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Un an après, être français en Algérie (1963)

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  • #61
    Le couple Monnerot (colonisateurs et non humaniste puisque salariés par le colon français)
    Humanistes et non colonisateur puisqu'ils étaient militants communistes anti-colonialistes.
    C'est bien par idéalisme qu'ils ont rejoint une école des Aurès.

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    • #62
      Moi, j'essaie juste de comprendre en essayant d'être le plus objectif possible et en écoutant toutes les parties. Vous devriez faire pareil, si vous en êtes capable, j'ai un doute.
      Vous avez raison de douter. Il est muré dans sa haine recuite.
      A tel point qu'il est capable de nier l'évidence et de s'en prendre même aux victimes comme il le fait sans vergogne en ce qui concerne les jeunes instituteurs.

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      • #63
        " Personne ne savait que le caïd devait prendre ce bus.
        Je sais très bien que l'épouse a survécu à cet attentat ignoble. Le premier intervenant médical à Arris a constaté en plus qu'elle avait été violée.
        Les lâches du FLN n'ont pas abattu les autres passagers parce que les Monnerot étaient les seuls européens du bus."

        N'importe quoi! L'affaire de cet autocar fut une occasion pour l'AL (et non le FLN) de réussir un coup d'éclat afin d'informer les Français de la métropole qu'il se pourrait que l'Hexagone vivrait un second Diên Biên Phu en Algérie.

        Il est absolument erroné d'insinuer que l'épouse Monnerot ait été violée car cela aurait été improductif pour la cause algérienne.

        Quant à mentir à supputer que le couple Monnerot était les seuls européens, il s'avère que le chauffeur de l'autocar était français et néanmoins fut épargné.

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        • #64
          Rago!

          Le couple Monnerot (colonisateurs et non humaniste puisque salariés par le colon français) furent des victimes collatérales d'une embuscade tendue par l'ANL (et non le FLN).
          Parce que d'après toi, tous salariés par le colon Français étaient colonisateurs pourtant certains collaboraient avec la révolution!
          Il y avait beaucoup de salariés Algériens de la France, aux services d'entretiens et autres comme personnel civile de l'armée, ce n'était pas pour autant qu'il étaient du coté du colon.
          Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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          • #65
            N'importe quoi! L'affaire de cet autocar fut une occasion pour l'AL (et non le FLN) de réussir un coup d'éclat afin d'informer les Français de la métropole qu'il se pourrait que l'Hexagone vivrait un second Diên Biên Phu en Algérie.
            Effectivement quel coup d'éclat ! Quel Dien- Bien-Phu pour la France que d'assassiner des jeunes gens au bord d'une route.
            Autant Dien-Bien-Phu est une belle victoire militaire, autant ce sordide attentat restera la marque de la lâcheté du FLN.

            Il est absolument erroné d'insinuer que l'épouse Monnerot ait été violée car cela aurait été improductif pour la cause algérienne.
            Il y a eu des constatations médicales qui le prouvent, et elle même a refusé de témoigner à ce sujet. Mais elle ne l'a pas nié.

            Quant à mentir à supputer que le couple Monnerot était les seuls européens, il s'avère que le chauffeur de l'autocar était français et néanmoins fut épargné.
            Les Monnerot étaient les seuls européens du bus. C'est un endroit des Aurès où ceux-ci étaient très rares.
            Le chauffeur du bus était bien algérien, qui plus est complice des agresseurs. Il avait pour mission de freiner brutalement devant les quelques pierres qui avaient été disposées pour servir l'alibi. Car ces quelques pierres étaient insuffisantes pour arrêter le bus.
            Lui aussi, a témoigné par la suite.
            Sa complicité est aussi mentionnée dans le livre d'Yves Courrière : Les fils de la Toussaint.
            Dernière modification par alibigoud, 31 août 2018, 20h37.

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            • #66
              " Parce que d'après toi, tous salariés par le colon Français étaient colonisateurs pourtant certains collaboraient avec la révolution!".

              Par esprit bien sûr. Sinon, alors pourquoi ne s'étaient-ils pas ralliés tous au combat indépendantiste algérien? En l'espèce, Jacques Vergès en insinuant que les prolétaires français Algérie "ne respiraient pas l'intelligence" avait eu raison.

              Ce sont les intellectuels comme Maurice Audin (héros en Algérie mais traître en France) qui avaient vraiment combattu l'injustice qui prévalait en Algérie.

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              • #67
                Rago

                Par esprit bien sûr. Sinon, alors pourquoi ne s'étaient-ils pas ralliés tous au combat indépendantiste algérien? En l'espèce, Jacques Vergès en insinuant que les prolétaires français Algérie "ne respiraient pas l'intelligence" avait eu raison.

                Les Pieds-noirs ne respiraient pas l'intelligence ? Vous devenez de plus en plus irrespectueux. Je ne sais pas si nous ne respirions pas l'intelligence, mais notre ardeur au travail nous a permis de construite une Algérie moderne sur tous les plans, un exemple d'agriculture aujourd'hui en friche malgré les différentes réformes agraires. la plaine de la Mitidja vous connaissez ?

                Jacques Verges, vous parlez de ce type dont l'épouse posait des bombes tuant des femmes et des enfants, innocents et sans défense? Drôle de référence... Vous auriez pu trouver mieux. mais bon ...
                Dernière modification par BEO777, 01 septembre 2018, 08h23.

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                • #68
                  Rago

                  N'importe quoi! L'affaire de cet autocar fut une occasion pour l'AL (et non le FLN) de réussir un coup d'éclat afin d'informer les Français de la métropole qu'il se pourrait que l'Hexagone vivrait un second Diên Biên Phu en Algérie.

                  Là on frise le ridicule, l'attaque du bus, un coup d'éclat, comparable à Dien Bien Phu? C'est de l'humour je suppose

                  reposez-vous monsieur, vous avez un problème.

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                  • #69
                    " reposez-vous monsieur, vous avez un problème. "

                    N'éludez pas mes propos le pied-noir!

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                    • #70
                      Rago


                      N'éludez pas mes propos le pied-noir!


                      De plus en plus insultant, ouais je suis Pied-noir et fier de l'être, et alors ...?

                      Au fait, vous vivez en Algérie ? Ne me dites pas non.

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                      • #71
                        Quant à mentir à supputer que le couple Monnerot était les seuls européens, il s'avère que le chauffeur de l'autocar était français et néanmoins fut épargné.
                        Le chauffeur du car, Brahim, à peine 18 ans, observe la scène. Son père El Hachemi, militant nationaliste, proche de Mostefa Ben Boulaïd, exploitant d’une ligne de transports de voyageurs qui relie Biskra à Arris lui avait confié ce jour-là une mission périlleuse. Conduire le car qui fera la une de tous les journaux le lendemain.
                        .....................
                        Brahim, adolescent de18 ans au moment des faits, est aujourd’hui un jeune homme de 74 ans. L’enfant de Biskra a bien voulu retracer pour nous les péripéties de l’attaque de l’autocar et les conditions dans lesquelles il a rejoint le maquis.
                        .......................

                        La veille du 1er novembre, c’était un dimanche, mon père me prit à l’écart et me dit : «Mon fils, c’est toi qui conduiras le car demain à la place du chauffeur attitré Karbache Ahmed. Voilà ce qui va se passer. Ne souffle mot à ton jeune frère Mostefa, receveur du bus». J’étais interloqué puisque ne possédant même pas le permis de conduire de transport en commun. «Tu vas rencontrer des moudjahidine. Tu ne cours aucun risque.»

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                        • #72
                          Concernant l’école en Algérie avant 62 et un soit disant apartheid, j’ai retrouvé cette photo. Sa particularité c’est qu’il s’agit de l’école catholique de notre Dame d’Afrique 1951-1952, et, comme on peut le constater, la grande majorité des élèves sont des musulmans. Encore une preuve. Et nous sommes environ 3 ans avant l'insurrection.

                          En comptant vite, il y a environ 40 élèves, et que 16 européens.(à la louche)

                          Il me semble même que dans cette école il y avait des cours de catéchisme. Mais les musulmans devaient être exemptés.

                          https://www.neababeloued.fr/grandephoto-4179.html
                          Dernière modification par BEO777, 01 septembre 2018, 07h45.

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                          • #73
                            Rago bonjour!

                            Les réponses que tu me fais ainsi que celles faites à BEO777 montre à quel point tu es ignorant de ce qui s'est passé en Algérie avant ta naissance!
                            Ton cerveau a été formaté par des personnes haineuses.
                            Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

                            Commentaire


                            • #74
                              Rago

                              Si en Algérie, il y avait certes des écoles, celles-ci étaient coraniques et non attelées à la République française. Seuls une minorité d'Algériens avaient eu accès à la scolarisation française .

                              Vous ne craignez pas le ridicule "des écoles coraniques"

                              L'enseignement en Algérie avant 1962

                              1 - L'enseignement primaire

                              Deux chiffres doivent être cités :
                              3 300 enfants étaient scolarisés en écoles primaires en 1870. 850 000, soit un sur deux, l'étaient en 1960. C'est peu, me direz-vous? Pourtant une ordonnance de novembre 1944 prévoyait la scolarisation en 20 ans d'un million d'enfants et la création de 20 000 classes nouvelles. Mais les difficultés de l'après-guerre, puis la guerre d'Algérie, la démographie galopante des Algériens ne nous ont pas permis d'atteindre le but fixé. Au contraire, en 1956, 3 000 classes étaient détruites par les rebelles, 400 fermées par mesure de sécurité, 154 occupées par l'armée.


                              Penchons-nous sur l'évolution des faits :
                              que se passait-il en Algérie avant 1830 ? L'enseignement était libre, en langue arabe, bien sûr, donné dans des écoles coraniques dont les maîtres étaient des religieux. On y apprenait par cœur les versets du Coran, par le procédé répétitif, sans analyse ni explication. C'était là le mode d'éducation scolastique du Moyen-Age en France. Le taleb apprenait l'écriture, un peu d'arithmétique. Cet enseignement n'atteignait que 22 à 24 % de la population, car les berbères ne parlaient pas l'arabe et les filles n'étaient pas admises dans ces écoles.


                              De 1830 à 1880 : On instaure alors l'enseignement mutuel. Les maîtres français enseignaient leur langue aux indigènes qui, eux, leur apprenaient l'arabe. Puis, apparurent les écoles maures-françaises... puis, arabes-françaises. Un instituteur assure l'enseignement général et le français ; un adjoint indigène apprend l'arabe et la religion. Mais cette forme d'enseignement est combattue par l'enseignement coranique.

                              De 1880 à 1962 : Jules Ferry fonde les premières écoles rurales en Kabylie : 8 écoles financées par l'Etat français, confiées à des instituteurs européens, secondés par les tolba (pluriel de taleb) pour enseigner le Coran. Cette expérience connaît un franc succès.

                              En se servant de méthodes pédagogiques que ni Socrate, ni Montaigne n'auraient reniées, on réduisit la mémorisation et on privilégia le raisonnement et l'activité autonome.

                              Dès 1892 on compte 90 000 élèves dont 11 500 Musulmans, avec 1 % de filles.

                              En 1961, 109 000 élèves européens et 735 474 musulmans, dont 37 % de filles.
                              Les effectifs musulmans ont été multipliés par le facteur 64.
                              Dernière modification par BEO777, 01 septembre 2018, 08h19.

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                              • #75
                                @beo777

                                ... C'est vous qui employez le mot bougnoule, dans ma famille on n'a jamais employé ce terme, cela aurait été contraire à nos valeurs ...

                                Mettons les choses au clair, je parle du fait colonial en lui-même, je ne personalise pas le débat et je ne vous accuses ni personellement ni votre famille de quoi que ce soit. Ainsi, que vous ayez fait usage du terme dans la vie jadis ou non ne changera rien au fait que vous aurez eu parfaitement conscience de son sen puisqu'il n'aurait jamais désigné un Jean-Pierre, aussi débile qu'il aurait pu être. Il y avait donc conscience collective que les uns et les autres n'étaient pas du même bord, ni du même rang, ni du même groupe.

                                ... Quand au droit à l'école des musulmans, vous êtes encore dans le cliché. j'ai à ma disposition des centaines de photos qui démontre le contraire ...

                                J'imagine que c'était très mignon. J'ai pour ma part des chiffres qui attestent que, alors que tous les enfants européens d'Algérie étaient scolarisés, rien qu'une petite minorité d'algériens avaient accès à l'école et que peu parmi ceux-là dépassaient l'enseignement primaire. J'ai aussi des textes éloquents et des discours d'auteurs et d'hommes politiques de l'élite coloniale dėnonçant tout ėffort dans ce sens envers la masse des indigènes et évoquant ouvertement le danger que cela pouvait suciter pour la colonie. Enfin, pour ce qui est de la nature même de cet enseignement français qu'on imposait au peu d'algériens qui pouvaient y accėder, j'ai des textes de loi qui dėclarent la l'arabe "langue ėtrangère" chez-eux ! Voudriez-vous qu'on mette vos jolies photos d'écolier face à tout ce matériel sur une même table et voir qu'est ce qui illustre le plus l'état scolaire des "sujets français" d'Algérie sous le règne béni de la colonisation française ?!

                                ... Donc encore de la propagande ...

                                Les chiffres dont je parles sortent de statistiques françaises ; la réglementation que j'évoque sort des codes et receuils de lois français ; les déclarations politiques et les travaux évoqués ont été tirées de mėdias et de publications français. Je me nourirais donc d'une propagande on ne peut plus française !!

                                ... et je ne vous ai jamais demandé de la fermer. Vous faites les questions et les réponses ...

                                Lorsque vous me dėniez le privilège de "savoir" au motif que je n'étais pas prėsent lors des faits et que vous dėclarez dans la même sentence que seul un sachant (quelqu'un de votre âge est-il prėcisé dans le propos) ouvre droit au chapitre sur le sujet il revient au même. Vous n'avez certes pas été grossier sur la forme, mais appeler un chat par son nom permet de grandes ėconomies de paroles parfois. Je réitère donc : si je n'aurait pas droit de savoir et de dire sur tout ce qui s'est passé avant ma naissance, la règle vous serais tout aussi applicable et ce dėbat n'a pas lieu d'être.

                                ... Nous avions pour beaucoup de choses une façon de vivre très similaire, mais à part, encore une fois, de la religion ...

                                Vous n'aviez ni les mêmes principes, ni la même culture, ni les mêmes allėgeances, ni les les mêmes rêves, ni les mêmes droits, ni les mêmes chances, ni les mêmes croyances, ni les mêmes priorités ni les mêmes idéaux et objectifs en tant que communauté.

                                ... génération après 1962, ne connaissent rien de tout cela. Mon meilleur ami en Algérie était un musulman, il s'appelait Amar est habitait climat de France, au-dessus de Bab el Oued. Moi c'est du vécu ...

                                Et comme déja indiqué, nous avons des pères qui ont vėcu à la même époque que vous, dans le même endroit que vous mais qui décrivent un tout autre pays que celui que vous décrivez, un pays dont vous ignoriez et ignorez toujours l'existence.

                                ... concernant le statut, je pourrais presque être d'accord avec vous, mais ce que vous oubliez, les Pieds-noirs que l'on apellait aussi "les petits blancs", ce qui veut dire ce que cela veut dire, ne bénéficiaient pas de çe statut. 97% étaient des ouvriers, expliquez moi comment un ouvrier peut exploiter un autre ouvrier ? ...

                                C'est que, encore une fois, c'est d'une situation et d'un fait qu'il s'agit et non de cas individuels qu'il s'agit. Des "gens bien" il en existe partout et chez tout le monde et l'inverse aussi. Ce qu'il y a là, c'est une communauté minoritaire, exogène, distincte et différente de fait et de droit, dont la présence résulte directement de la violence d'une invasion militaire et dont la pérennité n'était toujours garantie que par les armes et par la force de la puissance qui l'avait imposé au pays au départ de cette histoire. C'est cela le fait colonial en Algérie, que vous le voulez ou non, c'est ainsi qu'il se prėsentait aux yeux des Algériens et aux yeux du reste du monde. Seul les français d'Algėrie voyaient la chose autrement.
                                Dernière modification par Harrachi78, 01 septembre 2018, 11h05.
                                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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