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Algérie. "Ne me kabylisez pas": la nouvelle dérive de la députée islamo-fasciste

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  • Algérie. "Ne me kabylisez pas": la nouvelle dérive de la députée islamo-fasciste

    Après avoir traité les Noirs de "sorciers", Naïma Salhi soutient désormais des thèses anti-kabyles et fait sienne une publication polémique sur l'enseignement du tamazight.

    Connue pour ses écarts de langage envers les minorités, Naïma Salhi a encore été l'auteure d'un regrettable dérapage. Prenant pour cible les Amazighs algériens, elle a relayé une campagne raciste sur son profil Facebook. Utilisant la photographie d'un écolier, les auteurs de cette campagne lui font dire sur une pancarte: "Ne me kabylisez pas, ne me francisez pas! Je suis arabe".

    Au moment où ces lignes sont publiées, et malgré une nouvelle vague de critiques virulentes à l'encontre de la députée, la publication polémique figure toujours sur sa page Facebook.

    Le fait que cette photographie fasse référence à la France et à la Kabylie dans une même phrase n'est pas anodin. Pour certains commentateurs, c'est là une manière de perpétuer l'amalgame selon lequel les Kabyles étaient des collabos. D'ailleurs, la suite de son post ne laisse place à aucun doute. "Nous avons essayé de travestir la réalité et nous nous sommes mentis à nous-mêmes longtemps avant d'être choqués par la vérité amère, tant et si bien qu'il n’y a plus de place au mensonge parce qu'en réalité, nous sommes toujours un peuple colonisé", écrit Naïma Salhi.

    La députée n'en est pas à sa première dérive. Voici trois mois, elle déclarait sur le plateau d'une chaîne de télévision que les "migrants (subsahariens) étaient à l'origine de maladies et amenaient la sorcellerie en Algérie".

    L'année dernière, les régions kabyles avaient protesté contre le refus du ministère des Finances de mettre en place les moyens nécessaires pour accompagner la formation en langue kabyle. Les étudiants de plusieurs universités comme à Bouira, Akfu ou Tizi Ouzou avaient ainsi organisé des manifestations pour que leurs droits soient reconnus. Pour faire revenir la paix sociale, la présidence algérienne avait alors cédé à la pression-.


    Le 360.ma
    Dernière modification par rago, 09 septembre 2018, 14h37. Motif: erreur dans le titre

  • #2
    "Ne me kabylisez pas, ne me francisez pas! Je suis arabe".

    Et alors ? Il est libre d'exprimer son identité ... Non ?
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #3
      Tant que les médias lui accorderont de l'importance, Naima Salhi continuera de sortir des propos chocs.

      Les anglophones appellent cela le fait d'être une « attention whore » , c'est à dire une personne qui fait tout pour attirer l'attention.

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      • #4
        C'est plutôt une drama queen car le attention whore compte un mot vulgaire we el qadhf machi mlih.

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        • #5
          Ça devient gênant, le comportement de cette dame.
          Elle porte préjudice aux efforts des femmes qui veulent prendre des responsabilités.
          J'aime surfer sur la vague du chaos.

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          • #6
            Si l'Algérie n'existe que depuis 1962 soi-disant de par certains, il ne faut omettre le fait que la Numidie (l'actuelle Kabyle?) est le premier "Etat" fondé au Maghreb en l'an 202 auparavant d'ère de Jésus Christ (Cf. à Augustin et d'une médaille d'Aurèle).

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            • #7
              @Rago

              ... Si l'Algérie n'existe que depuis 1962 soi-disant de par certains ...

              En tant que "pays", l'Algérie existe depuis que la ville d'Alger est devenue le centre d'un pouvoir politique (Iyâlet al-Djazaïr) et qu'elle a donné son nom au territoire (bilâd al-Djazaïr), c'est-à-dire le début du 16e siècle. L'Algérie en tant que "nation" (al-Oumma al-Djazaïriyya) existe depuis le début du 20e siècle. C'est l'Etat-nation algérien (al-dawla al-wataniyya al-djzaïriyya) qui est né en 1962.

              ... il ne faut omettre le fait que la Numidie (l'actuelle Kabyle?) ...

              La Numidie historique correspond plutôt à au N.-E. algérien et à au N.-O. tunisien. Ce qui est de nos jours Kabylie fait plutôt partie de l'ancienne Maurétanie Césarienne.

              ... est le premier "Etat" fondé au Maghreb en l'an 202 auparavant d'ère de Jésus Christ ...

              La plus ancienne forme étatique attestée au Maghreb date des 11e-9e siècles av. J.-C., avec l'établissement des premières cités puniques, notamment Carthage.
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                " L'Algérie en tant que "nation" (al-Oumma al-Djazaïriyya) existe depuis le début du 20e siècle. C'est l'Etat-nation algérien (al-dawla al-wataniyya al-djzaïriyya) qui est né en 1962. "

                C'est-à-dire à l'instar de tous pays maghrébins itou le Maroc? Preuve en est le nouvel Etat du Sud-Soudan.

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                • #9
                  @rago

                  C'est-à-dire à l'instar de tous pays maghrébins itou le Maroc ?
                  Aucun pays ni peuple du Monde islamique ne connaissait la notion même de "nation" ni n'avait constitué d'Etat-nation avant la fin du 19e siècle. la chose est en elle-même une réaction/contamination à l'irruption de l'Europe poste napoléonienne dans leur histoire.

                  Le Maroc ne déroge nullement à cette règle et même que, d'un point de vue historique, on peut dire que le développement d'idée "nationale" au sens moderne y fut la plus tardive au Maghreb du fait que, justement, l'Etat qui y existait fut plus tardivement soumis à la domination européenne directe et son élite dirigeante conserva donc plus longtemps les conceptions politique précoloniales et le mode de pensée politique classique du Monde musulman.
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • #10

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                    • #11
                      Harrachi, bonsoir

                      et qu'y avait-il alors. Comment s'administrait-on? tribalisme?

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                      • #12
                        Je trouve cette dame très dangereuse..

                        A titre personnel elle peut revendiquer ce qu'elle veut , elle est libre et en assumera les conséquences , au même titre que les haineux du MAk...

                        Mais, il se trouve qu'elle est Députée, elle doit mesurer ses propos , mieux , la présidence de l Apn
                        Doit la convoquer et la rappeler à l ordre...sous peine de lui enlever son immunité parlementaire...et la trainer en justice..
                        C est avec genre de discours qu on officialise les clivages et les conflits ethniques..

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                        • #13
                          @Bachi

                          Tu veux dire avant l'apparition des premiers royaumes berbères ? Des tribus, et ca n'a jamais vraiment cessé d'être un système tribal en réalité. Le peu de choses qui nous sont parvenus de ces royaumes antiques indiquent une structure tribale du pouvoir : les rois étaient des chefs de clans dont la force a grandi au fil de générations et a fini par s'imposer aux autres tribus, plus ou moins de la même manière que seront les États maghrébins au Moyen-Age ... des tribus.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                          • #14
                            ca a bien du sens...
                            en Afrique noire, ca a persévéré plus longtemps. Des chefs de clan proclamés rois.

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                            • #15
                              @Bachi

                              Bah, tu sais, chez nous c'était encore le cas jusqu'à la première moitié du 19e siècle. Les gens ne s'identifiaient pas vraiment à une éthnie et n'avaient aucune notion d'une nation. On s'identifiait à son clan et dans sa tribu. C'était l'unité administrative de base, comme le serait la commune ... lol
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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