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Les marches pacifiques continuent à travers le pays. Hier, c’était au tour des personnels de la santé, des universitaires et des étudiants de battre le pavé et de scander des slogans qui appellent à la consécration de l’État de droit et au respect de la volonté du peuple. De fait, rien ne les distingue des manifestations des autres corporations qui sont devenues quasi quotidiennes depuis quelques semaines. Cela veut dire qu’il y a une très large convergence, pour ne pas dire unanimité sur la nécessité de réformes profondes d’ordres politique, économique et social. Le Chef de l’État a répondu de manière favorable à cette exigence populaire, en mettant sur la table un plan de travail précis en sept points de nature à nous conduire vers une République rénovée. Il a en outre précisé que ni son âge ni sa santé ne lui permettent de briguer un autre mandat, et qu’il est désormais prêt à transmettre le pouvoir au nouveau Président élu de manière ouverte et transparente, à l’issue d’un scrutin pluraliste et libre qui va se tenir pour la première fois sous l'autorité exclusive d'une commission électorale nationale indépendante. À maintes reprises, il a fait savoir que durant cette période de transition, qu’il souhaite la plus courte possible, il n’a pas à intervenir dans les travaux de la conférence nationale de consensus à laquelle sont conviées toutes les forces vivantes du pays, formations politiques, personnalités ou compétences et société civile, et qui est souveraine dans ses décisions quant aux réformes préconisées, la rédaction de la nouvelle Constitution et la date de la tenue de la présidentielle.
Ce plan d’accompagnement de l’État, clair et méthodique, a été diversement reçu, certains y ont adhéré, d’autres l’ont rejeté, n’y voyant qu’une manœuvre pour prolonger le quatrième mandat, beaucoup en discutent encore sur le pilotage du processus du changement du système politique. À ce stade, où l’argument objectif et les initiatives côtoient l’information mensongère, voire la manipulation, les choses sont loin d’être tranchées, et ce qui est éminemment positif, c’est à la fois la mobilisation pacifique des différentes catégories du peuple et la convergence sur un certain nombre d’idées force, dont l’impératif du respect du principe de non-ingérence dans les affaires intérieures du pays, comme vient de le rappeler à Moscou le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères. C’est un message qui s’adresse à tous ceux qui veulent, d’une manière ou d’une autre, faire monter la tension ou attenter à la stabilité de notre pays, qui a fêté hier une journée historique, celle de la victoire sur un colonialisme bestial et barbare.
Nous sommes à un tournant important de notre histoire contemporaine, et nous avons toutes les capacités de vaincre l’adversité et de mener à bien, ensemble, entre Algériennes et Algériens, dans la diversité de nos visions, les réformes qui s’imposent, pour corriger les erreurs du passé et prendre en charge notre avenir et notre destin.
EL MOUDJAHID
Ce plan d’accompagnement de l’État, clair et méthodique, a été diversement reçu, certains y ont adhéré, d’autres l’ont rejeté, n’y voyant qu’une manœuvre pour prolonger le quatrième mandat, beaucoup en discutent encore sur le pilotage du processus du changement du système politique. À ce stade, où l’argument objectif et les initiatives côtoient l’information mensongère, voire la manipulation, les choses sont loin d’être tranchées, et ce qui est éminemment positif, c’est à la fois la mobilisation pacifique des différentes catégories du peuple et la convergence sur un certain nombre d’idées force, dont l’impératif du respect du principe de non-ingérence dans les affaires intérieures du pays, comme vient de le rappeler à Moscou le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères. C’est un message qui s’adresse à tous ceux qui veulent, d’une manière ou d’une autre, faire monter la tension ou attenter à la stabilité de notre pays, qui a fêté hier une journée historique, celle de la victoire sur un colonialisme bestial et barbare.
Nous sommes à un tournant important de notre histoire contemporaine, et nous avons toutes les capacités de vaincre l’adversité et de mener à bien, ensemble, entre Algériennes et Algériens, dans la diversité de nos visions, les réformes qui s’imposent, pour corriger les erreurs du passé et prendre en charge notre avenir et notre destin.
EL MOUDJAHID
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