l'Alcomsat 1 arrive à son orbite.

[Pomaria]

bonjour GLP

GLP

mais je doute qu'il y aura une utilisation TV pour l'instant avec ce satellite. il n'a pas vocation commerciale en premier lieux mais stratégique (radios, internet en cas de besoin et pour les communications sensibles inter-institutions...ect), scientifique et surtout militaire.

Pour nos propres transmission TV, ça sera par la TNT sans passage satellite si j'ai bien compris ce point, et il parait qu'on a tardé à faire le passage.

il me semble bien que notre chère amie Eviasra a raison oeilfermé :

http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=413497

[GLP]

Salut,

GLP d'ou tu ramènes toutes ces infos?! 400 cerveaux?!... ...tes informations ne sont pas vraies, je dis ça je dis rien

à combien en estime tu le nombre Eviasra ?

Hello Pomaria,

il me semble bien que notre chère amie Eviasra a raison

Eviasra parle d'un autre détail (concernant les 400 cervaux, la ressource humaine enrôlée par le programme spatiale algérien) .

Concernant la TV, oui j'avais lu ça ce matin et à une autre occasion avant le lancement et ça m'a paru curieux à investiguer et croiser les informations (techniques et factuelles) et c'est ce détail des 9 transpondeurs qui m'a fixé dans mon opinion actuelle concernant l'export "commercial" du service TV. si je me rappel bien des documents que j'ai (pas sous la main là), on ne va pas l'utiliser commercialement pour la TV à l'international, non pas qu'il n'est pas dédié (technologiquement) à la TV mais qu'on ne l'y dédiera pas commercialement (par choix et par contrainte).

C'est un peu comme pour l'Internet qui ne sera utilisé publiquement qu'en cas de nécessité (coupure du câble par ex) ou de non couverture handicapante (grand besoin d'agglomérations non encore desservies par la fibre).

ça peut bien sur être commercialisé sur une échelle plus restreinte (pour les entreprises) mais l'utilité 1ere est d'ordre stratégique (institutions, militaire, souveraineté, autonomie, continuité du service public...ect)

Mais je reste prudent, je ne suis pas certain de ces conclusions concernant l'exploitation nationale en interne (d'après mes lectures, sur le passage vers la TNT en priorité aussi, sinon pourquoi on s'en inquiéterait ?): je me rappel bien par contre que 9 transpondeurs n'est pas suffisant commercialement parlant pour commercialiser le service TV à l'international comme c'est le cas avec les satellite dédiés à la TV, par ex: Eutelsat avec 42 transp. Ku pour la TV dessert 500 chaines dont la plus part en SD, pour la HD il y a un rapport de 1/4 généralement, ce qui nous donne une vingtaine de chaines pour les 9 transp (2 à 4 chaine HD par transp, 6 à 10 SD.)

l'article originale (menadef) dont s'est inspiré (plagié) celui posté par ACAPULCO ("le Soir") parlait d'ailleurs d'une capacité de 200 chaines par les 33 transp. et "le soir" a tronqué ce détail puisqu'il ne s'agit que du tiers dédié à la TV. (tout en gardant le passage parlant vaguement de "Ce satellite va donc relayer un nombre très important de chaînes de télévision dont les nationales"), qui est à mon avis infondé.

EDIT: j'ai retrouvé quelques chiffres concernant le nombre de chaines portées par un transpondeur 36MHz (pour l'indisponibilité de toutes les donnés, comme la "capacité", et par prudence, en référence à l'année de lancement du programme d'Alcomsat1 (2014) je considère la 2eme colonne du DVB-S MPEG 2):


avec 20 chaines (en HD), ça ne servira que la demande nationale (DVB-S standard pour une large accessibilité par les récepteurs algériens) et quelques TV régionales "amies" et non pour un intérêt commercial en 1er lieu pour ces dernières, ça permettra à l'Algérie une autonomie et une souveraineté effective sur ce plan et un gain de devises grâce aux chaines algériennes certes . Dans la pratique, en plus du fait que les Nilesat et autre restent plus concurrentiels (par le volume surtout) et couvrent le même espace géo, on a déjà de quoi l’exploiter totalement par nos propres besoin nationaux.

ça expliquerait aussi (et s’explique en même temps) la limitation non motivée en son temps, à 7 chaines privée dans le défunt cahier des charges qui devait régulariser les chaines algérienne et son report, c'est peut être en relation avec cette nouvelle donnée de la disponibilité du satellite (qui a prit du retard lui aussi), on va peut être exiger qu'ils émettent depuis l'algérien (pour le contrôle) et là ça rejoindra la logique de la nouvelle loi e-commerce d'actualité (qu'on avait aussi reporté en son temps) qui exige l'inscription du site internet du commerçant avec le nom de domaine en ".dz" et, dans le future, l’hébergement des données en Algérie comme pour les institutions (la ministre a lancé l'appel d'offre pour le Data center le mois dernier, l'équivalent du satellite ici), pour les mêmes motifs de contrôle légale et de régularisation.

[GLP]

Voici la bête à multi-têtes ^^ (dans la chambre blanche ) et là le topic dédié à l’état des lieux de la TNT (actualité), histoire d'avoir une vision globale plus claire.

[Iska]

Dans le même sujet :

Sortir de l'anonymat

par Mahdi Boukhalfa .....le Quotidien d'Oran


Le lancement dimanche d'un troisième satellite algérien dédié aux télécommunications est passé presque inaperçu, relégué à un fait anecdotique, car noyé dans le marasme social et politique qui englue le pays dans des scénarios impossibles. Ailleurs, même au sein des pays développés, le lancement d'un satellite est un événement, un pas de plus franchi dans le progrès technologique, une avancée et une percée également de la science dont les dividendes économiques se déclinent en hausse des cours des actions des groupes industriels producteurs de lanceurs ou de composants de satellites. En Algérie, hélas, le lancement et la mise en orbite du troisième satellite construit avec des compétences nationales n'est pas un événement marquant, important.

La raison est à chercher d'abord dans cette manie du secret cultivée dans notre pays par les institutions nationales, du black-out sur un pan important de la recherche scientifique de pointe, comme la recherche dans le domaine nucléaire. Et, en particulier, d'une information tatillonne, frileuse quand il s'agit de domaines stratégiques, de pointe, à la limite de sécurité nationale. Le culte du secret et du verrouillage de l'information a donc fait que le troisième satellite construit entièrement en Algérie soit lancé de Chine au moment où, dans le pays, on en est encore à se chamailler sur le nombre de sièges de tel ou tel parti lors des élections locales. Et pourtant, quelque chose d'extraordinaire a eu lieu lundi au petit matin avec cet «AlcomSat1» qui se mettait progressivement et sagement en orbite, comme pour rappeler que tout espoir de voir le pays se relever fait partie des futurs possibles.

Le fait est important, et il faut le relever, car au-delà des retombées économiques et technologiques de l'exploitation à des fins commerciales de ce satellite de télécommunications, il s'agit surtout d'affirmer que l'Algérie possède dorénavant l'expérience de la construction de satellites et qu'elle peut dès lors se positionner sur ce marché très fermé. Les marges de manœuvre de l'Agence spatiale algérienne (ASAL) sont énormes, d'autant que le business des satellites, quel que soit leur objectif (observation, télécoms, climat, agriculture, défense...), est en plein essor. Autant de raisons qui font que l'Algérie, doucement mais sûrement, est en train de se positionner sur un secteur et un marché de fourniture de services de haute technologie, qui pourrait aider les pays africains et amis à posséder eux aussi leurs satellites. Et ouvrir la voie à des solutions alternatives aux pays demandeurs du Sud à des coûts compétitifs.

La course aux satellites à bas coût étant lancée depuis une vingtaine d'années, l'étape suivante que devra entamer l'Agence spatiale algérienne est de se préparer à construire ses propres lanceurs. Ce n'est pas impossible, ni une prétention, mais le juste cheminement d'un projet scientifique qui a démarré il y a plus de vingt ans et qui doit aller au-delà de la fabrication d'un satellite mis en orbite par des lanceurs étrangers. L'effort doit se poursuivre, les soutiens également. Pour autant, il est vital de sortir la recherche spatiale algérienne du ghetto, du «secret défense» pour lui donner cette liberté commerciale qui lui permettra de financer ses projets en devenant également un fournisseur de services, de se placer sur le marché des constructeurs de satellites. Et, surtout, sortir la recherche spatiale de l'anonymat et travailler au grand jour.

[GLP]

ils me font rire ces journalistes. ils dénoncent le :

La raison est à chercher d'abord dans cette manie du secret cultivée dans notre pays par les institutions nationales

Et ils oublient en premier lieux de se demander: c'est à qui d'abord revient le job d'aller chercher l'information utile ?

Juste parce qu'on n'a pas fait le job de journalisme à leur place par les éternelles "communiqués de presse" et autre "points de presse". le mythique "errrr... emchi tharak".

Les vidéos du live du lancement étaient disponible sur le net, les détails techniques étaient disponibles depuis longtemps aussi, les retards et leurs raisons aussi...ect

et si ces journaleux ne s'occupaient pas eux même des sièges des partis pour faire leurs listes de chitas pour le quinquennat prochain, entre deux communiqué d'APS, et s'ils avaient pas la tête enfoncé sur les bas fonds de Youtube, à chercher l'abdekka qui va buzzer durant la traversé du désert médiatique de Noel, ils auront peut être pu remarqué que la communauté scientifique (du cotés des forums dédiés et du coté de l'ASAL dont ils ne cherchent à connaitre que "qui va la visiter aujourd'hui" ?) suivait avec un intérêt un projet donné depuis une decennie et bien plus.

Comme dit là pour le journaliste marocain, le secret n'est que dans la tête de ces journalistes "endormis" à l'image du mal des pays qu'ils dénoncent.

Et ce n'est pas trois satellite, tête à claque va ! c'est normal que ça se permet de donner ce genre de leçons pour rattraper son propre retard:

La course aux satellites à bas coût étant lancée depuis une vingtaine d'années, l'étape suivante que devra entamer l'Agence spatiale algérienne est de se préparer à construire ses propres lanceurs

rayeh essayed.

ya Iska, win l9itou hada ! pourtant sont bons chez le Quotidien d'Oran, un nouveau ?

[Pomaria]

bonjour à Iska et GLP

le journaliste du quotidien d'oran a raison sur ce qu'il dit, et en même temps, il a tord .

Il a vraiment tord, car comme le dit si bien, GLP, ca devrai être leur travail de fond d'être proactifs et aller piocher l'info, là elle devrait l'être. Et non pas s'attendre qu'elle vienne s'afficher dans un journal APS, et Ennahar, ou sur une vidéo Youtube et sur le site vitrine de l'ASAL. C'est vraiment ridicule comme attitude de nos journaleux à la noix. Il attende que l'info s'affiche sur leur ecran d'ordinateur, pour écrire un article. Laissez moi rire ! car à l'heure actuelle du digital, tout le monde sait faire ça. Et on n'aura plus besoin de leur foutu journal si c'est pour remodeler la même info qu'on connait tous. Leur travail d'investigation et d'analyse doit aller bien au dela de tout ca..

D'un autre coté, ce journaliste a, en partie raison, sur un seul unique point. Mais hautement critique et important. L'ASAL, et/ou la structure commerciale associée, se devait de définir une stratégie de communication "inbound", pour avoir de nouveaux prospects, clients et partenaires et rentabiliser ainsi ses services. Le but n'est pas d'informer le public, ou les journalistes. Non. Loin de là.

Le but serait que l'Asal promeuve de la meilleure facon qu'il soit, son image, son professionalisme, ses qualités de produits, services, projets actuels et futurs et leurs plus-values respectives pour prétendre avoir de nouveaux leads, et nouveaux marchés, et ceci en utilisant à minima son site vitrine, et/ou sur les autres médiums de communication, annuaires et réseaux professionnels..

Mais quand on voit leur site actuel, on se croierai plutot sur un site web des années 90s qu'on met à jour de temps en temps.
Mais l'ASAL, étant, une structure publique financée par l'état, il n'est pas pensé de manière à fonctionner autour et pour ses potentiels clients pour ramener du chiffre et des bénéfs. Malheureusement non.
Il faut absolument que cette attitude et cette stratégie changent pour que nos entreprises, non seulement, s'autofinancent, mais grandissent et font grandir d'autres entreprises, labos ....avec eux.

[GLP]

Tellement il m'a barbé le journaliste que j'ai lu en diagonale la suite...

En effet Pomaria, ce que tu dis est sensé, mais plusieurs éléments peuvent éxpliquer cette tare:

- d'abord les clients de l'ASAL sont principalement le gouvernement et les collectivité locales pour le moment
- le programme qui s'étale jusqu'en 2020 n'a pas de volet commerciale grand public à proprement parler, il couvre la maîtrise et la montée en autonomie.
- pour les besoins de recherches, réglementaires à l'international, coopération nationale & internationale...ect, tout est géré avec des organismes publics et étatiques (relations avec des instances de l'onu jusqu'aux projets de développement et de recherche).
- enfin, le cœur de ses 4 métiers à l'ASAL est dans les faits alimenté par son équipe même, leur relationnels, leurs universités de références (algériennes et internationales), leurs expériences...ect et ça lui suffit à répondre à ses besoins jusqu'en 2020.
- pour l'ouverture sur l’extérieure: l'ASAL organise bien des portes ouvertes, concours pour écoliers, séminaires pour ingénieurs et autres manifestations spécialisées/grand public. mais ça reste très restreint pour le grand public, par contre pour la pub à l'international (gouvernementales surtout), c'est un peu comme avec notre police et nos écoles de formations militaires: c'est les officiels qui les invitent chez l'ASAL à plusieurs occasions.

Mais tu fais bien de le pointer, il faut que ça se mette en place dés maintenant. il est intéressant de garder un œil ou deux sur cet aspect là de son évolution dans les prochaines années.

[icosium]

[AdamHamza]

salam
ma3djabniche le nom du satellite

[Pomaria]

AdamHamza

ma3djabniche le nom du satellite

on s'en contrefout comme l'an 2000 de son nom !

voilà.

[AdamHamza]

Pomaria

on s'en contrefout comme l'an 2000 de son nom !

voilà.

pourquoi le nom ça a son importance pour le prestige national
par exemple SATCOM-DZ ONE ça aurait été bien en attendant SATCOM-DZ TWO et SATCOM-DZ THREE et enfin SATCOM-DZ VIVA L'ALGERIE

[GLP]

ma3djabniche le nom du satellite

c'est un peu comme pour l'histoire du choix du nom de notre future astronaute qu'on enverra dans l'espace . je suis pour un nom technique, ça nous évitera tant de polémiques.

AlcomSat est techniquement pertinent: constitué de A: "Algérie", Com: "comme" et Sat: problème SAT de décision en informatique théorique oeilfermé.

on s'en contrefout comme l'an 2000 de son nom !

c'est important allons, imagine si ton "Zouj Bghal" devait être retenu pour notre astronaute