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Le régime cherche-t-il à protéger Abdelaziz Bouteflika ?

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  • #16
    >>>oui tout le monde sauf toi bien sûr.

    je ne suis pas inculte malheureusement ni escroc (heureusement pour mes parents). H'chicha comme on dit.

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    • #17
      Tony Blair a engagé son pays dans la dernière guerre du golfe contre la volonté du parlement et la majorité de la population britannique et c'est pas pour autant qu'il a été auditionné par la justice de son pays.
      Comparaison malheureuse Louali!!! Tes affirmations ne sont pas validées par un réferendum!
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #18
        oui tout le monde sauf toi bien sûr.
        Encore une fois parle pour toi, si tu te considère corompu que bien te fasse.

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        • #19
          Tiens bizarre l'Algérie est devenu fréquentabe grâce khalifa et moi qui croyez comme tout le monde que c'était l'avénement de Bouteflika en 1999.

          Lis bien ce que j'ai écris :

          C’est quand même en partie grâce à la médiatisation et au va est vient de la jet set français, italiennes, espagnoles sous l’ère Khalifa que cette Algérie pestiféré est redevenu fréquentable, et que le beau, jeune, et ambitieux Khalifa représentait comme un pays moderne dynamique et résolument tourné vers l’avenir et qu’en plus rien ne pouvait arrêter.
          Donc c'est grâce à Depardieu et à Deneuve les deux nouveaux amis de Khalifa que notre diplomatie à pris son envol.
          Arrête de tout mélanger qui te parle de diplomatie ?????? Moi je te parle de l'image en France et en Europe que Khalifa renvoyé en s'affichant avec les nababs du vieux continent et de la France en particulier.

          Grâce à un Khakifa qui ne s'est pas aligné deux mots dans une phrase et dans le quotien intellectuel ne dépasse pas celui d' un collégien.
          N'exagéré pas quand même on français était tout à fait normal. A Canal plus et dans les médias français il avait fait bonne impression.

          Un Khalifa que toute la presse qualifie d'inculte et d'escroc.
          Oui juste après l'éclatement du scandale c'est vrai que la presse ne l'a pas épargné. Mais dit moi ou était la presse avant que le scandale n’éclate, elle dormait ? Pourquoi ne c'est elle jamais posé la question sur cet homme passé milliardaire du jour au lendemain.

          Protégé par la puissante police anglaise il a peur de nos poliiciers où de leur tueur à gage.
          C’est normal il détient des secrets qui vont en faire valser plus d’un donc c’est normal qu’il se réfugie en Angleterre il sait que nos policiers et nos tueurs sont des amateurs face à la police anglaise.

          Comment il a fait pour s'enrichir en Algérie c'est trés facile quant on crée un banque avec un crédit Bdl que l'on débauche son personnel . Que l'on corrompe tous directeurs des Entreprises public pour qu'ils mettent tous l'argent de l'Etat dans la banque , idem pour les entreprises privées et tous les pauvres épargnants avec des taux surpérieur à ceux des banques publiques, c'est facile de s'enrichir et d'être milliardaire avec l'argent des autres au bout d'une année. Voilà c'est tout et c'est simple dans un pays gangréné par la corruption, où l'on peut acheter tout le monde.
          Tu sais logiquement comme moi que c'est absolument faux Khalifa n'est pas devenu milliardaire après la création de sa banque mais il l'était déjà avant. Pour info je te signale qu'on achète pas une quinzaine d'avions du jour au lendemain on fonde pas une chaîne de télé, on met pas sur pied une des plus grande banque du pays en un temps record, et que l'on sponsorise à droite et gauche, et que l'on commande pas 2 ou 3 ferries juste avec un crédit. Pour avoir un crédit même les multi milliardaires du golfe doivent déposer des garantis sur leurs biens. Elle est trop simpliste ton explication pour être réaliste tu crois qu'il suffit de toquer à la première banque que tu trouves et de leur dire: "Bonjour Mr je veux X milliards de dollars" Et qu'en plus tu crois qu'on va te les donner gentiment sans rien en échange, si c'est vrai dit moi ou je peux trouver cette banque ça m'intéresse. Franchement c'est de la science fiction ton truc, arrête de faire le naïf même un gamin de 5ans te dirait que tu te fous de lui.

          Je te le redis encore une fois Khalifa était déjà milliardaire avant de faire tous ses projets et non avant alors stp n'essaie pas d'inventer des trucs qui n'existent pas.

          Allons y je rentre dans ton intox et poussons la chose jusqu'à la folie et à l'invraisemblable et disons même que tu as raison comment expliques tu que l'état et les autorités financières soit restés aussi longtemps sans rien faire ???? Encore une question simple que bizarrement aucun journal n'a évoquée ?????

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          • #20
            On peut citer tous les noms des Généraux en retraite où en activité si l'on veut sauf qu'il n'y a pas de preuve et que se ne sont pas eux qui allait chercher l'argent dans des sacs noirs à la caisse principale de la banque Khalifa à Chéraga ni leur chauffeur aussi . Et ils ne figuraient pas aussi dans l'acte notarié de la création de la Banque et encore moins dans celle d'antinéa où Aigle Azur qui ne connait Nezzar que de Nom comme tout le monde. En ce moment se sont uniquement les civiles qui passent devant les tribunaux pour malversation et détournement de bien de l'Etat et en aucun moment ils ne les ont citer.
            Non mais franchement faux arrêter comme si Pablo Escobar allait prendre son jet privé partir sur les îles Kayman et signer de sa propre main l'acte de création de sa société écran pour blanchir l’argent de la drogue mais franchement soit logique un peu. Tu crois vraiment que nos généraux et leur complices sont cons à ce point la ??????????? Ils ont des hommes de main qu’ils payent très bien et qui savent les risques qu'ils prennent. Au cas ou le bateau viendrait à couler vaut mieux fermer sa gueule passer 10 ou 15 ans dans les geôles de l'état et toucher une prime de tôle à la sortie que de se voir mystérieusement mourir dans un accident de la route, ou voir ses proches disparaîtrent devant ses yeux.

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            • #21
              Si l'Algérie était une démocratie, je me poserais des questions mais elle est encore loin de l'être. Il ne faut donc pas s'étonner de tels agissements !
              La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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              • #22
                j'aimerai bien connaitre un pays au monde où l'on traine en justice le frére d'un président en exercice.

                pas dans n'importe quel pays mais seulement les pays démocratiques :

                Israel pour ne citer qu'elle ou le président est contraint à la démission, les Etats Unis Nixon, Clinton et d'autres président, la Belgique l'un des fils du roi...
                Bien heureux ceux qui partagent avec un prochain le poids de la vie.
                La voix du sang crie vengeance

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                • #23
                  En France , pas le frère , mais le fils de Mitterand avait eu des démêlés avec la justice !
                  Oui je me rappelle quand Jean Christophe Mitterand le fils de l'ancien président français avait eu des démelés avec la justice française mais cela s'est passé bien des années aprés la mort de son pére. Il faut reconnaitre qu'il avait trempé dans une sale affaire de trafic d'armes à destination de l'Angola alors qui dirigeait la cellule Afrique de l'Elysée. Cette affaire a fait scandale à l'époque et on l'avait appelée Angolagate.

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                  • #24
                    Le régime cherche-t-il à protéger Abdelaziz Bouteflika ?

                    Je suis confus là !!!

                    Beh le regime c'est Boutef !!!! le moindre qu' il puisse faire c'est de se proteger lui meme! sinon comment devrait il expliquer aux citoyens qu' il est là pour les proteger

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                    • #25
                      Envoyé par Louali
                      Personnellement j'aimerai bien connaitre un pays au monde où l'on traine en justice le frére d'un président en exercice.
                      Les pays nordiques par exemple. En Suède, les ministres paient presque tout de leur poches. Le moindre abus des biens de l'état est sanctionné par un limogeage.

                      Je pense que le frère de Bouteflika et Larbi Belkheir devaient être appellés à témoigner. Ils étaient très proches de Rafik Khalifa et la justice ne pouvait se passait de leur témoignages à moins d'avoir reçu l'ordre de laisser les proches de Bouteflika tranquilles.

                      Le scandale Khalifa n'est pas une banale petite affaire à bâcler. Ce sont 2 milliards de dollars partis en fumée et des milliers d'algériens trompés. On a l'impression que la justice a encore une fois été sacrifiée au profit des décideurs dont Bouteflika fait partie.

                      Il n'est pas étonnant qu'une majorité d'algériens ne font pas confiance aux institutions, y compris la justice. Un pays solide se construit autour d'une justice forte. Personne ne doit être au dessus de la justice.

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                      • #26
                        Rafic Khalifa : ''le président Bouteflika veut ma peau''

                        EXCLUSIF LE FIGARO

                        Réfugié à Londres, l’ancien patron du groupe algérien Khalifa s’explique sur ses relations avec Alger et dénonce le procès de ses anciennes sociétés qui se tient à Blida, dans un entretien à paraître mercredi dans Le Figaro.

                        LE FIGARO – L’empire que vous avez créé en quelques mois en 1997 s’est effondré comme un château de cartes en quelques jours en 2003. Pourquoi cette chute?

                        Rafic KHALIFA – À la sortie de l’insurrection islamiste, l’Algérie était prête pour la conquête de l’Ouest. Il n’y avait rien, tout était à faire. L’empire est né avec un investissement initial de 10 millions d’euros. Il s’est écroulé à la suite d’un complot politique orchestré par le président Bouteflika. Nos relations n’étaient pas bonnes lorsqu’il est arrivé au pouvoir en 1999, mais elles se sont arrangées. On est devenus amis par la force des choses pour le bien de l’Algérie.

                        Des personnalités sont intervenues pour sceller la paix. La difficulté est venue de l’impossibilité de travailler avec lui, car il change d’avis en permanence. Tous ses premiers ministres le savent. Chirac aussi a pu s’en rendre compte avec son projet de traité d’amitié qui lui a valu en fin de compte des insultes du président algérien.

                        Vous avez travaillé pour la présidence?

                        Les carences de l’Algérie étaient telles que le groupe devait se substituer à l’État. Nous étions obligés d’assumer des responsabilités qui en principe ne nous concernaient pas. On subventionnait un nombre invraisemblable d’institutions. On a même financé le ministère des Finances. Les demandes affluaient de partout. Abdelaziz Bouteflika m’a demandé de l’aide à propos de plusieurs dossiers, comme des contrats d’achat d’armes à l’étranger, d’achat de voitures blindées sur recommandation en Israël ou des questions d’image et de communication aux États-Unis. Le problème est qu’il ne tient pas sa parole. Il peut dire une chose et son contraire, au risque de se griller dans le monde des affaires, en particulier chez les Anglo-Saxons.

                        La chute de Khalifa serait le simple résultat d’une incompatibilité d’humeur?

                        Un conflit de personnes peut déboucher sur une guerre. Bouteflika voulait ma peau et a demandé à Chirac de l’aider. J’ai compris en septembre 2002 que le vent avait tourné avec la distribution à la presse française d’un rapport de la DGSE consacré à mon groupe. La divulgation délibérée de ce «document» a semé le trouble parmi mes partenaires commerciaux. Dans le même temps, mes difficultés ont commencé en Algérie. Ils essayaient de bloquer le groupe avec des méthodes mafieuses et barbouzardes. Puis, j’ai été «flingué» officiellement le 3 mars 2003, le jour de l’arrivée triomphale de Chirac en Algérie.

                        L’affaire a-t-elle une dimension politique?

                        Certainement. J’étais en désaccord avec Bouteflika sur le fonctionnement du pays. Et lui ne supportait pas ma puissance économique. Il pense que l’Algérie lui appartient. L’Algérie n’appartient à personne, mais personne n’a le courage de lui dire. C’est trop dangereux. Bouteflika était convaincu que je voulais sa place. Il s’était mis dans la tête que l’armée me présentait comme un recours et un gage de stabilité… Il reste que la justice algérienne vous juge pour escroquerie.

                        Ce procès est une production hollywoodienne avec Bouteflika dans le rôle du producteur et du réalisateur. Il signe même les cascades. On parle de faillite alors qu’il n’y a pas eu de faillite; on explique que j’ai monté une banque avec une hypothèque truquée de maison familiale; on affirme que la banque prenait les intérêts des boîtes publiques pour les virer sur les comptes des PDG. La banque avait 7.000 employés. Elle représentait American Express, MasterCard, Western Union, et du jour au lendemain on affirme que tout était bidon. C’est une mascarade. Demain, ils vont m’accuser d’avoir volé la Joconde. Le procès n’a d’autre but que de marteler que je suis le plus grand escroc de la planète.

                        Pourquoi ne pas vous défendre en Algérie?

                        Vous rigolez! Ce pays est une dictature, une république bananière où le président concentre les pouvoirs.

                        Le dossier jugé en Algérie a-t-il été nettoyé de noms «sensibles»?

                        C’est une certitude. La chambre d’accusation a, par exemple, escamoté le dossier de l’agence de Koléa de ma banque pour une raison simple : l’actuel ministre de la Justice, Tayeb Belaïz, y détenait un compte avec un crédit bancaire. Il a été effacé car cela aurait fait mauvais genre. Je pense que le ministre de la justice a eu peur que son nom apparaisse.

                        Des listes de personnalités impliquées dans le scandale circulent. En les protégeant par votre silence, ne participez-vous pas à ce que vous appelez une «mascarade»?

                        Je n’ai pas de liste mais je connais les noms de quelques-uns de mes clients. Je n’ai aucun deal avec le pouvoir. Les autorités ne ménagent pas leurs efforts pour m’avoir: ils ont proposé aux Britanniques des champs pétroliers en échange de mon extradition, mais ça ne marche pas, car les dossiers sont fabriqués.

                        Aviez-vous beaucoup d’amis dans les cercles influents d’Alger?


                        Je connaissais tout le monde. J’ai connu le général Larbi Belkheir dans le cadre de mon travail. Il était le chef de cabinet du président. On parlait de l’Algérie et de la m… dans laquelle était l’Algérie.

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                        • #27
                          Par écrit sur papier libre, sur document officiel ou par téléphone
                          Le jour d'Algérie : Il faut toujours entendre les deux sons de cloche et faisant confiance à notre justice Algérienne.

                          Khalifa : «Vous êtes tenu d’exécuter mes ordres !»
                          «Enfin, un écrit a retenu, particulièrement, notre attention : il s’agit d’une lettre datée du 25 novembre 2001, signée du même P-DG, R.A. Khalifa et adressée à l’agence les Abattoirs à l’attention du chef d’agence», est-il écrit sur le rapport d’expertise effectuée par l’expert Hamid Foufa, dont nous disposons d’une copie.

                          Rafik Abdelmoumen Khalifa a adressé cette lettre au chef de l’agence Khalifa Bank des Abattoirs parce que ce dernier a refusé de remettre des fonds au P-DG sur simple présententation d’un bout de papier. Ce chef d’agence a refusé, par là, de cautionner des infractions à la loi. Un comportement très apprécié par l’expert Hamid Foufa qui, lors de l’audience de la matinée d’hier, au tribunal criminel près la cour de Blida a lancé à l’adresse du tribunal : «Je tiens, et c’est ma conscience qui me le dicte, d’attirer l’attention sur le comportement d’un chef d’agence qui a refusé d’exécuter les ordres de Rafik Abdelmoumen Khalifa, dont l’exécution entraîne des infractions à la loi. Rafik Abdelmoumen Khalifa remettait de petits bouts de papier, en tous genres, parfois bien écrits, parfois sur des feuilles d’agenda, sur lesquelles sont mentionnées des sommes à remettre aux personnes qu’il délègue pour les récupérer», souligne cet expert qui déclarera que cette façon de faire «est devenue du folklore», insistant sur le caractère illégal de ce comportement puisque ces retraits ont eu lieu sans écritures bancaires comme le stipule la loi.

                          Par cette lettre, Rafik Abdelmoumen Khalifa a reconnu être l’ordonnateur de ces retraits d’argent de façon illégale et semble déterminé à poursuivre dans cette voie en écrivant, dans cette correspondance adressée au chef de l’agence Khalifa Bank des Abattoirs, que celui-ci est tenu d’exécuter ses ordres (remise des fonds) même sur instruction par téléphone. Certains d’entre les personnes qu’il envoyait pour récupérer cet argent de plusieurs agences de sa banque pourraient l’avoir fait par peur de perdre leur poste. «Ils pourraient avoir peur de perdre leur emploi, c’est le P-DG, mais tout ce que je leur reproche, et c’est là un avis personnel : c’est qu’ils n’ont pas alerté qui de droit», explique l’expert Hamid Foufa. Rafik Abdelmoumen Khalifa a, de cette façon, amassé plus de 327 milliards de centimes de la caisse principale de Khalifa Bank et près de 110 milliards de centimes de plusieurs agences de cette agence, en dinars et en contre-valeur en devises, comme «argent de poche». Cet argent est à l’origine du trou financier causé par le «pompage» par Rafik Abdelmoumen Khalifa de cette caisse principale et de plusieurs agences.

                          M. Abi

                          Rappel à l’ordre

                          J’étais informé par les agents de sécurité désignés par mes soins pour le transport de fonds vers la caisse principale, que vous contestez souvent mes ordres signés sur papier libre et par ailleurs, vous exigez que l’ordre de transfert soit rédigé sur un document officiel de la banque.

                          Je vous rappelle à cet effet que vous êtes à la disposition de la banque et qu’en ma qualité de président du conseil d’administration et président-directeur général, vous êtes tenu d’exécuter mes ordres tels qu’ils soient (par écrit, sur papier libre, sur document officiel de la banque ou par téléphone).

                          Je vous donne aussi l’ordre de faciliter la tâche à toute personne désignée, munie d’un ordre signé par mes soins, pour accomplir cette mission.

                          Ceci étant, vous êtes tenu également de ne pas mobiliser les fonds au niveau de votre agence et respecter l’encaissement autorisé par la direction générale (encaisse autorisée de 1.500.000 DA, un million cinq cent mille dinars).

                          Il n’est pas nécessaire de vous rappeler qu’à l’avenir, ce genre d’incidents ne doit plus se reproduire, faute de quoi des sanctions à votre encontre seront prises par la direction.

                          Salutations

                          Signé le P-DG R. A. Khalifa

                          Fac-similé de la lettre

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                          • #28
                            Un autre son de cloche intéressant ou il est dit que des pièces à conviction ont été tout simplement brulés à l'agence d'oran. Auteur de l'infraction et qui reconnait en plus son forfait le liquidateur. Mais qui veut-on protéger ? Pourquoi Mme le juge zappe ces chapitres où tout le monde sait qu'un simple bout de papier est une trace et certains bout de paipie réprésentent des milliards ?
                            Pourquoi Mme le juge omet de pousser plus loin ?
                            C'est quoi cette limite rouge au dela de laquelle, il ne faut pas s'aventurer ?

                            Elle est où la justice dans ces cas là ?
                            S’il est de loin celui dont les plaidoiries sont constellées de chiffres à donner le tournis à plus d’un, le procès El Khalifa Bank, qui se poursuit pour la quatrième semaine consécutive au tribunal criminel de Blida, reste singulièrement aussi celui qui aura jusque-là opéré des zappings surprenants sur des révélations cardinales et des attitudes pour le moins énigmatiques. Étonnement en effet, le tribunal s’est montré peu soucieux de ce que le liquidateur, Moncef Badsi, pouvait avouer avoir fait ou ordonné, comme par exemple brûler toute la documentation de l’agence d’Oran d’El Khalifa Bank.
                            Sofiane Aït Iflis Alger (Le Soir) - Il ne tombe pas dans l’entendement du commun des citoyens que des tonnes de documents bancaires soient brûlées par la seule et unique crainte du faux. Il y a d’innombrables possibilités de protéger contre l’altération une documentation tout en la préservant. A plus forte raison quand cette même documentation intéresse une banque non seulement à la banqueroute déclarée mais aussi au menu d’un gros scandale financier. Pourtant lorsque Badsi convoquait la crainte du faux pour expliquer “l’autodafé” qu’il a ordonné, le tribunal n’a pas trouvé matière à allonger l’interrogation. Une attitude pour le moins qu’on puisse dire surprenante. Car, de l’avis de nombreux observateurs, la juge aurait dû au moins questionner Badsi sur sa compétence à statuer sur le vrai et le faux ou s’il a vérifié que les piles de documents dévorées par le feu dans une décharge publique à Oran n’étaient d’aucun intérêt pour la justice et, donc, l’éclatement de toute la vérité sur l’affaire El Khalifa Bank. La juge s’est comportée comme si faire disparaître définitivement autant de documents intégrait l’ordre normal des choses. Ceci alors que d’aucuns, observateurs et analystes, estiment qu’il est déraisonnable de ne pas examiner l’ordre d’incinérer lesdits documents en termes de tenants et aboutissants éventuels. Car, après coup, il n’est pas interdit de poser la question de savoir si le geste du liquidateur est véritablement innocent. Qui pourrait, en effet, certifier que des pièces compromettantes impliquant des puissants du moment ne sont pas parties en fumée ? L’interrogation est légitime. D’autant plus légitime que le liquidateur auteur de l’ordre de brûler toute la documentation d’El Khalifa Bank, agence d’Oran, a eu d’autres gestes légers, comme par exemple de déchirer une note de traitement que lui présentait un jour le commissaire divisionnaire, Foudad, un des accusés dans l’affaire El Khalifa Bank. Badsi a reconnu devant le tribunal avoir commis l’acte justifiant que ce que Foudad lui a présenté était “un document non signé, non daté et sans cachet”. Mais quand bien même le document soit “un torchon”, pour reprendre le terme de Badsi, devait-il le détruire ? Une autre question que le tribunal ne lui a pas posée. Le liquidateur est manifesté énigmatique y compris dans son déplacement dans la capitale anglaise, Londres, où il a rencontré Rafik Abdelmoumen Khalifa. Il n’a rien dévoilé de la teneur des entretiens qu’il a eus avec l’ancien patron du groupe Khalifa. Il n’a pas eu à le faire, puisque même autour de ce séjour londonien, le tribunal n’a pas trop demandé à savoir. Voilà encore qui ajoute à l’énigme Badsi. S. A. I.
                            Le soir d'algérie.

                            Aie Aie, voilà comment s'oriente le procès...

                            Commentaire


                            • #29
                              Louali
                              j'aimerai bien connaitre un pays au monde où l'on traine en justice le frére d'un président en exercice.
                              .................................................. ..................................................
                              Le CANADA, Les États-Unis pour n'en citer que quelques uns.

                              Jean Chrétien premier ministre du Canada dans l'affaire des commandites
                              Bill Clinton dans l'affaire de Monica Lewinsky
                              Le président d'Israel Moshé Katzav dans l'affaire d' harcélement sexuel
                              Dernière modification par naouas, 07 février 2007, 10h34.

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                              • #30
                                La ligne rouge c'est Bouteflika car c'est lui le voleur dans l'Affaire Khalifa et comme c'est lui le Premier Magistrat du Pays , Madame la Présidente du tribunal criminelle de Blida n'est pas habilitée de l'auditionner comme dans la plupart des démocraties. C'est dur d'être Président dans notre pays car même quant un simple planton oublie le soir de fermer les portes d'une entreprise éthatique et qu'il y a eu vol entretemps le responsable et le coupable c'est Boutef. On a toujours cette mentalité d'assisté et le Zaimisme où tout est concentré sur le Chef même quant il délégue ses pouvoirs et il prône la déconcentration et la décentralisation. Même aussi quant Khalifa dans ses interview le disculpe et déclare qu'il n'était pas associé à Boutef et qu'il ne lui a pas remis un sac noir plein d'argent vous trouvez quant même à redire et à croire qu'il y a anguille sous roche en vous disant que c'est pas normal et que peut être il l'a donné de l'argent sale à son responsable de sa protection rapprochée où à son Directeur de Cabinet Larbi, Belkheir. C'est vrai qu'en ce moment nous avons une équipe d'association de malfaiteurs et de voleurs porentiels sans scrupules et sans foi ni loi au niveau de la Présidence.
                                C'est vrai aussi que Khalifa c'était l'un de nos meilleurs citoyens et le meilleur capitaine d'industrie que l'Algérie a connu depuis 1962. Voilà cela fera plaisir à ses supporteurs et à ceux qui croivent qu'il est innocent comme essaye de le faire la presse française et El Djazira. En Algérie il n'y a que les dirigeants et les Généraux qui volent le reste ne sont tous que des victimes du systéme et si ils l'ont fait ils n'ont pris que des miettes même si c'est des milliards.
                                Pauvre Algérie , avec une mentalité pareille on a encore pour mille ans pour nous redresser et j dis cela avec beaucoup de resérve. Il est difficile à vivre avec les humains, car il est difficile de se taire.

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