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L'Algérie est si extrémiste que l'avortement est interdit en cas de viol et d'inceste - vidéo

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  • L'Algérie est si extrémiste que l'avortement est interdit en cas de viol et d'inceste - vidéo

    Pour saisir l'ampleur de l'extrémisme religieux en Algérie, il suffit de considérer cette réalité stupéfiante: une fille algérienne qui devient enceinte suite à un viol ou un inceste, n'aurait pas le droit de mettre fin à sa grossesse traumatisante. Et pour cause, l'avortement est officiellement interdit en Algérie pour les victimes de viol/inceste.

    En mars 2018, il y a eu une proposition à l'APN pour légaliser l'avortement en cas de viol/inceste, mais cette proposition a été totalement rejetée par l'APN et jetée à la poubelle. Autant dire que Daech et le royaume daechien saoudien doivent être très fiers de notre APN.

    A cette occasion, le secrétaire général du syndicat national des imams Djelloul Hadjimi a défendu l'interdiction de l'avortement en cas de viol/inceste en disant: "L'avortement consiste à mettre fin à la vie d'un être humain. Et puis on ne peut pas se permettre l'ouverture de cette porte. Ça serait dangereux. Sinon, toute femme désirant un avortement va venir nous dire demain qu'elle a été violée pour tuer le bébé. Et même si elle a été violée. Pourquoi vouloir tuer un être humain ? Quel est son tort ?"

    On peut se consoler un peu en sachant que même en Amérique, il y a des dizaines de millions d'extrémistes chrétiens/juifs qui raisonnent exactement comme l'extrémiste musulman Djelloul Hadjimi, à savoir que l'avortement devrait être interdit en cas de viol car le viol relève de la volonté de Dieu et que l'embryon conçu dans le cadre d'un viol est aussi conçu par la volonté de Dieu (voir vidéo).


  • #2
    Dans cette histoire, il faut tout de même reconnaître que c'était le gouvernement (sur lequel tout le monde tape à tout bout de champ) qui était disposé à assouplir la législation, mais que ce sont les députés (islamistes et conservateurs) qui ont rejeté les différentes propositions "progressistes".

    Pour l'instant, l'avortement en Algérie n'est autorisé que s'il y a un danger avéré pour la santé de la maman...
    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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    • #3
      La commission parlementaire légalise l’interruption de la grossesse dans un seul et unique cas spécifié dans l’article 82.

      Selon cet article, lorsque « l’équilibre physiologique ou psychologique et mental » de la mère est « gravement menacé », le ou les médecins spécialistes concernés, « en accord avec le médecin traitant, doit informer la mère et entreprendre, avec son consentement, toute mesure médicale thérapeutique dictée par les circonstances ».
      Il n'y a rien de plus flou sémantiquement. Un article où on peut y fourguer tout et n'importe quoi (ou rien du tout).
      Dernière modification par jawzia, 13 juin 2018, 17h15.

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      • #4
        A ce propos, il faut aussi relever que les démons imams algériens s'étaient opposés au recours à l'avortement pour les femmes algériennes violées par les islamistes.

        A l'inverse, leurs homologues de Bosnie avaient décrété une fatwa autorisant l'IVG aux femmes de Bosnie violées par les soldats serbes.

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        • #5
          Envoyé par fortuna
          mais que ce sont les députés (islamistes et conservateurs) qui ont rejeté les différentes propositions "progressistes".
          Pas du tout. Les mafieux du clan Bouteflika (FLN/RND) détiennent la majorité absolue à l'APN (voir image) et pouvaient ainsi très facilement légaliser l'avortement en cas de viol/inceste s'ils avaient vraiment envie de le faire.

          Cette proposition a été jetée à la poubelle car les mafieux du clan Bouteflika n'avaient aucune envie de moderniser la loi en matière d'avortement. Cette proposition était ainsi une manoeuvre politicienne visant à faire croire que les mafieux du clan Bouteflika avaient tentés quelque chose à ce sujet.

          D'ailleurs, dans le passé, le mafieux Bouteflika avait dit qu'il n'accepterait jamais qu'une loi soit contraire à l'Islam. Pour le mafieux Bouteflika, la Charia doit être aussi souvent que possible la source suprême de la loi en Algérie. Soit quasiment la même position que le parti djihadiste du FIS.

          Pour les mafieux du clan Bouteflika, exploiter l'Islam à des fins politiciennes pour consolider le soutien parmi les conservateurs et les extrémistes religieux est beaucoup plus important que de se soucier des dizaines de milliers de filles/femmes algériennes traumatisées chaque année par l'interdiction de l'avortement.

          L'Algérie demeure ainsi l'un des pires pays du monde en matière d'accès à l'avortement. Concrètement, l'Algérie peut ainsi se targuer d'être un fidèle petit élève du royaume daechien saoudien.

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          • #6
            Envoyé par nassim
            Pas du tout. Les mafieux du clan Bouteflika (FLN/RND) détiennent la majorité absolue à l'APN
            Quand je dis "conservateurs", j'y inclus ces deux partis évidemment. En fait, c'est la société algérienne qui est (ou est devenue) en grande partie conservatrice. Et avec un sujet tabou comme celui-ci, il ne fallait pas s'attendre à un miracle. Je crois qu'il faudra tabler sur le temps pour voir évoluer les mentalités, ou alors un traitement de choc à la MBS.

            Quant à Boutef, on peut lui faire tous les reproches qu'on veut sauf d'être un conservateur dans ce domaine. Je rappelle qu'en 2005, il a dû recourir à la législation par ordonnance pour introduire dans le Code de la famille les quelques amendements (aussi imparfaits soient-ils) réclamés par les associations féminines.

            Quant à l'utilisation/manipulation de la religion par le système politique, ce n'est hélas pas une exception algérienne. Quasiment tout le monde arabo-musulman est atteint de ce fléau...
            Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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            • #7
              Envoyé par nassim
              Pour saisir l'ampleur de l'extrémisme religieux en Algérie, il suffit de considérer cette réalité stupéfiante: une fille algérienne qui devient enceinte suite à un viol ou un inceste, n'aurait pas le droit de mettre fin à sa grossesse traumatisante. Et pour cause, l'avortement est officiellement interdit en Algérie pour les victimes de viol/inceste.
              Il ne s’agis manifestement pas d’un extrémisme religieux.. loin de là. Mais d’un article de loi avec lequel tu n’es simplement pas d’accord.

              Envoyé par fortuna
              En fait, c'est la société algérienne qui est (ou est devenue) en grande partie conservatrice. Et avec un sujet tabou comme celui-ci, il ne fallait pas s'attendre à un miracle. Je crois qu'il faudra tabler sur le temps pour voir évoluer les mentalités, ou alors un traitement de choc à la MBS.
              D’un côté tu estimes que l’APN est conforme à la majorité réelle de la société. Et de l’autre tu préconises une décision autocrate pour faire passer une décision, contraire, et à la majorité parlementaire, et la majorité (supposée) citoyenne.
              Sans entrer dans des questions éthiques et religieuses.. chacun a tendance à suivre son idéologie.. Mais jusque-là, on pouvait dire qu’à la limite, la démocratie est supposée être un consensus.

              Si nous voulons construire un Etat de droit dans un pays démocratique, il ne faudrait pas céder aux tendances autocratiques des idéologies minoritaires.

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              • #8
                D’un côté tu estimes que l’APN est conforme à la majorité réelle de la société. Et de l’autre tu préconises une décision autocrate pour faire passer une décision, contraire, et à la majorité parlementaire, et la majorité (supposée) citoyenne.
                Je n'ai jamais dit que c'était ce que je préconisais. Je présente simplement les deux alternatives qui me semblent possibles dans ce genre de situation, sachant que les deux cas ont été constatés dans l'Histoire.
                Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                • #9
                  Envoyé par fortuna
                  En fait, c'est la société algérienne qui est (ou est devenue) en grande partie conservatrice.
                  Justement, qui est à l'origine de la propagation de l'extrémisme religieux en Algérie? Ce sont les mafieux du cartel ANP/FLN. C'est ce qu'ils font depuis l'indépendance du pays: politisation de l'Islam à des fins de consolidation du pouvoir.

                  C'est ce qu'ont fait les terroristes daechiens saoudiens en Arabie Saoudite, en Afghanistan, au Pakistan...etc (via le financement massif des écoles/imams wahabbites, des talibans et d'autres groupes extrémistes...etc), les extrémistes chiites en Iran avec leur révolution islamique...etc.

                  Envoyé par fortuna
                  Quant à Boutef, on peut lui faire tous les reproches qu'on veut sauf d'être un conservateur dans ce domaine.
                  Le mafieux Bouteflika n'est pas seulement un "conservateur" mais il est un conservateur extrémiste et hypocrite. En 19 ans de pouvoir, il n'a non seulement rien fait pour moderniser l'Algérie socialement/politiquement/religieusement, mais en plus, il a gaspillé des milliards de dollars dans la construction d'une mosquée au budget scandaleux alors que des millions d'Algériens vivent dans la pauvreté.

                  D'ailleurs, ni le mafieux Bouteflika, ni ses chefs de gouvernements ni ses ministres n'ont jamais publiquement défendus la nécessité de légaliser l'avortement en Algérie, à commencer pour les victimes d'inceste et de viol.

                  Ainsi, après plus de 19 ans de pouvoir du mafieux extrémiste Bouteflika, l'Algérie demeure un pays extrémiste où l'avortement est interdit en cas de viol/inceste, et un pays sexiste/misogyne classé parmi les derniers au monde dans l'égalité des sexes (127e sur 144 pays dans le rapport Global Gender Report 2017).

                  La triste réalité est que l'Algérie n'innove pas et n'est pas un pays avant-gardiste. Les mafieux du cartel ANP/FLN ont fait de notre pays un état religieusement soumis au royaume daechien saoudien.

                  Envoyé par Mohamed_Rédha
                  Il ne s’agis manifestement pas d’un extrémisme religieux
                  Biensûr que c'est de l'extrémisme religieux. Seuls des pays gangrénés par l'extrémisme religieux interdisent encore l'avortement pour les victimes de viol/inceste. Cette interdiction est religieusement extrémiste et moralement inhumaine.

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                  • #10
                    l'Algérie demeure un pays extrémiste où l'avortement est interdit en cas de viol/inceste,
                    nassim, je souhaite savoir s'il y a des pays arabes/musulmans où l'avortement n'est pas interdit chez eux , si oui qui sont-ils
                    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                    (Paul Eluard)

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                    • #11
                      @ ACAPULCO

                      L'avortement est légal jusqu'à 3 mois de grossesse en Tunisie, la Turquie et Bahrain. Mais le fait que l'avortement soit légal ne signifie pas forcément qu'il est facilement accessible aux femmes car l'avortement demeure socialement tabou dans ces pays. Du coup, les avortements clandestins existent encore dans ces pays.

                      En Algérie, les mafieux du cartel ANP/FLN ont choisi de suivre la voie du royaume daechien saoudien. La loi sur l'avortement en Algérie est littéralement la même que dans le royaume daechien saoudien.

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                      • #12
                        crois-moi nassim , que si les décideurs autorisent chez nous l'avortement , ça va encourager davantage les prétendants au viol/inceste , même si ça existe ce phénomène déjà mais ça va empirer si les violeurs "obtiennent l'autorisation"
                        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                        (Paul Eluard)

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                        • #13
                          Un violeur , par définition n'en a rien à faire des suites de son viol ! il ne réfléchit pas aux conséquences de son acte .
                          "Ne me parle pas beaucoup de religion, mais laisse-moi voir la religion dans tes actions. " Leon Tolstoi

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                          • #14
                            Un violeur , par définition n'en a rien à faire des suites de son viol ! il ne réfléchit pas aux conséquences de son acte .
                            Justement c'est pour cette raison qu'il ne faut pas leur ouvrir davantage le champs , surtout moralement
                            Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                            (Paul Eluard)

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                            • #15
                              Excusez moi mais là on parle de grossesse non choisie, imposée suite à un viol ou inceste, et donc d'enfants non choisis , non désirés, imposés, rappelant par leur seule présence des moments douloureux pour la mère. Cet enfant sera t-il heureux ? quel sort pour la mère célibataire surtout en Algérie ou le regard de la société est si important ? alors pourquoi continuer à faire l'autruche ? tout le monde sait qu'un avortement reste douloureux psychologiquement quand physiquement on en réchappe.
                              "Ne me parle pas beaucoup de religion, mais laisse-moi voir la religion dans tes actions. " Leon Tolstoi

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