Le blocage du projet de Cevital portant réalisation d’une usine de trituration de graines oléagineuses à Béjaïa est une affaire dont beaucoup n’ont pas mesuré, jusqu’ici, toute la gravité. Certains ont pu, sans doute, y voir un “simple obstacle bureaucratique” ou encore l’effet d’une transition économique laborieuse.
Mais le dernier rebondissement que cette affaire vient de connaître est révélateur d’une volonté évidente de saboter un investissement économique, celui financé par le groupe Cevital sur fonds propres, prévu sur un terrain en zone industrielle, au profit d’un autre, de même nature, mais de taille moindre, beaucoup plus cher et financé grâce à un apport consistant de trois banques publiques, celui de l’entreprise Nutris des Kouninef, en phase de réalisation dans l’enceinte même du port de Jijel.
Ce rebondissement est édifiant quant aux facteurs factuels qui rendent possible un tel sabotage aujourd’hui dans notre pays. Disons-le d’emblée : ces facteurs sont strictement d’ordre maffieux et il est aisé d’en faire la démonstration.
Cet épisode vient s’ajouter à ceux ayant eu cours au port de Béjaïa, mais il est autrement plus éloquent. Il renseigne, en effet, plus que jamais, sur la primauté de ce pouvoir extraconstitutionnel sur l’autorité institutionnelle dans notre pays. Et, par ricochet, sur l’impuissance de l’État à imposer la suprématie des lois, seule à même de préserver l’intérêt public face aux menées des lobbies.
Il ne faut pas se voiler la face, d’autant que les Algériens le savent et l’écrivent sur Facebook : Rédha Kouninef détient aujourd’hui, indûment, grâce à sa proximité avec Saïd Bouteflika, des prérogatives qu’aucun pouvoir public n’ose lui contester.
Trois premiers ministres se sont succédé à la tête de l’Exécutif depuis le début de cette affaire, mais aucun d’eux n’est intervenu pour faire respecter le droit. Quant au chef de l’État… l’on se demande s’il aurait laissé faire un tel pied de nez à l’État de droit, un tel affront à l’État tout court, une insulte à la République et à ses institutions.
Mais le dernier rebondissement que cette affaire vient de connaître est révélateur d’une volonté évidente de saboter un investissement économique, celui financé par le groupe Cevital sur fonds propres, prévu sur un terrain en zone industrielle, au profit d’un autre, de même nature, mais de taille moindre, beaucoup plus cher et financé grâce à un apport consistant de trois banques publiques, celui de l’entreprise Nutris des Kouninef, en phase de réalisation dans l’enceinte même du port de Jijel.
Ce rebondissement est édifiant quant aux facteurs factuels qui rendent possible un tel sabotage aujourd’hui dans notre pays. Disons-le d’emblée : ces facteurs sont strictement d’ordre maffieux et il est aisé d’en faire la démonstration.
Cet épisode vient s’ajouter à ceux ayant eu cours au port de Béjaïa, mais il est autrement plus éloquent. Il renseigne, en effet, plus que jamais, sur la primauté de ce pouvoir extraconstitutionnel sur l’autorité institutionnelle dans notre pays. Et, par ricochet, sur l’impuissance de l’État à imposer la suprématie des lois, seule à même de préserver l’intérêt public face aux menées des lobbies.
Il ne faut pas se voiler la face, d’autant que les Algériens le savent et l’écrivent sur Facebook : Rédha Kouninef détient aujourd’hui, indûment, grâce à sa proximité avec Saïd Bouteflika, des prérogatives qu’aucun pouvoir public n’ose lui contester.
Trois premiers ministres se sont succédé à la tête de l’Exécutif depuis le début de cette affaire, mais aucun d’eux n’est intervenu pour faire respecter le droit. Quant au chef de l’État… l’on se demande s’il aurait laissé faire un tel pied de nez à l’État de droit, un tel affront à l’État tout court, une insulte à la République et à ses institutions.
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