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A qui s'adressent les responsables algériens quand ils communiquent en français?

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  • Non, l'arabe, c'est la civilisation. Son alphabet fut l'alphabet par exemple de l'empire turc et le redeviendra bientôt
    en quelle année 299999???
    Je me demande si ces arabisants sont capables d’être réalistes.

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    • Et les algériens qui ont pour langue maternelle la langue Arabe derja populaire, qui ont pour culture familiale et sociale la culture arabe, et qui ont pour civilisation d’appartenance et de référence la civilisation arabe musulmane…et cela depuis bientôt 14 siècles, soit au moins 60 générations,(indépendamment de leurs gènes et de leurs backgrounds avant la conquête arabe), ces algériens pour vous qui ne sont pas arabes (à vos dires et insistance),….ils sont alors quoi ? Des zombis ? Des arabophones amorphes, sans identité déterminée, sans personnalité et sans originalité ? (alors que vous, vous vous identifiez clairement, individuellement, catégoriquement comme kabyles, mozabites, chaouis, chenouis berberes). Ce discours que vous vous employez à propager et imposer depuis au moins 20 ans, n’a pas eu d’adhésion ni d’approbation de la part des premiers concernés, mais malgré cela vous continuez à le mettre en avant vainement et sans espoir de (LES) convaincre, ces algériens.

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      • Je me demande si ces arabisants sont capables d’être réalistes.
        c un doublon sur le forum...


        il défend l'arabe littéraire sans jamais avoir lu une oeuvre de sa vie !
        typique de ce genre d'agrégats

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        • 1/ Arabe n’est pas une race, n’est pas une nationalité, n’est pas une vassalité à tel ou tel état du moyen-orient, n’est pas une idéologie ou appartenance partisane (baathisme ou nationalisme), n’est pas une localisation géographique. Arabe est plutôt une façon d’être, de se sentir, de se situer dans le monde, ce n’est pas une donnée tribale ou ethnologique mais un facteur géopolitique planétaire. C’est une identité à trois volets (langue, culture et civilisation) transnationale que peuvent partager des citoyens de pays différents, de races différentes et d’allégeances religieuses et idéologiques différentes.


          2/ il n’y a pas de race pure aujourd’hui. c’est un mythe, une chimère. il n’y a que le cheval qui se distingue par son ascendance (pur-sang, demi-sang). tous les descendants de puniques sont aujourd’hui arabophones et se disent arabes. les rescapés des vandales vivent aujourd’hui dans les montagnes du tell, depuis le rif (marocain) jusqu’à tunis. certains se disent aujourd’hui arabes (en référence à la langue qu’ils parlent, la culture qu’ils portent et leur civilisation de référence). d’autres se disent kabyles (pour les mêmes raisons mais dans une autre référence). tous çà pour dire que ce qui compte c’est le présent, l’actuel, les acquis psycho-sociologiques et non pas la carte génétique et les tests adn.Quant à ta comparaison, elle n’est pas pertinente dans ce cas. nous sommes plutôt dans une situation d’amalgame, de mélange chimique qui a donné un alliage plus riche, plus résistant et plus performant. l’Algérie aujourd’hui est arabo-berbere et le couple arabe-berbere, qu’on veut aujourd’hui conflictuel, est plutôt siamois, symbiotique.


          3/ Pourquoi vouloir imposer la fable et le mythe du berbère de race pure vivant dans la liberté, la civilisation, la prospérité et l’unité que l’arabe est venu soumettre, détruire et ravager (langue, cités, monuments,unité et mémoire) ? Et pourtant les historiens nous apprennent qu’avant l’islamisation de l’Afrique du nord, il n’y avait pas exclusivement des berbères. il y avait aussi des phéniciens (devenus les puniques) en très grand nombre dans les cités et la partie nord et ayant joué un rôle dominant et prépondérant dans l’histoire de la région durant 19 siècles, il y avait aussi des rescapés de vandales dans les reliefs du tell, il y avait aussi les prolongements des colons et vétérans romains et des byzantins. Après l’islamisation, il y a eu aussi d’autres apports humains non-arabes importants tels les réfugiés andalous, les kouroughlis turcs et les captifs de corsaires, les apports de populations subsahariennes, et même des apports humains européens bien que banalisés par les circonstances particulières de la décolonisation.
          Ainsi dans ce face-à face imposé et entretenu que fait-on de ces réalités indéniables ? Pourquoi ces injonctions agressives « si tu n’es pas arabe, tu es forcément berbère » et vice-versa ? Pourquoi ne serais-je pas ni l’un ni l’autre, mais moi, tel que je me sens, me conçois, me situe dans mon présent, ma conscience et mes acquis psycho-sociologiques et non pas ma carte génétique et mes tests ADN ?


          4/ L’Algérie a, dans son histoire depuis les trois derniers millénaires, connu des influences, des brassages, des fusions et des métissages de populations, des apports humains, linguistiques, culturels et civilisationnels nombreux, multiples et variés: phéniciens et puniques, perses, arméniens, romains, vandales et alains, byzantins, arabes, andalous, turcs, africains subsahariens, français…. Aujourd’hui nous sommes la résultante de tous ces bouleversements, ces échanges, ces interactions, ces apports exogènes (humains, culturels, linguistiques, civilisationnels). Nous devons reconnaitre ce melting-pot riche et varié et assumer notre Histoire dans sa globalité et son continuum sans la saucissonner en périodes (selon le bon vouloir et ce qui arrange certains et incommode d’autres). La pureté raciale n’existe pas aujourd’hui. c’est un mythe, voire même un phantasme chez certains.
          Dernière modification par leftissi, 12 juillet 2018, 12h25.

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          • salut tawenza
            l'arabe peut etre defendu et avoir ca place en meme qualité que le berber , et le darija
            المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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            • salut oudjda,
              entièrement d'accord.

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              • 5/ En Algérie (comme partout ailleurs), Arabe n’est pas une race. considérant les métissages, les interactions, les brassages, les fusions et les migrations nombreuses, intenses, variées et continuelles au cours des trois derniers millénaires, il n’y a pas de race pure en Algérie et personne ne peut être sûr à 100% de son origine et sa provenance. Arabe n’est pas une donnée génétique, ce n’est pas non plus une nationalité, ni une vassalité à l’arabie saoudite ! Être Arabe, en Algérie, n’est pas adhésion à une secte ou un parti politique ou religieux. Arabe est (surtout) une identité linguistique, culturelle et civilisationnelle. L’être humain pensant et agissant se définit par ce qu’il porte au présent comme expression et éléments constitutifs de sa personnalité psychosociologique et celle du groupe social au milieu duquel il vit ou auquel il s’identifie ou s’apparente et avec lequel il partage des dénominateurs communs comme la langue qu’il a apprise de ses parents et de son milieu social immédiat, la culture qu’il porte (transmise par son groupe d’appartenance) et qui sous-tend ses comportements et attitudes sociales, et la civilisation à laquelle il se réfère, se définit et se situe. L’identité linguistique, culturelle et civilisationnelle peut être une donnée transnationale et couvrir plusieurs états et plusieurs pays. Ainsi en tant qu’algérien, on peut aussi partager et avoir en commun avec d’autres citoyens d’autres pays, d’autres états, des valeurs communes, des catégories de culture communes et des références civilisationnelles communes, sans que cela ne nuise ou porte atteinte à d’autres catégories (d’algériens) ne partageant pas cette dimension de la personnalité psychosociologiques. Par contre la tribu est une donnée ethnologique et non pas (ou très rarement) géopolitique.

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                • En Algérie (comme partout ailleurs), Arabe n’est pas une race. considérant les métissages, les interactions, les brassages, les fusions et les migrations nombreuses, intenses, variées et continuelles au cours des trois derniers millénaires, il n’y a pas de race pure en Algérie et personne ne peut être sûr à 100% de son origine et sa provenance.
                  tjrs le même radotage

                  si y a pas d'arabes purs en algérie alors, rien n'impose cette langue !

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                  • tous coupables .............. et champions de l AUTODESTRUCTION

                    deja le MAGHREBIN est connu ... ... ... ... ... et reconnu M I S E R ....

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                    • Avant l’avènement de l'Islam, il y a 14 siècles, le terme "Arabe" désignait principalement une population (plus ou moins homogène) habitant le sud-ouest de l’Asie, soit la péninsule arabique (actuel yemen, arabie saoudite, jordanie), le sud de la syrie et l'ouest de l'irak actuel.

                      Avec l'apparition de l'Islam et les bouleversements qui s'en sont suivis, l'extension, le rayonnement, l'implantation (en dehors du foyer originel et initial) de la langue et de la culture arabes, l'essor de la civilisation arabe musulmane, les migrations (multiples, intenses et continues), les métissages, les échanges, les croisements, les fusions, les acculturations, les absorptions de populations, les interactions et influences linguistiques et culturelles, avec tous ces bouleversements, la notion ancienne de "arabe" a évolué, est devenue caduque et ne désigne plus une ethnie confinée dans une géographie bien déterminée.

                      Aujourd'hui, le terme "Arabe" recouvre une réalité linguistique, culturelle et civilisationnelle. Ainsi, est Arabe, sociologiquement et au sens moderne du terme, quiconque parle comme langue maternelle un des dialectes et idiomes reconnus arabes, adopte et pratique une culture reconnue et consacrée arabe, et enfin se réfère et se considère appartenir à la civilisation arabe musulmane. Ces trois critères corrélés et solidaires auxquels on peut, à la rigueur, ajouter leur présence chez un individu depuis au moins deux ou trois générations. Ainsi au sens de la présente acception, aujourd’hui, les arabes sont des populations habitant un vaste espace au moyen orient, en Afrique du nord et en Afrique de l'est, dans au moins 24 pays et sont minoritaires dans quelques pays tels la turquie, l'iran, zanzibar, tchad, niger, mali.


                      ps : Aujourd’hui, être Arabe ou se dire arabe ne passe pas inaperçu et, bizarrement, ne laisse pas indifférent(s) (comme il devrait se faire). il peut provoquer des séismes et des (électro)chocs émotionnels chez certains hurluberlus qui ne sont pourtant ni concernés ni impliqués ni visés.

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                      • Un peu d'histoire ferait du bien à ces falsificateurs de l'histoire.
                        Les arabes ne sont pas des colonisateurs en Algérie par contre la France l'est en débarquant à Sidi-ferruch.


                        ==============================================
                        La conquête militaire arabe du Maghreb qui a duré de 641 à 711, est lente et difficileL 2. La résistance était plus marquée dans les Aurès et la région de Tlemcen, où les Berbères s'organisent en structure étatiqueL 2. Les Arabes sont également repoussés par les troupes du royaume des Djédars et les dernières garnisons byzantinesL 3. Les figures les plus connues de ce conflit sont le roi chrétien Koceila, qui vainc Oqba Ibn Nafaa en 689, près de BiskraL 4, puis la reine guerrière Kahena, qui est à la tête des Berbères des AurèsL 4. En 693, elle inflige prés de Meskiana, une sévère défaite au corps expéditionnaire arabe de Hassan Ibn Numan, qu'elle repousse jusqu'en TripolitaineL 5. Mais elle est vaincue par la suite.


                        Dans le Maghreb central, les kharidjites œuvrent efficacement à l'islamisation des territoiresL 6. Au VIIIe siècle, les insurrections se multiplient contre les Omeyyades, en raison des impôts imposés aux Berbères et qui sont, en principe, réservé aux non-musulmans
                        Dernière modification par banzai, 12 juillet 2018, 13h59.

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                        • Contrairement à ce que propageaient sournoisement l’idéologie et le mythe colonialistes du 19°siècle, la propagande sioniste de la 2° moitié du 20° et début du 21° siècle et leurs relais berbéristes (depuis la fin de la 2°GM), les arabes en Afrique du nord n’ont commis ni génocide, ni massacre, ni déportations de populations locales. Certes, ce sont des hommes, ils ne sont pas parfaits, ne sont pas des anges venus du ciel ; d’ailleurs, la morale, les valeurs humaines et les enseignements du message qu’ils convoyaient ne le leur auraient pas permis. Si ce aurait été le cas, nos ancêtres n’auraient pas adopté, conservé et défendu si jalousement la foi et le credo déposés, ils n’auraient accepté, ni adhéré à aucune fraternité, aucune alliance, aucune cohésion "tala7oum" ( تَلاحُمْ) avec eux. Bien au contraire, dès l’islamisation de l’Afrique du nord, les conquérants arabes ont confié l’honneur et le prestige du commandement de l’expédition vers l’Espagne à un autochtone, Taraq Ibn Ziad qui a vu son nom immortalisé sur le détroit qui sépare l’Afrique de l’Europe et la première colline (en Europe). Du jamais vu auparavant (et même après), un précédent remarquable dans l’Histoire de l’expansion des civilisations humaines. Les Arabes en Afrique du nord ont mis fin à des pratiques inhumaines, sauvages et cruelles (croyance et rites d’anzar, sacrifices et mise à mort de jeunes filles et enfants en offrande à baal, amon et anzar, consommation de chair crue d’animaux morts dans la nature, guerres fratricides endémiques entre tribus etc,…). De plus, contrairement aux conquérants qui les ont précédés, les phéniciens (bien que ceux-là n’étaient pas armés mais d’habiles commerçants), les romains, les vandales et les byzantins, et ceux qui les ont suivis, les turcs et les français, les Arabes en Afrique du nord ne se sont pas mis en retrait par rapport aux locaux. Mieux, ils se sont mêlés à eux, se sont fondus et se sont métissés à eux par les alliances, les mariages, les actions et faits d'arme communs et la cohabitation pacifique, au point où aujourd’hui, on peut trouver (particulièrement dans le pays chaoui) des tribus arabes (ou arabophones) et des tribus berbères (ou berbérophones), parfois même des cousins germains, sous la même autorité tribale. Bien au contraire, les arabes en Afrique du nord se sont intéressés et ont étudié leur (les populations locales) sociologie, leur Histoire, leurs origines, leur généalogie, leur composition et dénominations tribales. Ils les ont unis (entre eux) et leur ont apporté un important dénominateur commun (l’Islam) qui leur a permis et facilité de fonder (pour la première fois dans leur Histoire) des royaumes et des dynasties puissants et indépendants qui se sont étendus et ont rayonné sur d’autres géographies (Afrique sub-saharienne, Andalousie, Sicile, malte, Egypte). Ils (les arabes) ont enrichi abondamment leurs (autochtones) parlers, refondu et fertilisé leur culture et les ont amenés à recomposer leur identité linguistique, culturelle et leur amarrage civilisationnels que ni les influences, ni les conquérants qui leur ont succédé n’ont pu ébranler ou dépérir. Bien au contraire, c’est ces trois volets de l’identité à savoir la langue, la culture et la civilisation avec leur liant (l’Islam) qui leur ont permis de rester unis, de résister, lutter et vaincre leur envahisseur contemporain.
                          la propagande colonialiste hier, l’offensive mensongère sioniste aujourd’hui ne peuvent pas escamoter cet apport, ce patrimoine et cette richesse, ni entamer 14 siècles de présence, d’osmose, de symbiose, de melting-pot, d’interactions et de fusion. Cet attrape-nigaud ne peut avoir prise que sur une minorité de simplets, atteints du virus à leur réveil d’hibernation, mais il est hors d’atteinte de la majorité consciente et raisonnée.
                          Dernière modification par leftissi, 12 juillet 2018, 15h08.

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                          • Ces jeunes font du zèle. Certainement rêvent-ils de faire des études à Tel-Aviv.

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                            • Ne vous donnez pas tant de mal Leftissi.
                              On dirait que Tawenza est partie en vacances et a laissé ses logins à un jeune fou furieux.
                              Tu sais, l'ami, je me soucie de lui et son chahut comme de l'autre troller nouveau-débarqué, je m'en soucie comme de l'an 40.
                              Qu'ils causent toujours, ils m’indiffèrent.

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                              • Aux falsificateurs de l'histoire qui n'ont jamais entendu parler d'ibn khaldoun
                                ============================================
                                C'est sous ce terme d'invasion qu'on désigne l'arrivée, au milieu du XIe siècle, en Ifriqiya – transcription du nom de l'ancienne province romaine d'Africa, les actuelles Tunisie et Algérie orientale – de tribus arabes, les Banû Hilâl et les Banû Sulaym, jusqu'alors cantonnées à l'est du Nil. Cette « invasion » a souvent été présentée comme un véritable fléau pour les régions et les populations africaines.
                                Dans son Histoire des Berbères, compilation importante, mais peu critique, des traditions relatives en particulier à la conquête de l'Afrique du Nord, le célèbre Ibn Khaldûn écrivait lui-même, reprenant une comparaison coranique : « Semblables à une armée de sauterelles, ils détruisaient tout sur leur passage. » Il dénonce surtout l'incompatibilité d'une civilisation urbaine avec la vie de ces envahisseurs nomades : « Si les Arabes ont besoin de pierres afin de caler leurs marmites sur un foyer, ils dégradent les murs des bâtiments afin de se les procurer ; s'il leur faut du bois pour en faire des piquets ou des mâts de tentes, ils détruisent les toits des maisons. » Ces jugements catégoriques opposant les populations sédentaires aux tribus nomades ont été repris par bien des auteurs modernes, certains les ont toutefois revus et tempérés.
                                Dernière modification par banzai, 12 juillet 2018, 16h07.

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