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Guerre d'Algérie : “On a rien fait de mal”, estime Éric Zemmour

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  • #31
    Il y a eu envers les pieds-noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens. » « Du temps de la France, l’Algérie, c’était le paradis ! »
    ceci, c'est Ait Ahmed qui l'a dit ?
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #32
      Zwina

      Lorsque vous ferez des excuses aux nazis et cesserez d'inverser les rôles, ... etc

      Comme d'habitude votre réponse n'a aucun rapport avec le sujet.

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      • #33
        Le FLN n'a jamais ordonné de jeter dans la Méditerranée des centaines d'européens.
        Le FLN n'a pas eu besoin de les jeter dans la Méditerranée car les milliers d'européens qui ont été enlevés sont dans des fosses communes.

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        • #34
          Bachi

          ceci, c'est Ait Ahmed qui l'a dit ?

          VOICI LE TEXTE INTÉGRAL

          Texte publié sur le site Internet «kabyles.net»

          Intervenant dans le numéro de juin 2005 de la revue Ensemble éditée par l’Association Culturelle d’Education Populaire, Hocine Aït Ahmed, leader du Front des Forces Socialistes et dirigeant historique de l’insurrection du FLN en 1954, y tient des propos assez surprenants sur les Pieds-Noirs et leur expulsion d’Algérie en 1962.

          Rappelons que l’Association Culturelle d’Education Populaire est une association fondée en 1948 à Constantine et publie, cinq fois par an, la revue Ensemble. C’est dans le dernier numéro de cette revue (n° 248) qu’Hocine Aït Ahmed fait part de ses observations et réflexions concernant le sort fait aux « Européens » par le FLN pendant la Guerre d’Algérie.

          Sur un ton passionné, il dénonce la véritable « tragédie humaine » qu’a constitué le départ forcé des populations françaises d’Algérie en 1962. Il estime que c’est « plus qu’un crime, une faute » commise par le Front de Libération Nationale, dont il est un des chefs fondateurs et dont il était encore membre à l’époque. Il ajoute que cette faute a pris un triple aspect « politique, économique et même culturel ». En effet, d’après lui les citoyens non-musulmans auraient dû garder toute leur place dans l’Algérie indépendante car « les cultures juive et chrétienne se trouvaient en Afrique du Nord bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd’hui hégémonistes. »

          Sur un plan plus économique, Aït Ahmed regrette qu’en forçant les Européens au départ, l’Algérie nouvellement indépendante se soit privée d’un formidable réservoir de main d’œuvre formée, productive et compétente : « Avec les Pieds-Noirs et leur dynamisme - je dis bien les Pieds-Noirs et non les Français - l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine, méditerranéenne. » Il sous-entend donc que le choix de tourner radicalement le dos à l’Europe occidentale et d’ouvrir l’Algérie aux professeurs arabes, Egyptiens, Syriens et autres Palestiniens ainsi qu’aux ingénieurs soviétiques fut une erreur coûteuse qui a conduit l’Algérie sur la voie du sous-développement. Il oppose à cette stratégie arabiste et tiers-mondiste, décidée à l’époque par le FLN, une sorte de « troisième voie » qui aurait vu l’Algérie s’appuyer sur ses compétences internes, alors essentiellement détenues par les « Européens », pour créer les conditions d’une croissance économique saine.

          Allant encore plus loin dans la repentance, Hocine Aït Ahmed déclare qu’ il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens. » Ce faisant, il évoque la longue liste de massacres commis contre les civils Pieds-Noirs pendant la guerre d’Algérie, depuis ceux de Philippeville (Skikda) en 1955 à ceux d’Oran en 1962. Ces tueries, provoquées par le FLN, ont eu pour effet d’instaurer une coupure radicale entre ceux que l’on appelait alors les « Européens » et les « Musulmans », provoquant finalement l’exode des Pieds-Noirs vers la France dès la proclamation de l’indépendance de l’Algérie.


          On peut cependant se demander pourquoi il aura fallu si longtemps pour que Hocine Aït Ahmed rende publiques de telles réflexions. Chacun sait que Ben Bella présida à l’expulsion des Pieds-Noirs et à l’arabisation systématique de l’Algérie.
          Dernière modification par BEO777, 16 septembre 2018, 15h30.

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          • #35
            Alibigoud

            Le FLN n'a pas eu besoin de les jeter dans la Méditerranée car les milliers d'européens qui ont été enlevés sont dans des fosses communes.

            j'allais le dire, vous m'avez devancé.

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            • #36
              Le parallèle que faisait Ait Ahmed avec le génocide arménien est plus qu'excessif.
              « Avec les Pieds-Noirs et leur dynamisme - je dis bien les Pieds-Noirs et non les Français - l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine, méditerranéenne. »
              Je suis d'accord avec cela.
              Une très grande perte pour l'Algérie, toute cette force active

              « Du temps de la France, l’Algérie, c’était le paradis ! »
              je ne peux croire qu'Ait Ahmed ait dit une telle foutaise.
              Ait Ahmed n'aurait pas pris les armes s'il avait vécu au paradis.
              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

              Commentaire


              • #37
                " On peut cependant se demander pourquoi il aura fallu si longtemps pour que Hocine Aït Ahmed rende publiques de telles réflexions. Chacun sait que Ben Bella présida à l’expulsion des Pieds-Noirs et à l’arabisation systématique de l’Algérie. "

                Les pieds-noirs avaient quitté l'Algérie par crainte de représailles de l'OAS.

                Nb. Notons que la date 16 septembre 1959 est un jour essentiel dans l'acquisition de l'indépendance algérienne. A la télévision De Gaulle avait annoncé la défaite certaine de la France en Algérie.

                Commentaire


                • #38
                  bachi

                  Le parallèle que faisait Ait Ahmed avec le génocide arménien est plus qu'excessif.

                  Je suis d’accord avec vous

                  je ne peux croire qu'Ait Ahmed ait dit une telle foutaise.
                  Ait Ahmed n'aurait pas pris les armes s'il avait vécu au paradis.


                  Et pourtant il l’a dit. Mais il n'acceptait pas pour autant les inégalités, même dans un paradis, d'où son engagement. Lorsqu'il parle de paradis, je pense qu'il parle de l'état de l'Algérie à l'époque. Infrastructures, agriculture, industrie, santé, etc... Bien loin de celui d'aujourd'hui.
                  Dernière modification par BEO777, 16 septembre 2018, 16h04.

                  Commentaire


                  • #39
                    Rago

                    Les pieds-noirs avaient quitté l'Algérie par crainte de représailles de l'OAS.

                    Toujours aussi comique je vois, monsieur le juge, galeck

                    Nb. Notons que la date 16 septembre 1959 est un jour essentiel dans l'acquisition de l'indépendance algérienne. A la télévision De Gaulle avait annoncé la défaite certaine de la France en Algérie.

                    Pas de la défaite, du cadeau de la France aux futurs Algériens.

                    Vous faites parti de ceux qui n'ont pas compris et ne comprendront jamais, que la France ne voulait pas garder l'Algérie et ce depuis la 4ème république. Mais bon, on ne peut pas faire rire et tout comprendre
                    Dernière modification par BEO777, 16 septembre 2018, 16h09.

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                    • #40
                      Une très grande perte pour l'Algérie, toute cette force active
                      On ne pouvait pas aussi les retenir contre leur gré. Ils ont eu peur, ils ont préféré partir.

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                      • #41
                        jawzia

                        On ne pouvait pas aussi les retenir contre leur gré. Ils ont eu peur, ils ont préféré partir.

                        C'est ça, et on avait de bonnes raisons d'avoir peur, surtout après le massacre du 5 juillet à Oran et les enlèvements, après le 19 mars, d'européens.

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                        • #42
                          " Toujours aussi comique je vois, monsieur le juge, galeck"

                          Tant que pas Français, mon honneur est sauf!

                          Bien sûr. Lisez l'histoire et vous apprendrez que l'exode des pieds-noirs d'Algérie s'était effectué auparavant de l'indépendance.

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                          • #43
                            Les pieds-noirs avaient quitté l'Algérie par crainte de représailles de l'OAS.
                            C'est l'inverse qui s'est produit.
                            L'OAS a tenté par des menaces et même des agressions d'empêcher le départ des pieds-noirs.
                            Ce qui les a fait partir, c'est la campagne de meurtres et d'enlèvements de la part du FLN qui se sont accentués après le 19 mars 1962 alors que le cessez le feu était en vigueur.

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                            • #44
                              C'est ça, et on avait de bonnes raisons d'avoir peur, surtout après le massacre du 5 juillet à Oran et les enlèvements, après le 19 mars, d'européens.
                              La peur est mauvaise conseillère ! Ensuite, il n'y a plus qu'à assumer ses choix et prises de décisions.

                              L'OAS ...
                              Une bande de racaille que, même en déchet, l'humanité n'en voudrait pas !!

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                              • #45
                                Une bande de racaille que, même en déchet, l'humanité n'en voudrait pas !!

                                Comme le FLN! d'ailleurs l'OAS est le fils naturel du FLN.
                                Dernière modification par BEO777, 16 septembre 2018, 16h25.

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