Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Déclaration de M. Karim Younes

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Déclaration de M. Karim Younes

    Interpellé par plusieurs observateurs pour une proposition de sortie de crise, je réponds ceci :

    La parole est d'abord aux acteurs de ce formidable mouvement, issu d'une génération capable de suggérer les solutions qui entrent dans le cadre philosophique de sa démarche.

    On ne doit plus se substituer aux hommes et femmes qui ont pris la noble et courageuse décision de changer la trajectoire que doit prendre notre pays.
    Ma génération doit tenir compte des nouveaux besoins et des interpellations de la société d'aujourd'hui et lui apporter l'appui nécessaire par un soutien franc et qualitatif afin de rendre irréversible la marche vers de nouveaux lendemains.

    Les solutions existent; elles sont d’ailleurs largement suggérées dans les marches, par une jeunesse consciente des enjeux, présents et futurs, en impulsant un cadre organisationnel dont l’objectif commun consiste à tracer les contours d’une Algérie plurielle, plus apaisée, en conformité avec les espérances d’un pays en orbite sur le millénaire en cours.

    On ne peut et on ne doit pas non plus exclure ou minimiser le rôle de l’armée dans la construction d’un Etat de droit. On a beau soutenir que la mission du soldat est la défense du territoire et de son intégrité, cela demeure toujours «un discours» qui durera le temps que durent les discours.

    L’armée doit laisser des espaces plus grands aux partis dont le rôle consiste à être les relais de la société dans ses différentes expressions. Ceci est valable pour le mouvement associatif, les ligues des droits de l’Homme, etc.
    Toutefois, on ne peut, en aucun cas, dénier à cette armée le droit et le devoir de veiller sur l’état de la Nation. Aujourd’hui encore, le citoyen ne conçoit pas l’Etat sans son armée. Il en est de même pour toutes les armées du monde, y compris celles des superpuissances.

    Il faut cependant que la Constitution garantisse l’exercice dans la transparence de l’intervention de l’armée comme celui de toutes les institutions du pays et que des frontières entre politique/militaire soient dressées, non l’une contre l’autre, mais l’une complétant l’autre dans l’intérêt de la République.

    Le souci de modernisation ne doit pas, ne peut pas concerner seulement l’organisation des structures, la professionnalisation des effectifs ou la modernisation des équipements.
    Cette vision ne peut ignorer l’autre pan, celui de la contribution à l’édification de l’Etat moderne, conforme aux standards du millénaire en cours, sous la supervision et les orientations d’un chef de l’Etat qui, une fois élu, démocratiquement, au suffrage universel, incarnera, incontestablement, l’unité de la Nation.

    Les discussions autour de la « constitutionnalité »des décisions pour une sortie de la situation de crise sont d’une stérilité évidente alors que l’enjeu c’est d’assurer une politique de salut national et d’éviter toute dérive menaçante pour la Nation.

    Le pays ne saurait retrouver son cours normal de vie, la satisfaction des revendications majeures des générations d'aujourd’hui, ses espérances maintes fois contrariées que par la rencontre des intelligences de tous dans un dialogue fécond où chaque élément de la société aura trouvé sa place.
    Il est clair que la mission historique de sauvegarde du pays en péril ne peut être menée, au-delà des hommes, des tendances de pouvoir et des velléités de récupération politicienne, que par ceux qui ont à cœur les intérêts suprêmes du peuple algérien.
    Karim Younes
    Alger le 25-05-2019
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Fidèle à lui-même : l'art de baratiner sans jamais se mouiller... une vraie pépite FLN !
    Dernière modification par bsibsa, 27 mai 2019, 12h17.

    Commentaire


    • #3
      je ne le connais pas mais il dit des choses positives je lirais bien plus lorsque j'ai le temps

      Commentaire


      • #4
        Bonjour Aloha

        Ancien président de l'Assemblée nationale populaire et ancien ministre qui brille par sa virtuosité à ne jamais prendre position.

        Commentaire


        • #5
          je ne le connais pas
          ex president de l apn

          de ce que je sais de lui il est integre
          de plus mon pere et son pere etaient amis
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

          Commentaire


          • #6
            bsibsa bonjour



            même un voleur un assassin un traître peut peut etre utile à la vie , ce qui ma toujours intéressé ce sont les choses positives
            ça c'est positif : "La parole est d'abord aux acteurs de ce formidable mouvement, issu d'une génération capable de suggérer les solutions qui entrent dans le cadre philosophique de sa démarche.
            On ne doit plus se substituer aux hommes et femmes qui ont pris la noble et courageuse décision de changer la trajectoire que doit prendre notre pays.
            Ma génération doit tenir compte des nouveaux besoins et des interpellations de la société d'aujourd'hui et lui apporter l'appui nécessaire par un soutien franc et qualitatif afin de rendre irréversible la marche vers de nouveaux lendemains...."

            Commentaire


            • #7
              Oui, mais un peu plus loin :
              On ne peut et on ne doit pas non plus exclure ou minimiser le rôle de l’armée dans la construction d’un Etat de droit. On a beau soutenir que la mission du soldat est la défense du territoire et de son intégrité, cela demeure toujours «un discours» qui durera le temps que durent les discours.

              L’armée doit laisser des espaces plus grands aux partis dont le rôle consiste à être les relais de la société dans ses différentes expressions. Ceci est valable pour le mouvement associatif, les ligues des droits de l’Homme, etc.
              Toutefois, on ne peut, en aucun cas, dénier à cette armée le droit et le devoir de veiller sur l’état de la Nation. Aujourd’hui encore, le citoyen ne conçoit pas l’Etat sans son armée. Il en est de même pour toutes les armées du monde, y compris celles des superpuissances.
              Surtout ménager la chèvre et le chou, ne jamais se mouiller, ne jamais avoir de conviction... et utiliser des formules pompeuses pour se sentir crédible.
              Il ne change pas.

              Commentaire


              • #8
                oui c'est la nouvelle trouvaille du système ...



                j'avais lu que le début

                Commentaire


                • #9
                  dans le cadre philosophique de sa démarche.

                  Le Hirak n’a pas de démarche philosophique, mais organise des marches pour des revendications claires et concrètes.

                  L’armée doit laisser des espaces plus grands aux partis

                  Les espaces n’appartiennent pas à l’armée, mais au civil

                  on ne peut, en aucun cas, dénier à cette armée le droit et le devoir de veiller sur l’état de la Nation.

                  Encore une fois, ce n’est son rôle, mais celui du gouvernement avec toutes ses composantes.

                  Aujourd’hui encore, le citoyen ne conçoit pas l’Etat sans son armée.

                  Une armée sert à attaquer son voisin ou à se défendre contre lui. Ce qui signifie que des conflits existent entre ces pays. Mais on a appris avec le temps que les guerres ne produisent que des perdants, et que le mieux c’est encore de les éviter. Alors tous les citoyens objectifs peuvent rêver de vivre dans un monde sans conflits, sans guerres et sans armées. Ce n’est pas une utopie, mais un projet sérieux.

                  que des frontières entre politique/militaire soient dressées, non l’une contre l’autre, mais l’une complétant l’autre dans l’intérêt de la République.

                  Les frontières sont des frontières, elles ne sont ni pour, ni contre. Il faut avoir le courage de dire que le militaire ne doit jamais diriger ses injonctions ou ses canons contre le civil.

                  Cette vision ne peut ignorer l’autre pan, celui de la contribution à l’édification de l’Etat moderne,

                  Non, l’édification de l’état moderne, c’est le civil. En 1968 ou 69,Les militaires se sont lancés dans la réalisation de grands projets tels que des mises en valeur, la Transaharienne, le barrage vert et la construction de villages agricoles. Avec les appelés du service national. L’idée était excellente, sauf que à tout moment, l’autoritarisme militaire a primé sur la compétence, l’innocence et l’engagement des jeunes. Ce fut la précipitation le mépris de la technique, les malversations diverses et le résultat fut décevant, en tout cas très en deçà de ce qu’on pouvait espérer.

                  Commentaire

                  Chargement...
                  X