Quand Lila Lefèvre voulait extorquer 500 000 euros à l’Algérie
Algérie Patriot. détient une lettre adressée par la journaliste Lila Lefèvre à l’ancien ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, dans laquelle elle tente de soutirer à l’Algérie la coquette somme de 500 000 euros pour créer sa chaîne de télévision. L’épouse du gendarme belge explique dans son courrier que le Maroc et l’UE, entre autres, ont accepté de mobiliser des fonds pour son projet mort-né.
Cette demande de «rançon» ayant été accueillie par un refus catégorique de l’Algérie de gaspiller une telle somme pour une télévision bidon que la transfuge de l’ENTV a tenté de «vendre», en l’intégrant dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée si chère à Nicolas Sarkozy, Lila Lefèvre fait montre, depuis, d’une frustration qui lui fait ressentir une haine et un mépris envers notre pays.
La soi-disant sortie de Mme Lefèvre pour la «dignité» n’est que mystification. Celle qui se présente comme la conseillère des monarques du Golfe à Bruxelles est mue par un désir de revanche et par une cupidité qui a été contrariée.
Algérie Patriot. publie le contenu de la lettre en question marinée dans des propos mielleux à merci à l’égard de l’Algérie dont elle escomptait une participation financière en euros sonnants et trébuchants. Lila Lefèvre, qui explique que son message enregistré à partir du siège de l’UE «est un cri du cœur pour que l’on cesse de torturer M. Bouteflika» à qui elle «souhaite de tout cœur qu’il aille se reposer loin des caméras comme l’a fait Jacques Chirac», s’adresse à Ramtane Lamamra en ces termes : «Votre pays.» Voilà qui est clair et sans appel.
K. B.
Algérie Patriot. détient une lettre adressée par la journaliste Lila Lefèvre à l’ancien ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, dans laquelle elle tente de soutirer à l’Algérie la coquette somme de 500 000 euros pour créer sa chaîne de télévision. L’épouse du gendarme belge explique dans son courrier que le Maroc et l’UE, entre autres, ont accepté de mobiliser des fonds pour son projet mort-né.
Cette demande de «rançon» ayant été accueillie par un refus catégorique de l’Algérie de gaspiller une telle somme pour une télévision bidon que la transfuge de l’ENTV a tenté de «vendre», en l’intégrant dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée si chère à Nicolas Sarkozy, Lila Lefèvre fait montre, depuis, d’une frustration qui lui fait ressentir une haine et un mépris envers notre pays.
La soi-disant sortie de Mme Lefèvre pour la «dignité» n’est que mystification. Celle qui se présente comme la conseillère des monarques du Golfe à Bruxelles est mue par un désir de revanche et par une cupidité qui a été contrariée.
Algérie Patriot. publie le contenu de la lettre en question marinée dans des propos mielleux à merci à l’égard de l’Algérie dont elle escomptait une participation financière en euros sonnants et trébuchants. Lila Lefèvre, qui explique que son message enregistré à partir du siège de l’UE «est un cri du cœur pour que l’on cesse de torturer M. Bouteflika» à qui elle «souhaite de tout cœur qu’il aille se reposer loin des caméras comme l’a fait Jacques Chirac», s’adresse à Ramtane Lamamra en ces termes : «Votre pays.» Voilà qui est clair et sans appel.
K. B.
Le contenu de la lettre adressée par Lila Lefèvre au ministre des Affaires étrangères en 2014 :
«Bruxelles, le 13 mai 2014,
Monsieur le Ministre,
En Algérie, les femmes ne sauraient aujourd’hui être considérées comme des individus de seconde classe. De fait, l’adoption de nombreuses réformes visant à améliorer la situation des Algériennes a permis à votre pays de réaliser des progrès majeurs en termes de droits des femmes. Les Algériennes ont acquis de l’importance et ont conquis peu à peu leur place dans le monde du travail. Elles se classent ainsi désormais parmi les femmes les plus libres des pays arabes. Et sur un point, l’Algérie dépasse les autres pays du Maghreb et même certains pays européens en termes de parité hommes-femmes : en effet, à l’Assemblée législative pas moins de 31,38% des députés élus sont des femmes.
Ces avancées nous ont amené à penser que votre pays pourrait poser un geste concret en soutenant Nissa TV, un projet de lancement d’une chaîne de télévision entièrement dédiée aux femmes du nord et du sud de la Méditerranée. Totalement inédit, Nissa TV est le premier média engagé pour la promotion de l’égalité des genres et pour donner de la visibilité à tous les acteurs qui, comme votre pays, contribuent de manière concrète à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes.
Ce projet se définit d’emblée comme une pièce manquante du puzzle mettant en lumière l’ensemble des instruments nécessaires à la sensibilisation de l’importance du rôle des femmes dans la société, la politique et l’économie.
Nissa TV compte aller là où aucun autre média n’a pu ou n’a osé aller pour rendre compte de la réalité de la situation des femmes en Europe, mais aussi et, surtout, dans les pays du sud de la Méditerranée. Bien plus qu’un média audiovisuel ordinaire, Nissa TV se positionne comme un vecteur indispensable pour le changement des mentalités et de la vision du monde quant à la question du genre.
En tant que média audiovisuel, Nissa TV ambitionne de contribuer à faire accélérer la réalisation de l’égalité des genres en focalisant sur les vraies questions et les vraies lacunes. Elle permettra aux intéressées de formuler leurs besoins et leurs attentes et aidera les acteurs publics et privés à prendre des mesures concrètes et susceptibles d’accélérer le processus d’émancipation des femmes.
Si la situation des femmes du nord s’est quelque peu améliorée, les femmes des pays en développement souffrent de manière disproportionnée de la pauvreté et des maux qui y sont liés, comme la malnutrition, la santé précaire et l’analphabétisme. Ces femmes ont besoin de Nissa TV et Nissa TV a besoin de votre soutien financier.
Nous avons évalué la contribution globale des pays de l’Union pour la Méditerranée à 21 500 000 euros, ce qui nous laisse espérer que l’Algérie subventionne Nissa TV à hauteur de 500 000 euros. Certains pays de l’UpM ont déjà apporté leur contribution à Nissa TV, notamment le Maroc, la Tunisie, l’Egypte, la France, l’Allemagne, la Commission européenne et les pays scandinaves. Votre contribution financière est indispensable, voire vitale au lancement de Nissa TV prévue fin 2014.
Nous vous remercions infiniment pour la suite que vous voudrez bien réserver à la présente et vous prions de croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance de notre plus haute considération.
Lila Lefèvre
Directrice générale»
«Bruxelles, le 13 mai 2014,
Monsieur le Ministre,
En Algérie, les femmes ne sauraient aujourd’hui être considérées comme des individus de seconde classe. De fait, l’adoption de nombreuses réformes visant à améliorer la situation des Algériennes a permis à votre pays de réaliser des progrès majeurs en termes de droits des femmes. Les Algériennes ont acquis de l’importance et ont conquis peu à peu leur place dans le monde du travail. Elles se classent ainsi désormais parmi les femmes les plus libres des pays arabes. Et sur un point, l’Algérie dépasse les autres pays du Maghreb et même certains pays européens en termes de parité hommes-femmes : en effet, à l’Assemblée législative pas moins de 31,38% des députés élus sont des femmes.
Ces avancées nous ont amené à penser que votre pays pourrait poser un geste concret en soutenant Nissa TV, un projet de lancement d’une chaîne de télévision entièrement dédiée aux femmes du nord et du sud de la Méditerranée. Totalement inédit, Nissa TV est le premier média engagé pour la promotion de l’égalité des genres et pour donner de la visibilité à tous les acteurs qui, comme votre pays, contribuent de manière concrète à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes.
Ce projet se définit d’emblée comme une pièce manquante du puzzle mettant en lumière l’ensemble des instruments nécessaires à la sensibilisation de l’importance du rôle des femmes dans la société, la politique et l’économie.
Nissa TV compte aller là où aucun autre média n’a pu ou n’a osé aller pour rendre compte de la réalité de la situation des femmes en Europe, mais aussi et, surtout, dans les pays du sud de la Méditerranée. Bien plus qu’un média audiovisuel ordinaire, Nissa TV se positionne comme un vecteur indispensable pour le changement des mentalités et de la vision du monde quant à la question du genre.
En tant que média audiovisuel, Nissa TV ambitionne de contribuer à faire accélérer la réalisation de l’égalité des genres en focalisant sur les vraies questions et les vraies lacunes. Elle permettra aux intéressées de formuler leurs besoins et leurs attentes et aidera les acteurs publics et privés à prendre des mesures concrètes et susceptibles d’accélérer le processus d’émancipation des femmes.
Si la situation des femmes du nord s’est quelque peu améliorée, les femmes des pays en développement souffrent de manière disproportionnée de la pauvreté et des maux qui y sont liés, comme la malnutrition, la santé précaire et l’analphabétisme. Ces femmes ont besoin de Nissa TV et Nissa TV a besoin de votre soutien financier.
Nous avons évalué la contribution globale des pays de l’Union pour la Méditerranée à 21 500 000 euros, ce qui nous laisse espérer que l’Algérie subventionne Nissa TV à hauteur de 500 000 euros. Certains pays de l’UpM ont déjà apporté leur contribution à Nissa TV, notamment le Maroc, la Tunisie, l’Egypte, la France, l’Allemagne, la Commission européenne et les pays scandinaves. Votre contribution financière est indispensable, voire vitale au lancement de Nissa TV prévue fin 2014.
Nous vous remercions infiniment pour la suite que vous voudrez bien réserver à la présente et vous prions de croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance de notre plus haute considération.
Lila Lefèvre
Directrice générale»
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