Ceci m'interpelle. Je me demande pourquoi accorder autant d'importance aux commentaires des Égyptiens
Annonce
Réduire
Aucune annonce.
A qui s'adressent les responsables algériens quand ils communiquent en français?
Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
-
Mais de la a dire qu’il leur interdisait de parler en leur dialectes, je vous confirme c’est une diffamation berbériste.ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)
Commentaire
-
xenon
tu en pose des questions,je vais te répondre pour eux ,les kabyles ressentent le plus souvent un sentiment de supériorité exacerbé qui n'a pas lieu d'être vu que tous les algériens descendent du même substrat ethnique et culturel.
Commentaire
-
amuse toi alors à l'époque de boumédienne à l'époque à aller parler à un policier ou à un agent de l'administration en kabyle ..même quand celui ci comprenait parfaitement la langue .
la notoriété d'idir, s'est faite en algerie, sur l'ENTV et pendant les 70s.
les sketchs de kaci tizi ouzou, ect ......
ceci dit, a l’époque , constitutionnellement, le berbere n'etait pas considéré comme langue et conséquemment ne pouvait etre utilisée officiellement.
Il y a quand même un écart entre interdire aux kabyles de parler leur langue et interdire son usage officiel.
Commentaire
-
DANS UN PASSe proche de BOUMEDIENNE STORY si un Arabe montait a Alger pour papiers et doit TROUVER UN HOTEL C etait du MIRACLE QU il trouverai une chambre S IL NE PARLAIT PAS KABYLE :22: LA HONTE LA HONTE << il vaudrait mieux laisser EL BIR BAGHTAH <<
.... بسم الله الرحمن الرحيم - من يعمل مثقال درة يرا و من يعمل مثقا درة يرا ه....
Commentaire
-
Moi ce qui me peine c'est la haine entre algériens, a ma connaissance, personne n'a jamais interdit aux kabyles, aux mozabites, aux chaouis de parler dans leurs dialects, pourquoi cette haine envers l'Arabe?
Politique, parce qu'à une problématique simplement et purement linguistique (avant d'être identitaire), on a politisé la question par une gestion catastrophique durant les années 70. Ecervelés, les responsables de l'époque animés par un projet politique (le panarabisme qui sera suivi par un projet encore plus funeste) se sont mis à nous raconter une histoire qui n'est pas (complètement) la nôtre. A notre diversité, on a voulu nous tailler un costume standard, uniforme, unicolor et imposé à chacun.
Cette négation de ce que nous sommes réellement, engendre automatiquement, systématiquement et légitimement chez beaucoup d'algériens un rejet ou une résistance à ce rouleau identitaire compresseur.
Je vais te raconter une anecdote que quelques uns connaissent peut être :
A la fin des années 70 ou début des années 80, passait sur la chaine de télé un feuilleton historique (fait des egyptiens, syriens ou que sais-je) qui s'appelait "Leilat sokout gharnata". Sur les 13 épisodes, les premiers (5 ou 6) étaient consacrés à "foutouhat" au Maghreb. Ainsi, il y eut un épisode pour l'Egypte, puis la Lybie, la Tunisie et .......... on sauta directement au Maroc (non pas que rien n'était consacré à l'Algérie mais on a décidé en haut de le zapper, le censurer). Quoi de plus ridicule.
LA solution ne sera pas dans la préeminence d'une langue sur une autre mais dans la coexistence intelligente. L'Espagne n'a t-elle pas une dizaine de langues officielles ?
J'ai comme l'impression qu'en Algérie, on oppose plusieurs projets de sociétés et lorsque les uns ou les autres s'attaquent à l'un d'eux, ils le font au travers d'une langue "porte-drapeau" !!
Ceux qui pensent que plus personne ne parle français, n'ont qu'à regarder du côté des chaines radio. Jil FM où on s'exprime en Darija connait un succès franc. La chaine III a toujours ses auditeurs ...
Que chacun mette de l'eau dans son "vin" par l'acceptation de l'autre, le reste ne sera qu'un problème technique.Dernière modification par jawzia, 11 juillet 2018, 16h30.
Commentaire
-
https://www.youtube.com/watch?v=_saCV89Uf_s
TOUS LES ALGERIENS AIMAIENT voire LE MAGNIFIQUE KACI a la TV...
Commentaire
-
Merci Bachi.
En 1988, on avait reçu comme instruction de préparer l'arabisation de l'enseignement universitaire dans les filières scientifiques. Et comme ce n'était ni sérieux, ni planifié, sans aucune stratégie ... on insista sur "Nouchaji3ou al moubadarates al mahaliya". En d'autres termes, chaque université devait confectionner une espèce de lexique terminologique des termes spécifiques à la filière en langue arabe (Je te laisse deviner la cacophonie qui s'en serait engendré entre la terminologie de Cne, celle Bab ezzouar, celle de Tlemcen ...).
Cette arabisation était présentée comme un sujet de souveraineté, de principe et les partisans étaient d'une combativité ... douteuse.
Les porteurs d'un certain projet, avec beaucoup de zele et animés par autre chose que la promotion de la langue arabe - aidés en cela par des étudiants de la même tendance, s'engagèrent sur cette voie et chacun alla de son lexique.
Un an plus tard, on ouvrit une section arabophone (en parallèle de celle existante et dont les cours étaient dispensés en français). Une catastrophe !!
Deux ans plus tard, les étudiants eux mêmes firent grève pour revendiquer leur versement dans les sections francophones. Ce qui fut fait et depuis, la problématique de la langue d'enseignement ne se pose plus bien que certains parmi les bacheliers arrivent avec beaucoup de lacunes en français et peinent au début à suivre leur cursus (Chose constatée surtout dans les études de médecine).Dernière modification par jawzia, 11 juillet 2018, 16h45.
Commentaire
-
xenon et jawzia
Merci pour vos réponses!
A vrai dire, je ne sais rien de l'époque dont vous parlez, mais je suis sure que ce qui arrive aujourd'hui est en quelque sorte une réaction a une politique qui a foiré.
Mais ahna wled lioum, je ne vois honnêtement rien ni au niveau du peuple algérien ni au niveau de l'Etat algérien qui donnerait a croire qu'on vit dans le même contexte, c-a-d une quelconque hostilité envers l'amazighité, si ce n'est les amazighs qui n'arrivent pas a s'entendre entre eux sur cette nouvelle langue standardisée.
Mon avis personnel est que cette nouvelle politique de l'amazighité foirera comme la politique de l'arabisation a foiré, tout simplement parce que les algériens sont ainsi faits, c'est pas un probleme de langue, mais un probleme d'incompetence et d'incapacite a accepter la diversité, chacun veut etre le chef de groupe, chacun veut imposer sa tribu, en plus du complexe de superiorité des kabyles qui se croient une race a part.
Pour l'enseignement, ils auraient du choisir une langue completement neutre du point de vue historique w khalliwna men hadou el mashakel taa l'identité. L'identité ca peut parfaitement etre la patrie qui nous unit, quelle que soit notre langue maternelle.Dernière modification par Absent, 11 juillet 2018, 16h57.
Commentaire
-
Pourquoi ils ont skippé l'épisode sur l'Algérie dans "Leilet souqout Gharnata"? Je ne comprends pas.
Cet épisode allait certainement narrer le fait que ces "foutouhates" ne se sont pas faites avec des fleurs au bout des épées et qu'avant leur avenement... il y avait un peuple, des tribus, qui avaient leur traditions, leurs croyances ... le TAbou des tabous !!!
C'est cette négation qu'on paie aujourd'hui.
Commentaire
-
Xenon
que vient faire l'éducation la dedans ? si on cherche la performance ,faudrait aller à l'anglais direct et jeter tout le reste à la poubelle ,seulement voilà,il n'ya pas que la performance,il y'au aussi l'identité et le rapport à l'histoire ,on garde donc l'arabe ,alors pourquoi le berbère ?car c'est la langue de tes ancêtres et c'est la langue autochtone de ce pays et de ce peuple et que si tu veux comprendre intimement ce pays,il faut comprendre le berbère,dans deux génération ou peut être moins ,les algériens sont parfaitement arabophones et berberophones et c'est tant mieux pour la cohésion nationale ,c'est en fait l'histoire qui cesse de bégayer et qui revient à la normale.
Moi ce qui me peine c'est la haine entre algériens, a ma connaissance, personne n'a jamais interdit aux kabyles, aux mozabites, aux chaouis de parler dans leurs dialects, pourquoi cette haine envers l'Arabe?
Je te pose une question: si les responsables algériens avaient opté pour le francais comme langue officielle, cette question de la langue amazigh aurait elle pris cette même ampleur pour vous?
pourquoi cette question est importante? par ce que pour bâtir une nation,il lui faut des racines conséquentes et un récit national cohérent ,..sans la profondeur historique de la dimension berbère ,vous n'êtes personne..nous somme personnes ...rappelle toi de ce que les Egyptiens nous ont harangués en 2010...il a fallu aller chercher dans le background historique Amazigh pour commencer à leur donner une réponse digne de ce nom .Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
Commentaire
Commentaire