En France, la guerre d'Algérie n'est plus depuis longtemps un sujet de conversation, y compris sur les forums de discussion.
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Collectif du 17 octobre 1961 sollicite Macron : une position « précise » sur les massacres d’Algériens à Paris
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Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
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Il suffit d'aller sur les réseaux sociaux et les sites de rapatriés pour voir que l'Algérie est toujours le sujet principal de discussion pour l'extrême droite et les ex colons. Certains ont fait des sites de rencontre entre anciens d'Algérie pour se remémorer le temps des colonies. IL existe même des sites et des forums pour les anciens militaires français d'Algérie.
Ils sont en voie de disparition et les français des autres générations n'en ont rien à cirer de ce passé lointain.
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Monsieur Othmane BENZAGHOU!
Pour des millions de Français, ce n'est pas un paradis perdu, c'est une plaie fermée, en effet des millions de familles voyaient leurs enfants partir se battre en Algérie pour un territoire dont ils n'avaient que faire!
Certains revenaient estropiés d'autre dan un cercueil réglementaire et enfin des jeunes qui mettaient des mois pour oublier l'horreur.
Ce fut certainement un paradis pour des milliers de pieds noirs qui vécurent au soleil bien souvent comme fonctionnaires bien payés d'autres hélas travaillaient très dur pour un petit salaire.
Alors Monsieur Othmane BENZAGHOU, ne parlez pas de paradis perdu pour l'ensemble des Français qu'il soit d'origine Française ou Maghrébine.
Je suis en France, si je perdais un paradis, ce serait la France!
Le système colonial a bénéficié à cette France là, même si beaucoup de français d'Algérie étaient en effet de petite condition. D'ailleurs, parmi eux, certains s'étaient engagés pour l'indépendance de l'Algérie. Par contre la France officielle a bel et bien jeté dans la bataille toute ses forces pour garder ce paradis perdu, et il a fallu des sacrifices incommensurables de valeureux algériens pour que l'idée d'indépendance s'impose auprès de certains français, pour d'autres, ils continuent à perpétuer leur rancœur et leur morves dès que l'occasion se présente, et ce forum en est l'illustration...Othmane BENZAGHOU
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Ils sont en voie de disparition et les français des autres générations n'en ont rien à cirer de ce passé lointain.Dernière modification par zwina, 17 octobre 2018, 19h25.Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
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Les Pieds-noirs, de la guerre d'Algérie, ils en ont rien à foutre, cela ne les intéresse plus; Ce qui n'est pas le cas de beaucoup ici, ces pleureuses qui ne parlent que d'excuses. et ne savent que se plaindre.Dernière modification par zwina, 18 octobre 2018, 08h35.Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
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Vous vous dites Algérienne de France, non vous êtes soit Française, soit Algérienne, disons Française d'origine Algérienne. Il n'existe pas de d'Algérienne de France, l'Algérie n'a pas encore colonisé la France. Et ce n'est pas demain la veille.
Vous détestez la France, ça se lit dans vos propos. Mais vous profitez de tous ses avantages, sociaux et autres. N'avez-vous pas honte ?
La France on l'aime ou on la quitte. Vous savez ce qui vous reste à faire.Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
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Je suis le fruit des accords d'Evian avec des droits et des devoirsLes libertés ne se donnent pas, elles se prennent
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La colonisation fut pire que le nazisme, on le démontre parfaitement avec les centaines de nazis incorporés dans la légion après 1945 qui participèrent aux massacres d'algériens. Vouloir jouer les oies blanches est une chose mais face au gouvernement allemand cela sera bien plus difficile. Merkel s'est recueillie en septembre à Alger devant la stèle des martyrs de la Révolution, c'est un message subliminal qui devrait être compris des plus sensés.Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
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La colonisation fut pire que le nazisme, on le démontre parfaitement avec les centaines de nazis incorporés dans la légion après 1945 qui participèrent aux massacres d'algériens. Vouloir jouer les oies blanches est une chose mais face au gouvernement allemand cela sera bien plus difficile. Merkel s'est recueillie en septembre à Alger devant la stèle des martyrs de la Révolution, c'est un message subliminal qui devrait être compris des plus sensés.
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Infinite
Tout à fait et là nous pourrons parler des 140 000 harkis abandonnés par la France et bien vivants ainsi que des déserteurs de l'armée française que l'on nomme les marsiens. Mais chaque chose en son temps, c'est pierre par pierre que l'on peut bâtir un mur pour éviter les tentatives de récidive.Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
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Envoyé par zwinaainsi que des déserteurs de l'armée française que l'on nomme les marsiens.
Ce n'était pas les déserteurs de l'armée française qui étaient surnommés ainsi mais les algériens qui se sont découvert une âme de résistant à partir du 19 mars 1962.
Ces faux résistants se sont lancés dans la chasse aux européens afin de se bâtir, sans risque, un statut de moudjahidine et faire oublier soit leur attentisme, soit leur engagement auprès de la France.
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Envoyé par BEO7777Comparer l'Allemagne Nazi à la colonisation, c'est du pur délire, cela ne mérite même pas d'être relevé. C'est énormissime !
Et pourtant, la continuité est incarnée en la personne de Maurice Papon... cela suffit à interpeller.
Il existe bien une parenté idéologique entre colonialisme et nazisme. Les deux sont fondés sur le spencerisme : hiérarchie des races, des civilisations et droit des unes à s'accaparer les ressources des autres, quitte à les éliminer.
Malheureusement, cette idéologie est mal enseignée de nos jours, mais elle fut d'une influence non négligeable sur le XXe siècle (et fondamentale dans la formation intellectuelle de Hitler entre autres).
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le nazisme est la race aryenne qui soumet et épure
le colonialisme est la race européenne qui soumet et épure.
Je crois qu'un Algérien a plus souffert de la colonisation française que le Français de l'occupation nazie et fichtrement plus.ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
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- Il est presque impossible aujourd’hui, pour qui n’a pas vécu ces sept interminables années, de comprendre l’intensité des passions investies dans l’affaire algérienne. Un demi-siècle plus tard, l’indépendance paraît un acquis naturel, une évidence historique à laquelle seuls s’opposaient quelques gros colons récalcitrants et une poignée de militaires prêts à tout pour conserver leur conquête.
C’est ensuite ne pas mesurer la multiplicité des enjeux politiques et nationaux. On ne peut comparer leur importance qu’à l’affaire Dreyfus, à la défaire de 1940 ou à la Résistance. En plus inextricable et compliqué. L’affaire Dreyfus, en effet, permit en définitive l’affermissement du régime et l’établissement sans retour de la République, alors que la guerre d’Algérie a provoqué l’effondrement de la République et, à travers une forme à peine déguisée de coup d’État, l’avènement d’une Ve République qui, au départ, n’avait rien d’apparemment républicain. Si profond, si durable qu’ait été le traumatisme de la défaite de 1940, sa honte a été immédiatement compensée par l’action du général de Gaulle, l’existence de la France Libre et l’incorporation finale du pays dans le camp des vainqueurs.
Quant à la Résistance, qui, par la place qu’y tenaient les communistes, avait pu paraître sur le moment comporter un risque révolutionnaire et une menace de guerre civile, elle s’est vite révélée, dans les faits comme dans la mémoire, une réalité unificatrice. La mutilation algérienne de la France a représenté dans son histoire une coupure à tous égards infiniment plus douloureuse, plus profonde, une blessure loin d’être encore cicatrisée.-.
Pierre Nora, “les Français d’Algérie”
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