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Le nombre de librairies en Algérie ne dépasse pas…les 40

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  • Le nombre de librairies en Algérie ne dépasse pas…les 40

    Le nombre de librairies en Algérie «ne dépasserait pas les 40» à l’échelle nationale. C’est ce qu’a affirmé Hassan Bendif, directeur général du Centre national du livre (CNL) lors du lancement d’une formation au profit des libraires, organisée durant le week-end.

    Ce chiffre ahurissant renseigne sur le peu d’intérêt accordé à la lecture dans le pays. M. Bendif a expliqué que «les librairies professionnelles sont celles dont 70% de leurs rentrées d’argent proviennent de la vente des ouvrages». Les kiosques et autres magasins, qui commercialisent occasionnellement des livres, ne sont pas inclus dans le décompte.

    S’il est de notoriété publique que le nombre de librairies est dérisoire dans notre pays, on ne pouvait toutefois imaginer qu’il est d’une moyenne de moins d’une librairie par wilaya. A titre comparatif, le Syndicat de la librairie française (SLF) a indiqué, l’année passée, qu’il y avait 25 000 points de vente de livres en France, dont 15 000 exercent une activité régulière.

    Certaines wilayas du pays ne disposent pas de la moindre librairie. La majorité sont, par contre, concentrées au niveau des grandes villes comme Alger, Oran ou Constantine. Certaines librairies de la capitale n’ont survécu que grâce à la ténacité de leurs gérants et propriétaires. Selon plusieurs d’entre eux, le déclin de l’activité est du à un déficit en matière de soutien des autorités, voire carrément à l’absence d’une politique du livre et de la lecture dans notre pays.

    Elyas Nour
    Algérie Focus
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    il y en a très peu, effectivement.
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #3
      Une ombre sombre au bouteflekisme

      les dernieres ont ete transformees par les heritiers des proprietaires en infame gargote

      a regretter la sned ...
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        Le nombre de librairies en Algérie est en effet dérisoire. Ceci dénote de la place donnée au savoir et à la culture dans notre pays.
        C'est fort regrettable mais un peuple instruit et cultivé serait potentiellement "dangereux" pour certains de nos dirigeants...
        N'est jamais déçu celui qui s'attend au pire !

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        • #5
          Le nombre de librairies en Algérie ne dépasse pas…les 40


          Ce chiffre est fort probable , empierrement j'ai lus relevé de statistiques qui donne la moyenne de lecture et par personne dans le monde voila le classement :

          - En premier la Russie avec 11 livre par personne et par ans , suivie de l’Angleterre 7 livres , la France et les USA 6 livres pour ne citer que les taux les plus élevés , tandis que les pays ou on lis le moins tenez vous bien c'est les pays "arabes" et musulman avec un quart de page par personne en moyenne annuelle .

          Je ne sais pas si ceux qui ont dresser ces statistiques l'on fait sciemment , ou c'est la réalité ; encore faut-il savoir quelle genre de lecture prisée par ces derniers ? ...

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          • #6
            Rien d'etonnant, les pays arabes ont un siècle de retard sur le monde.
            Et ça arrange bien ce pouvoir d'avoir un peuple ignorant et non cultivé.
            "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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            • #7
              Je ne sais pas si ceux qui ont dresser ces statistiques l'on fait sciemment, ou c'est la réalité ; encore faut-il savoir quel genre de lecture prisée par ces derniers ?
              C’est la triste vérité malheureusement, le peu de livres que les arabes lisent sont des livres religieux !

              Un monde de légendes et de croyances métaphysiques..

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              • #8
                Le nombre cité est en effet très bas et il serait extrêmement grave s'il est vrai. Seulement 40 librairies pour 40 millions d'habitants, soit une moyenne de 1 librairie pour 1 million d'habitants, serait une véritable catastrophe pour notre pays sachant que l'économie du 21e siècle est basée sur le savoir.

                Mais est-t-on sûr que le nombre cité par Hassan Bendif est fiable? Perso, je pense que le nombre avancé est fictif et qu'il y a certainement bien plus de librairies en Algérie.

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                • #9
                  40 c'est un chiffre qui relève de la caricature! A Tizi on vient juste de faire le décompte avec quelques amis et on est arrivé au chiffre de 18!
                  "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                  • #10



                    voici une petite librairie

                    nous n avons malheureusement que des papeteries pompeusement nommees librairie
                    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                    • #11
                      les pays ou on lis le moins tenez vous bien c'est les pays "arabes" et musulman avec un quart de page par personne en moyenne annuelle
                      Source ?

                      Des statistiques donnent L'Égypte, l'Arabie Saoudite, la Turquie ou l'Indonésie au-dessus des États-Unis, du Japon ou de l'Italie en matière de lecture

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                      • #12
                        La source fournie par Benyoucef compare également la consommation des médias dans le monde : "... certains pays ayant obtenus les scores les plus faibles en matière de lecture hebdomadaire, se retrouvent être les plus gros consommateurs de TV, radio et internet".
                        N'est jamais déçu celui qui s'attend au pire !

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                        • #13
                          Le nombre de librairies en Algérie ne dépasse pas…les 40
                          Il y a 48 wilaya en Algerie, donc l'Algerie aurait moins d'une librairie par Wilaya ...

                          Que dire et que penser du ...
                          ... Salon international du livre d’Alger Avec 910 exposants, dont 290 éditeurs algériens, 47 pays et la France comme invité d’honneur, le 20e Salon international du livre d’Alger (Sila) annonce 34 exposants d’Afrique, 15 d’Europe et une présence des Amériques dont on peut citer les Etats-Unis, le Canada et le Pérou.
                          Wikipedia
                          Le Salon international du livre d'Alger ou SILA est une manifestation culturelle annuelle consacrée au livre et à l'écrit. Organisée sous l’égide du ministère de la Culture, elle se déroule chaque année au niveau de l’esplanade du Complexe olympique Mohamed-Boudiaf à Alger. Lors de sa 15e édition en 2010, le SILA a réuni pas moins de 1 200 000 visiteurs avec des pics de 200 000 entrées quotidiennes1. Les livres exposés sont pour la plupart écrits en langue arabe ou en français. Cette manifestation est un évènement majeur qui constitue un symbole significatif de la rentrée littéraire. Des personnalités éminentes dans leurs domaines de connaissances respectifs répondent à l’appel des organisateurs, confirmant la vocation du Salon et sa raison d’être.
                          Dernière modification par AigleNoir, 23 mai 2017, 12h57.

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                          • #14
                            Que dire et que penser du ...
                            C'est tout le paradoxe de la situation.

                            Il y a un lectorat non négligeable et une demande indéniable sur le le livre en Algérie. A contrario, le métier de libraire n'a pas la cote car il n'est tout simplement pas rentable, vu les faibles taux de marge, mais surtout parce que c'est un métier de vocation. On ne vend pas des livres comme on vend des fruits et légumes. Il faut déjà être soi-même passionné de lecture, être au courant de l'actualité éditoriale, savoir orienter ses clients, etc.

                            A l'époque de la SNED, puis de l'ENAL, c'était l'Etat qui prenait en charge tout le circuit édition/impression/distribution/librairies. Une fois que l'Etat s'est retiré de ces filières, le système s'est écroulé et les privés n'ont pas pu suivre. Pareil pour le reste des activités culturelles (cinéma, théâtre...).

                            Heureusement que ces derniers temps, l'Etat s'est dirigé vers la construction de bibliothèques municipales (l'un des points positifs du passage de Khalida Messaoudi). De mémoire, je crois qu'il y a actuellement plus de 600 bibliothèques publiques sur le territoire national, dotées d'un fonds d'environ un demi million d'ouvrages. Ce qui n'est pas mal. Quant à leur gestion et leur fréquentation, je n'en ai aucune idée.
                            Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                            • #15
                              La source fournie par Benyoucef compare également la consommation des médias dans le monde : "... certains pays ayant obtenus les scores les plus faibles en matière de lecture hebdomadaire, se retrouvent être les plus gros consommateurs de TV, radio et internet".

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