La modernisation de la route des gorges de Kherrata a connu des remous et des modifications depuis son lancement en 2015. En dépit d’une multitude de contraintes, les travaux portant aménagement et modernisation des gorges de Kherrata avancent bien.
Pour preuve, un tronçon de 1,5 km sera livré fin juin de l'année en cours. Pour ce faire, les responsables locaux, en sus de la levée de toutes les contraintes auxquelles fait face ce projet, pressent l’entreprise en charge de sa réalisation d’accélérer la cadence des travaux : «Une instruction pour accélérer la cadence des travaux a été donnée par Monsieur le wali au responsable de l’entreprise turque chargée de réaliser ce projet d’envergure», indique la cellule de communication de la wilaya de Béjaïa.
Dernièrement, le directeur de l’entreprise réalisatrice a reconnu que «ce projet est très difficile à réaliser, vu son emplacement et le relief de la région où il est implanté», précisant avoir mis une année et demie pour trouver des solutions économiques et techniques. «Le projet était prévu pour 28 mois, mais sa conception a changé par la suite et la durée de réalisation est passée à 42 mois», a-t-il expliqué, promettant de livrer le projet dans sa totalité en janvier 2019.
Il est à signaler que ce dernier, d’une enveloppe initiale de cinq milliards de dinars, a été lancé dans le but d’assurer la fluidité de la circulation dans cet axe important et stratégique, afin de faciliter, entre autres, les échanges entre le port de Béjaïa et les wilayas de l’Est du pays.
Classée dans la catégorie A, cette route draine un trafic qui dépasse les 20 000 véhicules quotidiennement avec des pointes d’une trentaine de milliers, notamment en période estivale, dont près de la moitié étant des poids lourds.
Une fois modernisée, la route des gorges désengorgera le tunnel, saturé présentement, et permettra, enfin, la concrétisation du projet de dédoublement de la route nationale n° 9, reliant Béjaïa à Sétif. Actuellement, la route traversant les gorges de Kherrata présente de nombreux risques pour les usagers.
En effet, elle est l’objet de fréquentes chutes de pierres et d’éboulements, notamment en hiver. Construite à la fin du 19e siècle par les autorités coloniales, la route des gorges de Kherrata porte une lourde charge historique.
Elle reste un témoin vivant des massacres commis par le colonialisme français, lors de la répression sanglante de la marche du 8 mai 1945, où des centaines d’Algériens ont été jetés du haut de ces gorges par l’armée coloniale. Justement, le projet comprendra, en plus de «la mise en valeur du paysage des gorges et la création d’espaces de loisirs, la mise en valeur du pont historique Hainouz et d’un monument dédié aux martyrs», a-t-on précisé.
Les travaux prévoient également la réalisation de cinq pôles d’attraction, un belvédère, des zones de stationnement et l’installation d’un éclairage public pour illuminer l’ouvrage (pont historique Hainouz) de sa base vers les arcs, en vue de rehausser sa monumentalité
Taux d'avancement des travaux : C’est un projet très difficile à réaliser, vu son emplacement et le relief de la région où il est implanté. Au début, nous avons mis une année et demie pour trouver des solutions économiques et techniques.
Le projet était prévu pour 28 mois, mais sa conception a changé par la suite et la durée de réalisation est passée à 42 mois.
Le premier tunnel, que nous avons commencé à creuser en 2015, est lui terminé.
Lors de sa dernière visite, le ministre des Travaux publics nous a demandé de libérer à la circulation la partie située entre le Pont Hinouze et Kherrata d’ici le mois de septembre 2018. Nous avons accepté à condition de rajouter le nouveau tunnel situé dans cette zone comme avenant dans le lot-tunnel. Sans ce tunnel, il serait en effet impossible de livrer ce tronçon et de le rendre praticable.
Pour l’instant, nous n’avons pas reçu de réponse concernant cette demande et nous attendons toujours un signal.
Concernant l’avancement des travaux, nous sommes à 80%.
Le lot-tunnel est terminé à 100%, alors que pour les ouvrages d’arts, nous en sommes à 80 %.
Mais si on compte les avenants, nous n’en sommes qu’à 60%. Si aucun problème de payement ne survient, nous comptons terminer le projet dans sa conception initiale d’ici janvier 2019.
Trois nouveaux tunnels : Au début, il était question de creuser un seul tunnel d’une longueur de 400 mètres. Mais avec les changements opérés dans le projet et décidés par l’Etat algérien en concertation avec l’entreprise, le creusement de trois nouveaux tunnels d’une longueur globale de 1135 mètres s’est imposé pour mener à bien ce projet.
Pour preuve, un tronçon de 1,5 km sera livré fin juin de l'année en cours. Pour ce faire, les responsables locaux, en sus de la levée de toutes les contraintes auxquelles fait face ce projet, pressent l’entreprise en charge de sa réalisation d’accélérer la cadence des travaux : «Une instruction pour accélérer la cadence des travaux a été donnée par Monsieur le wali au responsable de l’entreprise turque chargée de réaliser ce projet d’envergure», indique la cellule de communication de la wilaya de Béjaïa.
Dernièrement, le directeur de l’entreprise réalisatrice a reconnu que «ce projet est très difficile à réaliser, vu son emplacement et le relief de la région où il est implanté», précisant avoir mis une année et demie pour trouver des solutions économiques et techniques. «Le projet était prévu pour 28 mois, mais sa conception a changé par la suite et la durée de réalisation est passée à 42 mois», a-t-il expliqué, promettant de livrer le projet dans sa totalité en janvier 2019.
Il est à signaler que ce dernier, d’une enveloppe initiale de cinq milliards de dinars, a été lancé dans le but d’assurer la fluidité de la circulation dans cet axe important et stratégique, afin de faciliter, entre autres, les échanges entre le port de Béjaïa et les wilayas de l’Est du pays.
Classée dans la catégorie A, cette route draine un trafic qui dépasse les 20 000 véhicules quotidiennement avec des pointes d’une trentaine de milliers, notamment en période estivale, dont près de la moitié étant des poids lourds.
Une fois modernisée, la route des gorges désengorgera le tunnel, saturé présentement, et permettra, enfin, la concrétisation du projet de dédoublement de la route nationale n° 9, reliant Béjaïa à Sétif. Actuellement, la route traversant les gorges de Kherrata présente de nombreux risques pour les usagers.
En effet, elle est l’objet de fréquentes chutes de pierres et d’éboulements, notamment en hiver. Construite à la fin du 19e siècle par les autorités coloniales, la route des gorges de Kherrata porte une lourde charge historique.
Elle reste un témoin vivant des massacres commis par le colonialisme français, lors de la répression sanglante de la marche du 8 mai 1945, où des centaines d’Algériens ont été jetés du haut de ces gorges par l’armée coloniale. Justement, le projet comprendra, en plus de «la mise en valeur du paysage des gorges et la création d’espaces de loisirs, la mise en valeur du pont historique Hainouz et d’un monument dédié aux martyrs», a-t-on précisé.
Les travaux prévoient également la réalisation de cinq pôles d’attraction, un belvédère, des zones de stationnement et l’installation d’un éclairage public pour illuminer l’ouvrage (pont historique Hainouz) de sa base vers les arcs, en vue de rehausser sa monumentalité
Taux d'avancement des travaux : C’est un projet très difficile à réaliser, vu son emplacement et le relief de la région où il est implanté. Au début, nous avons mis une année et demie pour trouver des solutions économiques et techniques.
Le projet était prévu pour 28 mois, mais sa conception a changé par la suite et la durée de réalisation est passée à 42 mois.
Le premier tunnel, que nous avons commencé à creuser en 2015, est lui terminé.
Lors de sa dernière visite, le ministre des Travaux publics nous a demandé de libérer à la circulation la partie située entre le Pont Hinouze et Kherrata d’ici le mois de septembre 2018. Nous avons accepté à condition de rajouter le nouveau tunnel situé dans cette zone comme avenant dans le lot-tunnel. Sans ce tunnel, il serait en effet impossible de livrer ce tronçon et de le rendre praticable.
Pour l’instant, nous n’avons pas reçu de réponse concernant cette demande et nous attendons toujours un signal.
Concernant l’avancement des travaux, nous sommes à 80%.
Le lot-tunnel est terminé à 100%, alors que pour les ouvrages d’arts, nous en sommes à 80 %.
Mais si on compte les avenants, nous n’en sommes qu’à 60%. Si aucun problème de payement ne survient, nous comptons terminer le projet dans sa conception initiale d’ici janvier 2019.
Trois nouveaux tunnels : Au début, il était question de creuser un seul tunnel d’une longueur de 400 mètres. Mais avec les changements opérés dans le projet et décidés par l’Etat algérien en concertation avec l’entreprise, le creusement de trois nouveaux tunnels d’une longueur globale de 1135 mètres s’est imposé pour mener à bien ce projet.