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Abdelmalek Sellal convoqué dans l’« affaire Haddad »
Abdelmalek Sellal, Premier ministre algérien de septembre 2012 à mai 2017, a été convoqué, le mardi 14 mai, et auditionné par la section de recherche de la Gendarmerie nationale de Bab Jdid à Alger, dans l’affaire d’indus avantages accordés à l’homme d’affaires Ali Haddad, rapporte le site algérien d’information ALG24.
Abdelmalek Sellal, ancien Premier ministre et ex-directeur de campagne du président déchu Abdelaziz Bouteflika, a été entendu dans le cadre de l’enquête entamée avec le patron de l’ERTHB et ex-président du FCE, Ali Haddad, détenu depuis le 2 avril à la prison d’El-Harrach.
Abdelmalek Sellal est soupçonné d’être lié à des affaires de dilapidation de deniers publics et de fraude, notamment dans des dossiers de marchés publics. Les investigations de la Gendarmerie nationale porteraient également sur des transactions publiques, l’octroi d’avantages indus à Ali Haddad dans ses activités, et le non-respect des lois en vigueur.
Plusieurs anciens ministres impliqués
Selon plusieurs sources, le nom de Abdelmalek Sellal figure sur une liste de 7 anciens ministres cités par l’homme d’affaires Ali Haddad lors de sa dernière audition au tribunal de Bir Mourad Raïs. La liste comprendrait également l’ex Premier ministre Ahmed Ouyahia et 5 autres anciens ministres.
La brigade d’investigation de la Gendarmerie nationale aurait saisi le procureur de la République pour que les deux anciens Premiers ministres puissent être convoqués par la justice, conformément à la loi.
Entraînés par Ali Haddad
Selon les mêmes sources, l’ex-président du FCE aurait avoué, lors de son audition devant la justice, de graves irrégularités dans de nombreuses transactions conclues par l’État au profit du groupe ETRHB, dans lesquelles sont impliqués plusieurs responsables actuels et anciens, dont Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal.
Pour rappel, Abdelmalek Sellal a déjà été éclaboussé dans le scandale de l’enregistrement vocal avec Ali Haddad, comportant de graves déclarations qui révèlent une volonté de répression et de l’utilisation de la violence contre les manifestants algériens au début du mouvement populaire.
Par Ahmed Oul 15 mai 2019 à 19:16
© Observ'Algérie -
Abdelmalek Sellal, ancien Premier ministre et ex-directeur de campagne du président déchu Abdelaziz Bouteflika, a été entendu dans le cadre de l’enquête entamée avec le patron de l’ERTHB et ex-président du FCE, Ali Haddad, détenu depuis le 2 avril à la prison d’El-Harrach.
Abdelmalek Sellal est soupçonné d’être lié à des affaires de dilapidation de deniers publics et de fraude, notamment dans des dossiers de marchés publics. Les investigations de la Gendarmerie nationale porteraient également sur des transactions publiques, l’octroi d’avantages indus à Ali Haddad dans ses activités, et le non-respect des lois en vigueur.
Plusieurs anciens ministres impliqués
Selon plusieurs sources, le nom de Abdelmalek Sellal figure sur une liste de 7 anciens ministres cités par l’homme d’affaires Ali Haddad lors de sa dernière audition au tribunal de Bir Mourad Raïs. La liste comprendrait également l’ex Premier ministre Ahmed Ouyahia et 5 autres anciens ministres.
La brigade d’investigation de la Gendarmerie nationale aurait saisi le procureur de la République pour que les deux anciens Premiers ministres puissent être convoqués par la justice, conformément à la loi.
Entraînés par Ali Haddad
Selon les mêmes sources, l’ex-président du FCE aurait avoué, lors de son audition devant la justice, de graves irrégularités dans de nombreuses transactions conclues par l’État au profit du groupe ETRHB, dans lesquelles sont impliqués plusieurs responsables actuels et anciens, dont Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal.
Pour rappel, Abdelmalek Sellal a déjà été éclaboussé dans le scandale de l’enregistrement vocal avec Ali Haddad, comportant de graves déclarations qui révèlent une volonté de répression et de l’utilisation de la violence contre les manifestants algériens au début du mouvement populaire.
Par Ahmed Oul 15 mai 2019 à 19:16
© Observ'Algérie -