Écrit par Rachid Bouarroudj
L’Algérien Ali Charaf Damache, accusé par les Etats-Unis de conspiration et de soutien à Al Qaïda, a comparu, vendredi, pour la première fois, devant un tribunal fédéral à Philadelphie après son extradition d’Espagne, où il a été arrêté en 2015.
Selon le département de justice américain, cité par le site d’information irlandais The Independent, hier, Ali Charaf Damache, 51 ans, détenteur d’un passeport irlandais, a été inculpé en 2011 dans le district oriental de la Pennsylvanie «pour conspiration, soutien matériel aux terroristes et tentative de vol d’identité pour faciliter un acte de terrorisme international». Pour cet acte terroriste, M. Damache est accusé de l’avoir fomenté avec une certaine Colleen LaRose, Américaine, qui vit en Pennsylvanie et connue sous le nom de «Jihad Jane». En 2011, elle a plaidé coupable devant une cour américaine «pour conspiration avec M. Damache dans le but d’assassiner le caricaturiste suédois Lars Vilks», auteur d’une caricature diffamatoire contre le Prophète Mohammed. M. Damache a été arrêté une première fois en 2010 en Irlande, où il avait vécu pendant une décennie. Il a été libéré après qu’un juge de la Haute Cour eut rejeté une demande d’extradition des Etats-Unis.
A l’époque, il avait d’abord plaidé non coupable devant le tribunal pénal de Waterford, avant de se rétracter et de plaider coupable quelques jours après son procès. Il a ensuite été condamné à quatre ans d’emprisonnement avant de bénéficier d’une remise de peine. Devant répondre de faits de terrorisme, M. Damache a été au cœur du dispositif judiciaire américano-irlandais. La Haute Cour de Dublin avait enclenché les procédures d’extradition à la demande des Etats-Unis qui veulent le juger pour des faits de terrorisme international.
La Haute Cour devait alors également trancher le cas soumis par les Américains pour démontrer que l’Algérien entretenait une relation sur Internet avec une citoyenne américaine, Colleen La Rose. Elle communiquait avec lui sous le pseudonyme de «Jihad Jane» dans le but de créer une cellule terroriste en Europe, capable de cibler à la fois les citoyens américains et d’Europe occidentale. Il est également reproché à M. Damache – connu, pour sa part, sous le nom d’utilisateur «The Black Flag» – d’avoir participé ou participé à orchestrer un complot visant à transférer un passeport volé à un citoyen américain à un contact au Pakistan.
Le transfert de M. Damache à un tribunal fédéral américain représente un précédent pour l’administration du président Donald Trump qui juge un suspect étranger sur le territoire américain. S’il est reconnu coupable, M. Damache risque 45 ans de réclusion.
reporters.dz
L’Algérien Ali Charaf Damache, accusé par les Etats-Unis de conspiration et de soutien à Al Qaïda, a comparu, vendredi, pour la première fois, devant un tribunal fédéral à Philadelphie après son extradition d’Espagne, où il a été arrêté en 2015.
Selon le département de justice américain, cité par le site d’information irlandais The Independent, hier, Ali Charaf Damache, 51 ans, détenteur d’un passeport irlandais, a été inculpé en 2011 dans le district oriental de la Pennsylvanie «pour conspiration, soutien matériel aux terroristes et tentative de vol d’identité pour faciliter un acte de terrorisme international». Pour cet acte terroriste, M. Damache est accusé de l’avoir fomenté avec une certaine Colleen LaRose, Américaine, qui vit en Pennsylvanie et connue sous le nom de «Jihad Jane». En 2011, elle a plaidé coupable devant une cour américaine «pour conspiration avec M. Damache dans le but d’assassiner le caricaturiste suédois Lars Vilks», auteur d’une caricature diffamatoire contre le Prophète Mohammed. M. Damache a été arrêté une première fois en 2010 en Irlande, où il avait vécu pendant une décennie. Il a été libéré après qu’un juge de la Haute Cour eut rejeté une demande d’extradition des Etats-Unis.
A l’époque, il avait d’abord plaidé non coupable devant le tribunal pénal de Waterford, avant de se rétracter et de plaider coupable quelques jours après son procès. Il a ensuite été condamné à quatre ans d’emprisonnement avant de bénéficier d’une remise de peine. Devant répondre de faits de terrorisme, M. Damache a été au cœur du dispositif judiciaire américano-irlandais. La Haute Cour de Dublin avait enclenché les procédures d’extradition à la demande des Etats-Unis qui veulent le juger pour des faits de terrorisme international.
La Haute Cour devait alors également trancher le cas soumis par les Américains pour démontrer que l’Algérien entretenait une relation sur Internet avec une citoyenne américaine, Colleen La Rose. Elle communiquait avec lui sous le pseudonyme de «Jihad Jane» dans le but de créer une cellule terroriste en Europe, capable de cibler à la fois les citoyens américains et d’Europe occidentale. Il est également reproché à M. Damache – connu, pour sa part, sous le nom d’utilisateur «The Black Flag» – d’avoir participé ou participé à orchestrer un complot visant à transférer un passeport volé à un citoyen américain à un contact au Pakistan.
Le transfert de M. Damache à un tribunal fédéral américain représente un précédent pour l’administration du président Donald Trump qui juge un suspect étranger sur le territoire américain. S’il est reconnu coupable, M. Damache risque 45 ans de réclusion.
reporters.dz
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