Le système de santé français compte sur l’appui de médecins étrangers afin de pallier au manque accru de personnel qui menace l’équité dans le droit constitutionnel d’accéder aux soins. Un décret exécutif, apportant de nouvelles facilitations aux médecins souhaitant exercer en France, a été publié dans le journal officiel de la République le 24 novembre dernier. Les dispositions du texte ciblent, de façon flagrante, les médecins algériens dans la mesure où les conditions d’éligibilité les favorisent.
La France a besoin de 5 000 médecins étrangers pour remédier au manque accru de praticiens dans ses hôpitaux publics. Pour y remédier, les pouvoirs publics ont décidé de modifier le code de la santé publique français en offrant de nouvelles facilitations, dont des autorisations temporaires d’exercice, aux médecins désireux d’exercer en France.
Interrogé à ce sujet par le quotidien El Bilad, le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREME) Mustapha Khiati, soutient que la mesure cible de façon flagrante les médecins algériens qui représentent déjà 25% des praticiens étrangers exerçants en France.
Le nombre de médecins algériens qui partent travailler dans les hôpitaux français est donc appelé à augmenter d’autant plus que les nouvelles mesures prises par les pouvoirs publics en France garantissent une équité entre les médecins étranger et français en ce qui concerne les salaires, la protection sociale et les congés.
Même si cette autorisation d’exercice est limitée par une durée maximale de deux ans, cette dernière aura pour effet d’ « accentuer l’exode des médecins algériens vers la France », a ajouté M. Khiati, soulignant que cela gonflera le nombre de médecins algériens exerçant actuellement en France estimé à 17 000.
L’intervenant a par ailleurs mis en avant le fait qu’ « un tel exode pénalisera le système de santé algérien menaçant sa pérennité ». il faut également souligner le fait que la dure réalité que vivent les médecins algériens et les conditions déplorables dans lesquelles ils exercent ainsi que le mépris total dont ils font l’objet notamment par les pouvoirs publics ne peuvent que les inciter à partir vers d’autres horizons.
Algérie Focus
La France a besoin de 5 000 médecins étrangers pour remédier au manque accru de praticiens dans ses hôpitaux publics. Pour y remédier, les pouvoirs publics ont décidé de modifier le code de la santé publique français en offrant de nouvelles facilitations, dont des autorisations temporaires d’exercice, aux médecins désireux d’exercer en France.
Interrogé à ce sujet par le quotidien El Bilad, le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREME) Mustapha Khiati, soutient que la mesure cible de façon flagrante les médecins algériens qui représentent déjà 25% des praticiens étrangers exerçants en France.
Le nombre de médecins algériens qui partent travailler dans les hôpitaux français est donc appelé à augmenter d’autant plus que les nouvelles mesures prises par les pouvoirs publics en France garantissent une équité entre les médecins étranger et français en ce qui concerne les salaires, la protection sociale et les congés.
Même si cette autorisation d’exercice est limitée par une durée maximale de deux ans, cette dernière aura pour effet d’ « accentuer l’exode des médecins algériens vers la France », a ajouté M. Khiati, soulignant que cela gonflera le nombre de médecins algériens exerçant actuellement en France estimé à 17 000.
L’intervenant a par ailleurs mis en avant le fait qu’ « un tel exode pénalisera le système de santé algérien menaçant sa pérennité ». il faut également souligner le fait que la dure réalité que vivent les médecins algériens et les conditions déplorables dans lesquelles ils exercent ainsi que le mépris total dont ils font l’objet notamment par les pouvoirs publics ne peuvent que les inciter à partir vers d’autres horizons.
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