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Le nombre de librairies en Algérie ne dépasse pas…les 40

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  • #16
    Les Algériens ne lisent pas, en général.
    Je n'ai jamais vu de bouquin nulle part, aucune maison ou appart visité et j'en fait de très nombreux.
    Mon père et mon oncle, Allah yarhamhoum, avaient une bibliothèque et lisaient beaucoup. Leur progéniture, une bonne centaine d'hommes et de femmes, c'est zéro lecture, hormis moi ...
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #17
      Quelqu'un avait dit une fois, à juste titre, que les Algériens peuvent être classés en deux catégories : ceux qui lisent énormément et ceux qui ne lisent jamais.

      La deuxième catégorie étant majoritaire, c'est donc la première qui constitue le principal du rush sur le SILA. Car il s'en vend par milliers chaque année, à l'occasion de cette foire.

      Il y avait aussi une étude sur la typologie du lectorat algérien, par langues (arabophone/francophone), par âge, par sexe, etc. Si quelqu'un peut la retrouver.
      Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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      • #18
        @Fortuna

        Citation:
        Il y avait aussi une étude sur la typologie du lectorat algérien, par langues (arabophone/francophone), par âge, par sexe, etc. Si quelqu'un peut la retrouver.

        Je ne dispose personnellement pas des données dont tu parles mais l'enquête sur l'emploi du temps des algériens réalisée par l'ONS révèle que seule 3,5% de la population masculine (âgée de plus de 12 ans) accorde du temps à la lecture (durant la semaine de référence).
        Pour ce qui est de la population féminine de même catégorie d'âge, elles sont à peine 1,5% à avoir lu durant la semaine de référence, les femmes Algériennes ayant moins de temps libre (entre vie familiale et vie professionnelle) relativement aux hommes...
        N'est jamais déçu celui qui s'attend au pire !

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        • #19
          L'algerien ne lis pas c'est un fait, ceux qui lisent lisent des bouquins religieux, oui il sauras tout de la vie du prophete
          Un europeen, americain lis en 1 an ce que lis un maghrebin dans toute sa vie helas
          Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient. - Sai Baba -

          La libertè, c'est le droit de pouvoir dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre -George Orwell-

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          • #20
            Merci Esprit pour les chiffres de l'ONS.

            Je viens de retrouver l'étude, qui date un peu (2009) :
            http://www.algerie-dz.com/forums/sho...4&postcount=17
            Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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            • #21
              Je t'en prie Fortuna.
              J'ai vu le lien que tu as posté datant de 2009, merci.
              La publication de l'ONS est plu récente (décembre 2013).
              N'est jamais déçu celui qui s'attend au pire !

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              • #22
                Le nombre de librairies en Algérie «ne dépasserait pas les 40» à l’échelle nationale. C’est ce qu’a affirmé Hassan Bendif, directeur général du Centre national du livre (CNL) lors du lancement d’une formation au profit des libraires, organisée durant le week-end.
                L'auteur de ces propos est Hassan Bendif dont voici une courte Bibliographie: " Hassan Bendif a occupé plusieurs postes de responsabilité dans les métiers du livre. Avant d’être nommé à la tête du Centre national du livre en novembre 2010, il a été, entre autres, directeur général de l’ex-Entreprise nationale du livre (ENAL) et libraire, copropriétaire de la librairie Al Ghazali à Alger." (Source: journal "El Watan").
                H. Bendif est directeur du Centre national du livre depuis 2010, c'est-à-dire depuis pratiquement sa création. Le CNL a reçu précisément pour entres autres mission des pouvoirs publics de développer l'édition et la distribution du livre en Algérie. Question: qu'a donc fait H. Bendif pour développer le réseau du livre depuis 2010 ? Autrement dit, n'aurait-il pas du s'attacher à informer sur ce qu'il a réalisé ou pas en la matière et non pas tomber dans un sensationnalisme de mauvais goût (le nombre de librairies ridiculement bas qui existent en Algérie), ce qui l'a visiblement dispensé d'informer le public sur ce qu'il a fait - en réalité sur ce qu'il n'a pas fait - en 7 ans de présence à la tête du CNL ?
                Dernière modification par Slimane53, 23 mai 2017, 18h03.

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                • #23
                  Est-ce que la librairie du Tiers Monde de la place de l'Emir est toujours ouverte?

                  C'est la seule que je fréquentais régulièrement en Algérie.
                  C'est là où j'ai rencontré bcp d'écrivains algériens et connu mon premier amour littéraire.

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                  • #24
                    oui

                    du sacre coeur jusqu a la grande poste il en reste 4 digne de ce nom
                    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                    • #25
                      de 2015,
                      Et le + beau c'est que on se crois plus instruits, intelligents, forts, beaux que le reste du monde

                      Selon les statistiques, présentées dans le cadre de la conférence annuelle du Comité, dans le monde arabe on publie près de 1650 livres par an, tandis qu'aux États-Unis près de 85 000 nouveaux livres sortent chaque année.
                      Ces résultats coïncident en grande partie avec les données publiées par l'Unesco l'année dernière. Comme l'a déclaré l'organisation internationale, 1 million de citoyens des pays arabes lisent seulement 30 livres par an, tandis que 1 million d'Européens en lisent 854.
                      Ils lisent juste 30 fois plus

                      https://fr.sputniknews.com/societe/201506121016527287/
                      Dernière modification par mario23, 23 mai 2017, 18h27.
                      Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient. - Sai Baba -

                      La libertè, c'est le droit de pouvoir dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre -George Orwell-

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                      • #26
                        Il est vrai que l'internet a supplanté la lecture , les gens n'ont peut-être plus le temps de lire , ou lisent à partir de la bibliothèque électronique , technologie oblige
                        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                        (Paul Eluard)

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                        • #27
                          Tu cherche des excuses aca, on apprends un tas de trucs sur le net mais on ne s'instruit pas avec facebook ou youtube
                          les amerlo et anglais lisent parce que les pauvres ils ont pas internet eux

                          Du meme article

                          Ceux qui vivent dans les pays arabes lisent un quart de page par an en moyenne, soit l'un des indices les plus bas au monde. Au contraire, chaque Américain lit environ 11 livres par an et les Britanniques lisent un peu moins – près de 7 livres par an.
                          Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient. - Sai Baba -

                          La libertè, c'est le droit de pouvoir dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre -George Orwell-

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                          • #28
                            Quand tu as un Khaled, Mammi, Bencheick et la liste est longue, très longue, sont fêtés, invités, célébrés, considérés et honorés que le meilleur des écrivains algériens ou pas alors il faut pas blâmer les lecteurs mais les responsables de ce désastre et ce désamour au livre.

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                            • #29
                              Quand bien même le nombre de 40 est pour le moins difficilement croyable, il n'empêche que la disparution des librairies est constatée partout dans le monde. Malheureusement au demeurant.

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                              • #30
                                une ville de culture comme bougie

                                zero librairie
                                aya din kssam
                                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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