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Après une folle polémique sur la présence des migrants : L’Algérie reprend les opérations de rapatriement
Pointée du doigt ces derniers mois par plusieurs ONG sur l’ampleur qu’a prise le phénomène des migrants, l’Algérie vient de reprendre officiellement les opérations de rapatriement de ressortissants africains en situation irrégulière dans le pays. Après une suspension de plusieurs semaines, une première vague de migrants a été rapatriée, hier, au Niger, a annoncé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
« Dans l’objectif de mieux faire face au phénomène de l’immigration irrégulière et lutter contre les réseaux de la traite des personnes, les autorités algériennes ont décidé, en étroite coordination avec leurs homologues nigériennes, de la reprise, à compter du 1er août 2017, des opérations de rapatriement de ressortissants nigériens en situation irrégulière en Algérie », a déclaré Abdelaziz Benali Cherif, cité par l’agence officielle APS.
Cette reprise des opérations de rapatriement intervient, faut-il le signaler, au lendemain de la grande polémique sur la présence irrégulière des migrants subsahariens en Algérie, déclenchée suite aux propos tenus par le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia. «Ces étrangers en séjour irrégulier sont source de crime, de drogue et de plusieurs autres fléaux », avait déclaré Ouyahia le 8 juillet dernier, suscitant un tollé général et une pluie de réactions, mais surtout d’indignation sur les réseaux sociaux. Des déclarations qualifiées de « racistes, choquantes et scandaleuses » par Amnesty international pour qui « de tels propos alimentent le racisme et favorisent la discrimination et le rejet de ces personnes». La LADDH avait dénoncé une «campagne raciste et xénophobe» contre les migrants ayant fui les crises de leurs pays.
Mais, il faut dire que des responsables au gouvernement avaient promis que l’Etat algérien allait mettre en place des mécanismes garantissant aux migrants une présence régulière. Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, suivi par son ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, avaient indiqué que ces personnes en présence irrégulières pourront bénéficier, selon certains critères, «d’une carte de séjour ouvrant le droit même au travail ». De toute façon, les autorités ne pouvaient nullement rester les bras croisés face à un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Et c’est pourquoi le ministère des AE a prévu « des mesures urgentes », avait indiqué Abdelkader Messahel après les propos d’Ouyahia, pour y faire face.
Et parmi ces mesures, il y a donc le rapatriement des migrants clandestins vers leurs pays d’origine. A l’occasion de la reprise de cette procédure, hier, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif, a précisé que les opérations de rapatriement des Nigériens « s’intègrent dans le cadre d’une série de mesures prises par le gouvernement algérien en vue de renforcer la coopération avec les pays de l’Afrique subsaharienne, notamment le Niger et le Mali, à l’effet de juguler les flux migratoires irréguliers auxquels notre pays se trouve confronté ».
Pour ce faire, « un dispositif associant tous les secteurs et acteurs concernés dont le Croissant Rouge algérien, a été mis en place en vue de permettre la mise en œuvre des opérations de rapatriement dans les meilleures conditions possibles et dans le strict respect de la dignité et des droits humains, conformément aux engagements internationaux de l’Algérie en la matière », a relevé le porte-parole du MAE.
Il balaye ainsi d’un revers toutes les accusations visant l’Algérie concernant le traitement réservé à ces personnes qui fuient les guerres et les maladies à la recherche de meilleurs conditions de vie.
Ainsi, les autorités algériennes « ont veillé à ce que les opérations de rapatriement s’effectuent, tout au long de ses différentes étapes, dans des conditions optimales de confort et de sécurité », a souligné Benali Cherif, ajoutant que « le dispositif mis en place est dûment complété par une prise en charge médicale et psychologique».
reporters.dz-Myassa Ayache
Pointée du doigt ces derniers mois par plusieurs ONG sur l’ampleur qu’a prise le phénomène des migrants, l’Algérie vient de reprendre officiellement les opérations de rapatriement de ressortissants africains en situation irrégulière dans le pays. Après une suspension de plusieurs semaines, une première vague de migrants a été rapatriée, hier, au Niger, a annoncé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
« Dans l’objectif de mieux faire face au phénomène de l’immigration irrégulière et lutter contre les réseaux de la traite des personnes, les autorités algériennes ont décidé, en étroite coordination avec leurs homologues nigériennes, de la reprise, à compter du 1er août 2017, des opérations de rapatriement de ressortissants nigériens en situation irrégulière en Algérie », a déclaré Abdelaziz Benali Cherif, cité par l’agence officielle APS.
Cette reprise des opérations de rapatriement intervient, faut-il le signaler, au lendemain de la grande polémique sur la présence irrégulière des migrants subsahariens en Algérie, déclenchée suite aux propos tenus par le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia. «Ces étrangers en séjour irrégulier sont source de crime, de drogue et de plusieurs autres fléaux », avait déclaré Ouyahia le 8 juillet dernier, suscitant un tollé général et une pluie de réactions, mais surtout d’indignation sur les réseaux sociaux. Des déclarations qualifiées de « racistes, choquantes et scandaleuses » par Amnesty international pour qui « de tels propos alimentent le racisme et favorisent la discrimination et le rejet de ces personnes». La LADDH avait dénoncé une «campagne raciste et xénophobe» contre les migrants ayant fui les crises de leurs pays.
Mais, il faut dire que des responsables au gouvernement avaient promis que l’Etat algérien allait mettre en place des mécanismes garantissant aux migrants une présence régulière. Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, suivi par son ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, avaient indiqué que ces personnes en présence irrégulières pourront bénéficier, selon certains critères, «d’une carte de séjour ouvrant le droit même au travail ». De toute façon, les autorités ne pouvaient nullement rester les bras croisés face à un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Et c’est pourquoi le ministère des AE a prévu « des mesures urgentes », avait indiqué Abdelkader Messahel après les propos d’Ouyahia, pour y faire face.
Et parmi ces mesures, il y a donc le rapatriement des migrants clandestins vers leurs pays d’origine. A l’occasion de la reprise de cette procédure, hier, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif, a précisé que les opérations de rapatriement des Nigériens « s’intègrent dans le cadre d’une série de mesures prises par le gouvernement algérien en vue de renforcer la coopération avec les pays de l’Afrique subsaharienne, notamment le Niger et le Mali, à l’effet de juguler les flux migratoires irréguliers auxquels notre pays se trouve confronté ».
Pour ce faire, « un dispositif associant tous les secteurs et acteurs concernés dont le Croissant Rouge algérien, a été mis en place en vue de permettre la mise en œuvre des opérations de rapatriement dans les meilleures conditions possibles et dans le strict respect de la dignité et des droits humains, conformément aux engagements internationaux de l’Algérie en la matière », a relevé le porte-parole du MAE.
Il balaye ainsi d’un revers toutes les accusations visant l’Algérie concernant le traitement réservé à ces personnes qui fuient les guerres et les maladies à la recherche de meilleurs conditions de vie.
Ainsi, les autorités algériennes « ont veillé à ce que les opérations de rapatriement s’effectuent, tout au long de ses différentes étapes, dans des conditions optimales de confort et de sécurité », a souligné Benali Cherif, ajoutant que « le dispositif mis en place est dûment complété par une prise en charge médicale et psychologique».
reporters.dz-Myassa Ayache