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Redressement de l’économie algérienne : Par où commencer ?

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  • #16
    ott
    Il y a peut-être moins d'enrichissement personnel, mais le financement politique reste un problème persistant dans beaucoup de pays...
    Mais là, il y a problème dans les lois économiques américaines qui permettent à des lobbies de financer des candidats.
    C'est vrai que ca crée un grave problème d'éthique dans cette façon de faire. Et on voit bien les différents travers où cela mène.
    Mais contrairement à nous, ca ne compromet aucunement l'économie de leur pays. Loin de là.

    Chez nous, c'est pareil. Sauf que c'est encore plus grave. C'est l'argent destiné au peuple (subventions), ou à des projets qui est détourné pour faire çà.
    Ce qui compromet tout le pays et son économie.
    Dernière modification par Pomaria, 19 novembre 2018, 17h16.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #17
      oui la transparence, Pomaria est le but mais comment y parvenir?

      ce n'est pas du tout évident dans un système aussi opaque, aussi mal fagoté que celui de l'Algérie.
      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

      Commentaire


      • #18
        Bachi
        oui la transparence, Pomaria est le but mais comment y parvenir?

        ce n'est pas du tout évident dans un système aussi opaque, aussi mal fagoté que celui de l'Algérie.
        C'est simple. Et il y a un début à tout. Et c'est les politiciens qui doivent commencer à le faire, en donnant l'exemple.

        Ainsi pour montrer leur bonne foi, tout candidat à toute élection doit inscrire dans son propre programme, les règles de transparence et les mécanismes d'implémentation de cette transparence (tracage) qu'il compte mettre en place lors de sa prise de poste, pour permettre à ses administrés de vérifier ses dires par rapport à ses actes et suivre la réelle mise en œuvre de son propre programme.
        Encore mieux, et que même face à une difficulté en cours de chemin, et s'il a été de bonne foi, il va être aidé et soutenu jusqu'au bout, par ceux là même qui l'ont choisit ou élu.

        Mais, chez nous, et à chaque élection, les candidats, on les voit pendant la compagne électorale, puis ils rentrent dans un trou noir. et on les voit plus. Ainsi, plus personne ne leur fait confiance.

        Alors que c'est cette même transparence qui permettra pourtant de fonder une relation de confiance à long terme avec le citoyen, avec son administré, avec ses salariés et/ou son ouvriers.

        Tout projet ne peut jamais réussir sans associer les parties prenantes et les premiers concernés. En les impliquant au tout début du projet, ils vont se sentir comme de vrais acteurs de ce projet, vont le porter et surtout, surtout vont le réussir... et ce malgrè toutes les difficultés éventuelles, et c'est çà le plus important dans cette façon de faire.

        Les politiciens, qu'ils soient de l'opposition ou pas, doivent méditer sur çà.
        Dernière modification par Pomaria, 19 novembre 2018, 17h58.
        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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        • #19
          C'est simple. Et il y a un début à tout. Et c'est les politiciens qui doivent commencer à le faire, en donnant l'exemple.
          c'est pas simple du tout.
          Les politiciens, ce sont les pires, ils ne savent évoluer qu'en eaux troubles.

          Il faut des lois, des règles, du controle, pour imposer la transparence.
          Mais le hic, en Algérie, on fait fi même de la constitution.
          ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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          • #20
            Mais contrairement à nous, ca ne compromet aucunement l'économie de leur pays. Loin de là.
            Disons que l'idéologie sous jacente des USA, ultra libérale fait un état très pauvre en terme d'intervention en économie, et donc a moins d'instruments, pour des raisons de système, à favoriser une certaine corruption. Cependant, j'insiste pour mettre en exergue un financement politique qui pourrait s'assimiler à de la corruption sur d'autres cieux... leurs consequences économiques sur certaines industries sont réelles, et d'autre avantages sectoriels réels pour imprimer les lois votées au bénéfice de certains secteurs... Pour la dépense publique, notamment le BTP, les choses sont toujours très border Line, quand elles ne sont pas out of the Line... voir les scandales immobiliers pour les Clinton, ceux au Canada, ceux en Italie pour Berlusconi... En France, je peux t'en citer des dizaines, ceux qui ont été dévoilés... les Balkany, amis d'un ancien président, ont bénéficié à l'étranger de quasi palais, à Marrakesh et Saint Martin, et ils sont toujours maires, et toujours aussi proches de Sarkozy... Il y a bien d'autres moins visibles...

            Cependant, il n'y a pas, j'en conviens avec toi, la quasi impunité qui est observée chez nous qui rend la pratique quasi généralisée...
            Dernière modification par ott, 19 novembre 2018, 22h06.
            Othmane BENZAGHOU

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            • #21
              Crisis Group : «Des groupes d’intérêts influents cherchent à protéger le statu quo»

              Algérie Patriotique


              Par Hani Abdi – L’ONG internationale Crisis Group prévient contre les risques de persistance de l’impasse politique actuelle sur la situation économique du pays. Cette ONG spécialisée dans l’analyse et l’aide au règlement des conflits, considère la situation politique actuelle comme le principal handicap pour le développement économique.


              L’impasse politique, souligne cette ONG dans une fiche publiée aujourd’hui sur l’Algérie, a bloqué les réformes économiques indispensables. «Pour éviter une nouvelle ère d’instabilité, le gouvernement devrait accroître la transparence et la responsabilisation au sein des institutions de l’Etat et du secteur privé, ainsi que les possibilités offertes aux jeunes en pleine croissance du pays», conseille Crisis Group pour lequel le modèle économique algérien, issu des années 1990, semble de moins en moins «viable».

              «Malgré les promesses de réformes répétées, le système politique reste paralysé», relève cette ONG qui met en avant l’incertitude entourant une éventuelle succession présidentielle. Crisis group estime qu’une «classe d’entrepreneurs dépendant de la commande publique cherchent à préserver le statu quo, empêche de progresser dans les réformes indispensables nécessaires pour faire face aux défis de la décennie à venir». Pour cette ONG, «deux obstacles principaux se dressent sur le chemin. Des groupes d’intérêts influents sur le plan politique cherchent à protéger le statu quo qui profite à la classe des entreprises dépendant de l’Etat. Et les facteurs politiques freinent l’enthousiasme pour une approche plus agressive : le souvenir de la tourmente politique et des effusions de sang qui ont suivi les mesures d’austérité et les réformes politiques dans les années 1980 et 1990 perdure».*
              Cette ONG affirme que «la question de la succession présidentielle et de l’héritage que laissera Abdelaziz Bouteflika, président depuis 1999 et architecte de la réconciliation nationale, laissera de côté de grandes préoccupations». Crisis Group estime qu’il est impératif pour l’Algérie de franchir la première étape en améliorant la transparence de la gestion des finances publiques et en ouvrant le débat le plus large possible sur les défis auxquels le pays est confronté. Car le besoin de longue date de l’Algérie de diversifier son économie hors hydrocarbures est devenu une urgence depuis la chute spectaculaire des prix du pétrole en 2014. Les nouvelles réalités financières, indique ce groupe, «ont rendu les dépenses élevées de la décennie précédente insoutenables, vidant rapidement les coffres de l’Etat et creusant le déficit».

              «Malgré les vœux successifs des gouvernements d’appliquer des réformes et de rééquilibrer les finances de l’Etat, la paralysie politique a empêché une politique décisive. L’histoire récente – le souvenir de la récession économique des années 1980 et de l’instabilité politique qui a conduit à la guerre civile dans les années 1990 – entrave les efforts du gouvernement pour rechercher un consensus politique sur les réformes et les mettre en œuvre», ajoute Crisis Group qui relève ainsi l’urgence de faire sortir le pays de ce statu quo politique.
              Un constat déjà établi par des forces de l’opposition.


              H. A.

              Algérie Patriotique
              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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              • #22
                @Pomaria

                Il faut rester lucide sur les modèles érigés en vertu... Les élections aux USA et en France par exemple sont issus de processus particuliers, et d'appuis tout aussi particuliers de groupes d'intérêts interne, voir externes, qui ont influé sur le processus de manière décisif... Un système politique et économique évolue quand les acteurs se rendent compte qu'ils ont tous intérêt à le faire évoluer. Une ONG internationale donne écho à certains relais externes, voir internes, dans un dosage qui est tombé à pique, pour certains objectifs... Quand on sera capable de construire un consensus sur la marche à suivre qui permette des résultats, ce genre d'ONG trouvera ou le moyen de s'en inspirer, ou de le critiquer pour des objectifs autres...

                Ne pas se méprendre sur mon propos, la transparence est importante, mais ne pas croire que ça résoudra les problèmes de modèle économique et de système qui se posent qui exigent bien d'autres médications. Et pour revenir à la brillante contribution du professeur Lamiri, c'est en se reapropriant avant tout une capacité de prospective économique qu'on sera capables de développer ses propres stratégies de développement. Le professeur Lamiri ne veut pas parler de la gouvernance, car il a fait parti de task forces, mais elle est importante dans l'affinement et le déploiement des stratégies...

                Dernière modification par ott, 19 novembre 2018, 22h38.
                Othmane BENZAGHOU

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                • #23
                  Exemple à suivre : Singapour.

                  1 / Libéralisation économique d'abord, libéralisation politique* et démocratisation ensuite, par étapes.

                  2 / Assainissement et modernisation de l'infrastructure étatique, législation, administration, etc..

                  3 / Modernisation de l'éducation, Singapour est classé numéro 1 du prestigieux classement PISA.


                  Inutile de réinventer l'eau tiède, il suffit de copier ceux qui ont réussi. L'URSS, l'Egypte, le socialisme intelligent, la baathisme, l'islamisme, etc.. il faut se débarrasser définitivement de ces modèles et de ces concepts foireux ..à la poubelle ..et le feu à poubelle.
                  Dernière modification par Aresss, 19 novembre 2018, 23h25.

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                  • #24
                    L'Algérie ne peut être comparé a Singapour, un état ville qui ne peut développer de stratégie industrielle, et qui s misé sur des pôles d'excellence pour rattraper son retard.

                    En Algérie, il y a tellement d'intérêts politico-économiques qu'une libéralisation économique est quasi impossible sans toucher au système politique. Il est important donc d'apporter une réponse adaptée au contexte national, et mettre en place les règles d'une certaine libéralisation économique, pat ailleurs rejetée par une vision socialiste de l'état. Résoudre cette équation est donc éminemment politique pour permettre une ouverture qui remette la transparence et l'état de droit au centre de la pratique, avec des regles économiques que tous doivent respecter...
                    Othmane BENZAGHOU

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