deux formes d'arabe différentes et séparées de 400 ans.
Puisque Harrachi m'a interpellé, qu'en pense-t-il de la théorie du fameux socle originel berbère inamovible et éternel comme l'océan dont je parle au poste 249 ?
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