Pour le rachat de Djezzy en 2015 et pour mieux protéger et réguler le patrimoine économique algérien, l’Etat s’était appuyé sur les dispositions de la loi de finances complémentaire de 2009 qui stipule que « l’Etat ainsi que les entreprises publiques économiques disposent d’un droit de préemption sur toutes les cessions de participation des actionnaires étrangers ou au profit d’actionnaires étrangers ».
Afin d’éviter d’aller vers un arbitrage international vers lequel s’acheminait le conflit avec Global Telecom Holding (GTH) de Naguib Sawiris, maison mère de Djezzy, un accord de rachat a été trouvé en 2014 avec VimpelCom.
L’Etat algérien avait alors procédé à un emprunt obligataire de dix ans sur un montant de 160 milliards de dinars en vue de financer le rachat de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy à travers le Fonds National d’Investissement (FNI), pour acquérir 51% des parts d’Orascom Telecom Algérie (OTA).
Cette levée de fonds sur le marché financier domestique a été possible à travers des titres de créance (obligations) émises en direction des banques et des compagnies d’assurances, donc essentiellement sur de l’argent publique.
Plusieurs experts, tels Adel Si Bouekkaz ou Younes Grar, avaient déclaré que l’acquisition de Djezzy par le FNI était une «bonne transaction».
Nous avons longuement enquêté sur cette étrange affaire, qui aura coûté plusieurs Milliards de Dollars à l’Algérie, et avons découvert des irrégularités liées à des paiements inattendus dont ont bénéficié plusieurs personnes à l’intérieur même de Djezzy, mais également en dehors de l’entreprise fraichement rachetée par l’Etat Algérien.
Notre enquête vous emmènera en Russie, en France, aux Etats Unis, aux Pays-Bas et en Algérie et vous dévoilera, les secrets jusqu’ici, bien gardés d’une opération de corruption de grande échelle qui a touché les plus hauts niveaux de décisions.
Nous vous révélerons les noms impliqués dans cette vaste escroquerie et qui ont profité de l’argent public algérien, trahissant toutes les lois et les code de déontologie régissant les affaires ou leur statut.
L’histoire de la création de VimpelCom
Vimpelcom, rebaptisée VEON, est la maison mère néerlandaise de Global Télécom Holding (GTH) appartenant à Naguib Sawiris. Elle a été créée par l’américain Augie Fabela II et Dmitry Zimin en 1992 à Moscou.
Dmitry Zimin est diplômé de l’institut de l’Aviation russe. Il a dirigé l’institut des techniques radio (RTI) et a participé à l’installation de stations radars faisant parti du système de défense anti missile en Russie. Zimin gérait et possédait quelques parts dans la société VimpelCom, propriété de la maison mère Vimpel et de RTI.
Aujourd’hui retraité, Zimin organise des actions philanthropiques à travers sa fondation Dynasty. Il a financé la création de la Faculté d’ingénierie Zimin, à l’université de Tel Aviv en Israel. Ce qui lui a valu le titre de Docteur honoris causa de l’Université de Tel-Aviv, décerné le 3 mai 2018 pour ‘’son engagement à faire progresser l’influence positive d’Israël sur le bien-être des gens à travers le monde.’’
Augie Fabela II, originaire du Mexique, est diplômé de l’Université de Stanford et est à la tête de très nombreuses entreprises et fonds d’investissements. Il est depuis 2011 membre des services de sécurité américaines dans la région de Chicago et continue à gérer ses nombreuses affaires.
Augie et Dmitry, Présidents honoraires de VEON, se sont connus lors des visites qu’avait entrepris Augie Fabela II en Russie. A eux deux ils ont repris un total contrôle de VimpelCom et ont entamé le son développement au-delà des frontières russes.
L’arrivée du sulfureux Mikhail Fridman à VimpelCom.
Plus tard, d’autres actionnaires ont investi dans la compagnie de télécommunications VimpelCom, rebaptisée entre-temps VEON, et qui détient aujourd’hui 49% de l’opérateur algérien Djezzy au côté de l’Etat algérien. Parmi les plus significatifs actionnaires de VEON on retrouve, à travers la plus grande banque privée de Russie AlfaBank lui appartenant, l’oligarque Russo-Israélien Mikhail Fridman qui selon certaines sources détiendrait un peu moins de 50 % du capital de VEON.
Mikhail Fridman, qui serait très proche de Vladimir Putin, possède une fortune estimée à 15 Milliards de Dollars par le magazine Forbes en 2019. Il est le cofondateur de l’association caritative Genesis Philanthropy Group, qui œuvre pour l’affirmation de l’identité juive auprès des Juifs russophones.
Le nom de Mikhail Fridman est souvent cité dans des affaires de corruption et autres affaires criminelles.
Il y a trois années de cela, en Février 2016, VimpelCom a été reconnue coupable de corruption par la justice américaine et a accepté de payer 795 millions de dollars de pénalités pour avoir corrompu un responsable gouvernemental lié au président de l’Ouzbékistan pour obtenir des licences de télécommunication.
Au début du mois de Janvier 2017, l’arrestation par la police espagnole de l’avocat néerlandais Peter Wakkie, que beaucoup indiquent être le bras droit de Mikhail Fridman, a révélé des informations surprenantes sur des soupçons de corruption qui aurait touché le Ministre de l’Intérieur Russe Vladimir Kolokoltsev pour un montant estimé à 30 Millions de dollars, par le biais d’une entreprise dans laquelle VEON est actionnaire…
Toujours en 2017, le site Buzzfeed avait publié les mémos d’un agent des services secrets britanniques Christopher Steele, censés mettre en évidence les liens présumés que le candidat présidentiel Trump entretenait avec Moscou à travers des hommes d’affaires, dont le groupe Alfa appartenant à Mikhail Fridman…
Fridman avait alors déposé plainte contre Steele pour diffamation, la plainte a été rejetée par un juge de la haute cour de Washington au mois d’Aout 2018.
Le début de l’enquête
La réputation sulfureuse que traine Veon n’est certainement pas facile à assumer au vu de toutes nos demandes adressées par mail à Vincenzo Nesci, Président Exécutif de Djezzy, d’Ursula Burns CEO de Veon et son prédécesseur Jean Yves Charlier, et leurs services de conformités, toutes restées sans suite. Et pour cause…
Vers la fin du mois d’Aout 2017, Algeriepart avait contacté une première fois Djezzy et Veon afin de s’enquérir des critères sur lesquels Vincenzo Nesci s’est appuyé pour le paiement, par Global Telecom Holding (GTH), de bonus octroyés à 17 employés de Djezzy et de Veon, dans le cadre de l’opération de rachat de l’opérateur de téléphonie mobile par le gouvernement algérien et VimpelCom.
Visiblement surpris par nos questions, les responsables de Veon et Djezzy n’ont pas voulu répondre à nos nombreuses relances et ce, à priori, parce qu’il leur aurait été difficile de nier les preuves irréfutables, d’octroi d’importantes sommes d’argent de manière illégale, que nous détenons et que nous mettons ci-après à votre disposition.
Toutefois, au début du mois de Septembre 2017, une enquête interne a été diligentée par le Directeur Adjoint chargé des finances ainsi que le Directeur en charge des enquêtes internes du groupe Veon.
Des Bonus en Dollars à des employés de Djezzy sur des comptes à l’étranger
Nos recherches nous ont permis de découvrir des documents rédigés le 20 Mars 2015 et signés par l’un des propriétaires de Veon Augie Fabela II et par le PDG du groupe Jo-Lunder, désignant plusieurs personnes salariées par Djezzy comme bénéficiaires de fortes sommes d’argent en Dollars sur des comptes à l’étranger.
Pour rappel, Jo Lunder, le PDG du Groupe Veon avait été arrêté par les éléments de la police financière norvégienne en Novembre 2015 à sa descente d’avion à l’aéroport Gardermoen d’Oslo, suite à l’enquête sur la corruption concernant le marché des télécommunications en Ouzbékistan.
Le paiement de bonus pour le rachat de Djezzy a été décidé au mois de Février 2015 à Amsterdam durant la réunion du comité de rémunération du groupe Veon (ex VimpelCom) à laquelle participait Jo-Lunder, le Président Directeur Général.
Vincenzo Nesci, Président Exécutif de Djezzy avait alors obtenu 500.000 Dollars de la part de VimpelCom, rebaptisée VEON en Février 2017, et ce pour avoir soutenu, négocié et mené à bien la transaction avec le gouvernement algérien.
Vincenzo Nesci, qui n’est pas salarié de Djezzy, a reçu cette somme en deux virements sur son compte de la banque Crédit du Nord en France par la société de Naguib Sawiris GTH rachetée elle-même par VEON.
La Directrice adjoint en charge des affaires légales, Sophie Verdejo, salariée de Djezzy et résidente en Algérie à l’époque ou ces faits se sont déroulés, a reçu le même document lui accordant, pour les mêmes raisons que Nesci, la somme de 100.000 Dollars sur son compte français de la BNP de Paris Villette de l’avenue Flandre à Paris.
De même, Santiago Benedict le Directeur Adjoint des Finances, de nationalité espagnole et salarié de Djezzy et résident en Algérie durant la transaction, avait également reçu la même somme transférée sur son compte bancaire de la TotalBank sise au 2720 Coral Way, à Miami dans l’Etat de Floride aux Etats-Unis, rachetée en Juin 2015 par la City National Bank.
Enfin Aymen Ismail, Directeur Financier de nationalité égyptienne et résident en Algérie au moment où se sont déroulés ces faits, a reçu la somme de 100.000 Dollars sur son compte de la HSBC Bank dans le quartier aisé du Maadi au Caire en Egypte, alors qu’il était salarié de la société Djezzy.
Ces paiements, qui contreviennent aux lois algériennes et au code des impôts, constituent une faute grave de la part de Vincenzo Nesci quant à ses engagements envers la société OTA de droit algérien et appartenant majoritairement à l’Etat algérien, du fait qu’il ait eu connaissance de ces paiements et qu’il n’ait rien fait pour prévenir ou stopper ces dérives interdites par les lois algériennes.
D’autant plus que le versement de ces primes exceptionnelles provenait d’un accord avec le gouvernement algérien pour le rachat de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy et payé avec l’argent des contribuables algériens.
Un inquiétant transfert de 15 Millions de Dollars sur un paradis fiscal
Durant notre recherche, nous avons appris qu’a la même réunion du comité de rémunération du groupe du mois de Février 2015, il a été discuté du bonus d’Augie Fabela II.
Les informations, que nous avons difficilement obtenues, estiment à plus de 15 Millions de Dollars le bonus d’Augie Fabela II, transféré sur son compte dans une banque domiciliée aux iles Caïmans.
Afin d’éviter d’aller vers un arbitrage international vers lequel s’acheminait le conflit avec Global Telecom Holding (GTH) de Naguib Sawiris, maison mère de Djezzy, un accord de rachat a été trouvé en 2014 avec VimpelCom.
L’Etat algérien avait alors procédé à un emprunt obligataire de dix ans sur un montant de 160 milliards de dinars en vue de financer le rachat de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy à travers le Fonds National d’Investissement (FNI), pour acquérir 51% des parts d’Orascom Telecom Algérie (OTA).
Cette levée de fonds sur le marché financier domestique a été possible à travers des titres de créance (obligations) émises en direction des banques et des compagnies d’assurances, donc essentiellement sur de l’argent publique.
Plusieurs experts, tels Adel Si Bouekkaz ou Younes Grar, avaient déclaré que l’acquisition de Djezzy par le FNI était une «bonne transaction».
Nous avons longuement enquêté sur cette étrange affaire, qui aura coûté plusieurs Milliards de Dollars à l’Algérie, et avons découvert des irrégularités liées à des paiements inattendus dont ont bénéficié plusieurs personnes à l’intérieur même de Djezzy, mais également en dehors de l’entreprise fraichement rachetée par l’Etat Algérien.
Notre enquête vous emmènera en Russie, en France, aux Etats Unis, aux Pays-Bas et en Algérie et vous dévoilera, les secrets jusqu’ici, bien gardés d’une opération de corruption de grande échelle qui a touché les plus hauts niveaux de décisions.
Nous vous révélerons les noms impliqués dans cette vaste escroquerie et qui ont profité de l’argent public algérien, trahissant toutes les lois et les code de déontologie régissant les affaires ou leur statut.
L’histoire de la création de VimpelCom
Vimpelcom, rebaptisée VEON, est la maison mère néerlandaise de Global Télécom Holding (GTH) appartenant à Naguib Sawiris. Elle a été créée par l’américain Augie Fabela II et Dmitry Zimin en 1992 à Moscou.
Dmitry Zimin est diplômé de l’institut de l’Aviation russe. Il a dirigé l’institut des techniques radio (RTI) et a participé à l’installation de stations radars faisant parti du système de défense anti missile en Russie. Zimin gérait et possédait quelques parts dans la société VimpelCom, propriété de la maison mère Vimpel et de RTI.
Aujourd’hui retraité, Zimin organise des actions philanthropiques à travers sa fondation Dynasty. Il a financé la création de la Faculté d’ingénierie Zimin, à l’université de Tel Aviv en Israel. Ce qui lui a valu le titre de Docteur honoris causa de l’Université de Tel-Aviv, décerné le 3 mai 2018 pour ‘’son engagement à faire progresser l’influence positive d’Israël sur le bien-être des gens à travers le monde.’’
Augie Fabela II, originaire du Mexique, est diplômé de l’Université de Stanford et est à la tête de très nombreuses entreprises et fonds d’investissements. Il est depuis 2011 membre des services de sécurité américaines dans la région de Chicago et continue à gérer ses nombreuses affaires.
Augie et Dmitry, Présidents honoraires de VEON, se sont connus lors des visites qu’avait entrepris Augie Fabela II en Russie. A eux deux ils ont repris un total contrôle de VimpelCom et ont entamé le son développement au-delà des frontières russes.
L’arrivée du sulfureux Mikhail Fridman à VimpelCom.
Plus tard, d’autres actionnaires ont investi dans la compagnie de télécommunications VimpelCom, rebaptisée entre-temps VEON, et qui détient aujourd’hui 49% de l’opérateur algérien Djezzy au côté de l’Etat algérien. Parmi les plus significatifs actionnaires de VEON on retrouve, à travers la plus grande banque privée de Russie AlfaBank lui appartenant, l’oligarque Russo-Israélien Mikhail Fridman qui selon certaines sources détiendrait un peu moins de 50 % du capital de VEON.
Mikhail Fridman, qui serait très proche de Vladimir Putin, possède une fortune estimée à 15 Milliards de Dollars par le magazine Forbes en 2019. Il est le cofondateur de l’association caritative Genesis Philanthropy Group, qui œuvre pour l’affirmation de l’identité juive auprès des Juifs russophones.
Le nom de Mikhail Fridman est souvent cité dans des affaires de corruption et autres affaires criminelles.
Il y a trois années de cela, en Février 2016, VimpelCom a été reconnue coupable de corruption par la justice américaine et a accepté de payer 795 millions de dollars de pénalités pour avoir corrompu un responsable gouvernemental lié au président de l’Ouzbékistan pour obtenir des licences de télécommunication.
Au début du mois de Janvier 2017, l’arrestation par la police espagnole de l’avocat néerlandais Peter Wakkie, que beaucoup indiquent être le bras droit de Mikhail Fridman, a révélé des informations surprenantes sur des soupçons de corruption qui aurait touché le Ministre de l’Intérieur Russe Vladimir Kolokoltsev pour un montant estimé à 30 Millions de dollars, par le biais d’une entreprise dans laquelle VEON est actionnaire…
Toujours en 2017, le site Buzzfeed avait publié les mémos d’un agent des services secrets britanniques Christopher Steele, censés mettre en évidence les liens présumés que le candidat présidentiel Trump entretenait avec Moscou à travers des hommes d’affaires, dont le groupe Alfa appartenant à Mikhail Fridman…
Fridman avait alors déposé plainte contre Steele pour diffamation, la plainte a été rejetée par un juge de la haute cour de Washington au mois d’Aout 2018.
Le début de l’enquête
La réputation sulfureuse que traine Veon n’est certainement pas facile à assumer au vu de toutes nos demandes adressées par mail à Vincenzo Nesci, Président Exécutif de Djezzy, d’Ursula Burns CEO de Veon et son prédécesseur Jean Yves Charlier, et leurs services de conformités, toutes restées sans suite. Et pour cause…
Vers la fin du mois d’Aout 2017, Algeriepart avait contacté une première fois Djezzy et Veon afin de s’enquérir des critères sur lesquels Vincenzo Nesci s’est appuyé pour le paiement, par Global Telecom Holding (GTH), de bonus octroyés à 17 employés de Djezzy et de Veon, dans le cadre de l’opération de rachat de l’opérateur de téléphonie mobile par le gouvernement algérien et VimpelCom.
Visiblement surpris par nos questions, les responsables de Veon et Djezzy n’ont pas voulu répondre à nos nombreuses relances et ce, à priori, parce qu’il leur aurait été difficile de nier les preuves irréfutables, d’octroi d’importantes sommes d’argent de manière illégale, que nous détenons et que nous mettons ci-après à votre disposition.
Toutefois, au début du mois de Septembre 2017, une enquête interne a été diligentée par le Directeur Adjoint chargé des finances ainsi que le Directeur en charge des enquêtes internes du groupe Veon.
Des Bonus en Dollars à des employés de Djezzy sur des comptes à l’étranger
Nos recherches nous ont permis de découvrir des documents rédigés le 20 Mars 2015 et signés par l’un des propriétaires de Veon Augie Fabela II et par le PDG du groupe Jo-Lunder, désignant plusieurs personnes salariées par Djezzy comme bénéficiaires de fortes sommes d’argent en Dollars sur des comptes à l’étranger.
Pour rappel, Jo Lunder, le PDG du Groupe Veon avait été arrêté par les éléments de la police financière norvégienne en Novembre 2015 à sa descente d’avion à l’aéroport Gardermoen d’Oslo, suite à l’enquête sur la corruption concernant le marché des télécommunications en Ouzbékistan.
Le paiement de bonus pour le rachat de Djezzy a été décidé au mois de Février 2015 à Amsterdam durant la réunion du comité de rémunération du groupe Veon (ex VimpelCom) à laquelle participait Jo-Lunder, le Président Directeur Général.
Vincenzo Nesci, Président Exécutif de Djezzy avait alors obtenu 500.000 Dollars de la part de VimpelCom, rebaptisée VEON en Février 2017, et ce pour avoir soutenu, négocié et mené à bien la transaction avec le gouvernement algérien.
Vincenzo Nesci, qui n’est pas salarié de Djezzy, a reçu cette somme en deux virements sur son compte de la banque Crédit du Nord en France par la société de Naguib Sawiris GTH rachetée elle-même par VEON.
La Directrice adjoint en charge des affaires légales, Sophie Verdejo, salariée de Djezzy et résidente en Algérie à l’époque ou ces faits se sont déroulés, a reçu le même document lui accordant, pour les mêmes raisons que Nesci, la somme de 100.000 Dollars sur son compte français de la BNP de Paris Villette de l’avenue Flandre à Paris.
De même, Santiago Benedict le Directeur Adjoint des Finances, de nationalité espagnole et salarié de Djezzy et résident en Algérie durant la transaction, avait également reçu la même somme transférée sur son compte bancaire de la TotalBank sise au 2720 Coral Way, à Miami dans l’Etat de Floride aux Etats-Unis, rachetée en Juin 2015 par la City National Bank.
Enfin Aymen Ismail, Directeur Financier de nationalité égyptienne et résident en Algérie au moment où se sont déroulés ces faits, a reçu la somme de 100.000 Dollars sur son compte de la HSBC Bank dans le quartier aisé du Maadi au Caire en Egypte, alors qu’il était salarié de la société Djezzy.
Ces paiements, qui contreviennent aux lois algériennes et au code des impôts, constituent une faute grave de la part de Vincenzo Nesci quant à ses engagements envers la société OTA de droit algérien et appartenant majoritairement à l’Etat algérien, du fait qu’il ait eu connaissance de ces paiements et qu’il n’ait rien fait pour prévenir ou stopper ces dérives interdites par les lois algériennes.
D’autant plus que le versement de ces primes exceptionnelles provenait d’un accord avec le gouvernement algérien pour le rachat de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy et payé avec l’argent des contribuables algériens.
Un inquiétant transfert de 15 Millions de Dollars sur un paradis fiscal
Durant notre recherche, nous avons appris qu’a la même réunion du comité de rémunération du groupe du mois de Février 2015, il a été discuté du bonus d’Augie Fabela II.
Les informations, que nous avons difficilement obtenues, estiment à plus de 15 Millions de Dollars le bonus d’Augie Fabela II, transféré sur son compte dans une banque domiciliée aux iles Caïmans.
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