C'est le propre de toutes les affaires qui se font dans le monde, faire des opérations financières sans débourser beaucoup est la spécialité de nombreuses sociétés. Lafarge par exemple a fait de considérables profits en Algérie avec un investissement minimale sans même payer d'impôts ou de taxes. Surtout que Djeezy s'est illustré dans les montages financiers plus que douteux, essayer de les faire passer pour des victimes c'est plutôt risible.
Quand un financier rentre dans un business, il faut que le montage ait eu l'approbation des autres parties, à la recherche de capital ou tout autre valeur ajoutée dans le business. Dans le cadre de Djezzy, par une opération quasi-mafieuse, Rabrab a apporté la protection de ses protecteurs dans le business en cours, à l'image de la mafia, et voulait sa part du butin... Il n'a apporté rien d'autre de valable dans ce business que la protection de ses protecteurs, après une campagne de presse inouïe...
Au fait, les sociétés internationales acceptent de partager le gâteau pour sécuriser leurs opérations, mais dans le cas échéant, le mode opératoire est a l'image d'un système mafieux... par la suite, on a instauré la règle du 51/49, pour légaliser le fait qu'une société d'envergure ne pouvait prospérer dans ce pays sans les 51% algériens. Ça a du sens dans le cadre d'investissements stratégiques, mais pas dans tout les business. Au fait, ceux qui acceptent de travailler dans ces conditions, car le monde est grand et les possibilités d'investissement dans le monde immenses, sont ceux qui ont des techniques de captation de marge en amont, par de la surfacturation de charges. Ils ne viennent que pour ton marché, pire pour tes subventions dans le cadre de Lafarge, est ne se lanceront pas facilement dans l'exportation, ce que nous avons drôlement besoin d'avoir... Il est à noter par exemple que les dernières opérations d'exportation du ciment se font à la moitié du prix pratiqué sur le marché local, et à un prix bien au dessous du prix international. Encore une manière de gruger l'état en déconfiture, en gardant les marges à l'étranger par de la sous facturation...
Pour revenir à Rabrab, je peux détailler les montants mirobolants, engrangées par Rabrab sur cette opération, qui donneraient le vertige aux algeriens, et comment il a obtenu une disposition sur mesure de la BA pour transférer des devises subventionnées, elles aussi...
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