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L’amendement de la loi sur les hydrocarbures est une nécessité incontournable

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  • #46
    discus
    malhereusement , ce n'est pas aussi simple que ca ..
    OKHAYYAM
    Discus, on est en capacité de comprendre des choses complexes si tu nous les expliques.

    Je suis aussi d'accord avec discus sur ce point.

    Car comme disait BACHI sur un autre fil, on va voir qu'il vont très rapidement signer des contrats avec les majors des hydrocarbures (multinationales). C'est pour ca que plusieurs chancelleries occidentales (du moins américaines, britaniques) ont envoyé des délégations. Il ya aussi des discussions de Tebboune avec les francais ces derniers jours, concernant cette LOI SELERATE.

    C'est pour ça, qu'il faut les arrêter vite. Très vide ces Wled el hram !

    Car après, ca sera plus que difficile de revenir sur ces contrats signés au nom de l'Algérie par ces PIRES ESCROCS-MAFFIEUX qu'a connu l'ALGERIE.
    Dernière modification par Pomaria, 13 octobre 2019, 17h55.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #47
      Okhayyam

      t'a de parfaits exemples dans les cas des scandales de djezzy , toute les affaires qu'a perdu sonatrach dans ses conflits au niveau internationnal , dont le dernier cas avec total toujours en cours je crois . on deux mots on annul pas d'un coup de baguette magique des contrats qui on ete signé a un niveau officiel . et l'algerie est connu pour ne pas prendre ses precautions en cas de tournure negatif ou defavorable .. c'est plus claire , maintenant ?

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      • #48
        Pomaria,

        Oui, mais le gouvernement algérien légitime quand il le deviendra pourra porter l'affaire devant un tribunal à l'international pour litiges commerciaux.

        Le système actuel et les parties en face se pressent de signer ces contrats, le 1er pour avoir le soutien du 2nd (pour affliger une dictature à son peuple), le 2nd pour piller tout simplement et sans état d'âme.

        Discus, ce que je lui demande c'est de nous en dire plus puisqu'il a l'air de savoir quelque chose mais il se retiendrait de crainte qu'on ne puisse pas suivre. Ce n'était pas un reproche en soi mais plutôt un invitation à ...
        Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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        • #49
          Envoyé par Discus
          on deux mots on annul pas d'un coup de baguette magique des contrats qui on ete signé a un niveau officiel
          Mais comment faire avec ces gueux?! ils n'ont aucun souci à vendre l'algérie tant que ça va dans le sens de leurs intérêts.

          Boumediene, genre celui qu'on présente comme le meilleur de ceux qui ont gouverné post indépendance (exit Boudiaf), il avait fait appel au soutien des pilotes de chasse russes présents en algérie à l'époque pour bombarder la parie de l'ANP qui n'était pas d'accord avec lui et il a utilisé l'alibi main de l'étranger sans pitié pour régner.
          Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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          • #50
            OKHAYYAM
            Oui, mais le gouvernement algérien légitime quand il le deviendra pourra porter l'affaire devant un tribunal à l'international pour litiges commerciau
            Oui, mais si nos maffieux passe en force, et que les occidentaux font en sorte de légitimer la nouvelle faSSade civile des militaires maffieux, en envoyant des observateurs, ca ne sera vraiment pas gratuit, même la signature de contrat, ni une mince affaire pour revenir sur ces derniers.

            Dans tous les cas, nos maffieux vont accepter de leur payer et à l'avance, même les frais, au cas ou les majors seraient obligé de partir.

            De leur coté, les majors ne sont pas fous pour accepter gratuitement une telle aventure et un tel coup de poker. Ainsi, ils feront en sorte qu'ils soient toujours les gagnants. Ils vont tout mettre de leur coté avant de signer. Et nos maffieux vont tout leur donner, même nos réserves d'or s'il le faut.
            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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            • #51
              on va voir qu'il vont très rapidement signer des contrats avec les majors des hydrocarbures (multinationales). C'est pour ca que plusieurs chancelleries occidentales (du moins américaines, britaniques) ont envoyé des délégations. Il ya aussi des discussions de Tebboune avec les francais ces derniers jours, concernant cette LOI SELERATE.
              Si on se focalise (à raison) sur les majors internationales, on a un peu tendance à sous-estimer, ou oublier, le rôle fourbe des investisseurs émiratis qui ont envahi même le secteur des hydrocarbures, notamment après l'affaire Tiguentourine.

              Combien savent, par exemple, que le Groupe espagnol Cepsa, qui active à Hassi Messaoud, est détenu par un fonds souverain émirati ?

              Emirats, vous avez dit Emirats ?
              Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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              • #52
                «L’Algérie n’a pas besoin dans l’immédiat d’une nouvelle loi sur les hydrocarbures», par Raouf Farrah, géopolitologue

                L’avant-projet de loi sur les hydrocarbures a été au cœur du 34èmevendredi de la révolution populaire et de la mobilisation du 13 octobre 2019. À travers l’ensemble du territoire national, les Algériens ont massivement rejeté ce qu’ils considèrent être un texte, produit par un régime illégitime, qui porte atteinte à la souveraineté du pays.

                Par : Raouf Farrah, géopolitologue du Maghreb et du Sahel

                Le 2 octobre 2019, le Premier ministre, Nourredine Bédoui, avait approuvé l’avant-projet de loi sur les hydrocarbures ; un texte qui vise, selon le gouvernement,« à atteindre un système juridique, institutionnel et fiscal stable et favorable à l’investissement dans le domaine des hydrocarbures à long terme, sans porter atteinte aux intérêts nationaux, d’autant que la règle des 49/51% concernant les investissements étrangers dans ce domaine a été maintenue… ».

                Le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, a quant à lui tenté de rassurer l’opinion publique en arguant que ce projet, « discuté avec les grandes compagnies du monde! », allait assouplir le cadre réglementaire et le système fiscal, et à terme, améliorer l’attractivité du secteur pétrolier algérien.

                S’il est vrai que le secteur des hydrocarbures souffre depuis plusieurs années de défaillances structurelles, dues notamment à la surexploitation des gisements pétroliers principaux, à l’instabilité juridique et managériale de la Sonatrach, à la dégringolade des prix du brut depuis 2014, aux affaires de corruption et aux retards dans l’entrée en production de nouveaux champs pétroliers, reste que la conjoncture actuelle n’est pas propice à la réalisation d’une nouvelle loi sur les hydrocarbures.

                L’illégitimité du gouvernement actuel et les incertitudes concernant l’organisation d’une hypothétique élection présidentielle, désapprouvée par des millions d’Algériens, sont deux barrières à la promulgation d’une telle loi. Face à cette situation, le sentiment populaire est que le régime a bradé en catimini les ressources énergétiques du pays en contrepartie d’une aide internationale à sa survie.

                L’avant-projet de loi a été conçu avant le 22 février

                Même si le texte de loi sur les hydrocarbures n’a pas été encore dévoilé, ses grandes lignes sont connues. Il prévoit notamment l’autorisation de l’exploration pétrolière en off-shore et en gaz de schiste, la « simplification » du système fiscal pétrolier en quatre types d’impôts, la réévaluation des types de contrats d’exploitation pour attirer les investissements des majors de l’industrie. Trois contrats pétroliers sont prévus : le contrat de concession plein, le contrat de services à risques et le contrat de partage de production. À ce jour, les volumes d’exploitation en partenariat représentent 25% de la production nationale alors que ce chiffre se situait à 33% en 2007.En 2018, Sonatrach a achevé 80 forages d’exploration dont seulement trois en association avec des partenaires, un chiffre en baisse de 20% en comparaison à 2017.

                Ce que le gouvernement ne dit pas aux Algériens, c’est que ce projet marquera un net recul des prérogatives de l’État dans la surveillance et la mise en œuvre des projets d’exploitation au profit des multinationales.

                Aussi, il est important de noter que les grandes lignes de ce projet ont été discutées et validées en concertation avec les Total, Exxon, ENI et Repsol avant le 22 février 2019. En effet, le régime Bouteflika comptait modifier la loi sur les hydrocarbures promulguée en 2005, puis amendée dans certaines de ses dispositions en 2013, pour obtenir un appui politique de la part des multinationales de l’énergie afin qu’elles appuient le 5ème mandat. Celles-ci disposent en effet des lobbies et des réseaux influents qui ont leur mot à dire sur les politiques étrangères des grandes puissances.

                Aussi, ce projet de loi est une tentative de masquer les errements de la Sonatrach suite au limogeage de son ancien PDG, Amine Mazouzi, arrivé en 2015. Alors que la compagnie nationale avait réussi à hisser ses niveaux de production entre 2015 et 2016 dans un contexte de baisse des prix du brut et dépasser les difficultés liées aux affaires de corruption, l’arrivée de Ould Kaddour en mars 2017 à la place de Mazouzi a marqué le début d’une période de surexploitation des champs de Hassi Messaoud et Hassi R’Mel. Ceci a endommagé les niveaux de production des gisements et a conduit à une baisse de production.

                Globalement,le fléchissement du secteur des hydrocarbures algérien est moins lié au cadre légal existant qu’à la gouvernance calamiteuse de l’exploitation des champs pétroliers principaux, à l’augmentation exponentielle de la consommation interne et aux changements importants survenus sur le marché pétro-gazier mondial.

                Géopolitique du marché pétro-gazier et attractivité de l’Algérie

                Sur le plan géopolitique, le prix du Brent ne répond plus aux courbes de l’offre et de la demande mondiales mais à une stratégie délibérée de contrôle du marché exercée par les États-Unis en partenariat avec l’Arabie Saoudite. À long terme, les prix du brut s’inscrivent dans une tendance baissière. À l’horizon 2020, le Brent sera sous la barre des 60 dollars, même si des éléments exogènes peuvent venir perturber d’une manière ponctuelle le cours du Brent.

                Le marché mondial pétro-gazier a fortement évolué depuis 2015. L’offre pétro-gazière américaine est en augmentation constante (12 mbj en 2020) et les États-Unis sont en phase de devenir le leader mondial dans l’exploitation du gaz de schiste et la production pétrolière. Ceci a augmenté l’attractivité du marché pétro-gazier américain et poussé plusieurs multinationales à se retirer des marchés africains et investir aux États-Unis, comme ce fût le cas pour groupe Anadarko.

                Si on ajoute à cela d’autres facteurs tels que la volonté des États de l’Union européenne – dont l’Algérie est un partenaire stratégique – d’opter pour des énergies propres et renouvelables, force est de constater qu’une nouvelle loi sur les hydrocarbures aurait un impact très faible sur le regain des investissements étrangers dans le secteur des hydrocarbures en Algérie.

                Tout indique que la loi sera validée par le Conseil des ministres, puis approuvée par les deux chambres (d’enregistrement) du Parlement. Si, en théorie, elle représente un engagement important de l’Algérie envers ses partenaires, elle est, en pratique, un « non-évènement ».

                Aucune société étrangère ne prendra le risque d’investir à long terme dans le contexte politique actuel sachant que le prochain gouvernement amenderait probablement une telle loi et négocierait un cadre juridique sur les hydrocarbures. Dans le cas de litiges entre les multinationales et l’État algérien, le droit international qui régule les arbitrages tiendra compte du caractère illégitime du gouvernement actuel, de ses lois et décisions.

                Aussi, les investissements dans l’amont pétrolier sont capitalistiques. Ils requièrent une prise de risque importante qui table sur une rentabilité à long terme. Or, les acteurs du marché pétro-gazier mondial suivent de près le « risque-pays Algérie», et celui-ci demeure globalement élevé, surtout lorsque l’on ajoute à l’incertitude politique les lourdeurs administratives et bureaucratiques.

                Un gouvernement légitime pour changer de cap

                Le projet de loi sur les hydrocarbures doit être annulé car l’Algérie n’a pas besoin dans l’immédiat d’un nouveau cadre juridique. Elle est dans l’urgence de construire une vision nouvelle et cohérente de la gestion des ressources énergétiques fossiles et renouvelables. Cette vision doit miser, avant tout, sur la transition énergétique et les potentialités dans le domaine de l’énergie électrique verte – que ce soit par le solaire thermique, le photovoltaïque ou l’éolien.

                A contrario, l’Algérie ne pourra pas accepter d’exploiter ses ressources potentielles en pétrole de schiste à cause des dégâts environnementaux de
                pollution de ses nappes phréatiques. Pour faire face à la difficulté de Sonatrach d’augmenter la production en hydrocarbures et réduire une consommation interne qui équivaudra aux exportations de gaz à l’horizon 2035, il est urgent d’agir en amont en édifiant une stratégie ambitieuse et intégrée à partir des ressources renouvelables du pays tout en optimisant les capacités du secteur pétro-gazier.

                Dès lorsqu’un processus de démocratisation sera lancé, l’État devra engager un débat national sur la politique énergétique du pays. Les investissements étrangers viendraient alors appuyer une démarche cohérente qui saura valoriser les ressources durables. Et de ce point de vue, seul un régime démocratique, transparent et redevable envers ces citoyens, et crédible au plan international, pourra mener ce changement de cap vital pour l’avenir de l’Algérie.

                El-Watan
                13 octobre 2019
                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                Commentaire


                • #53
                  On comprend aujourd'hui pourquoi Bouteflika (enfin les forces non constitutionnelles y/c GS) voulait rajouter une année ... y a des contrats dont les délais expirent fin 2019 ...

                  Commentaire


                  • #54
                    Pomaria

                    Je me rends compte que el Issaba II est plus gourmande et destructrice que le Issaba I

                    Il faut les arrêter avec les moyens dont nous disposons nous echa3b
                    Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

                    Commentaire


                    • #55
                      .........
                      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                      Commentaire


                      • #56
                        Au pire des cas, et même si cette loi -disons- n'est pas nuisible au le pays ... ce gouvernement n'a pas le droit de la faire passer puisque illégitime pour cette tache.

                        Commentaire


                        • #57
                          Hahaha, les bougres ont toujours méprisé le peuple...


                          Minute 12'45"

                          Othmane BENZAGHOU

                          Commentaire


                          • #58
                            Le RND annonce qu'il ne soutient pas l'adoption de la loi sur les hydrocarbures (communiqué).
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                            Commentaire


                            • #59
                              Phileas
                              On comprend aujourd'hui pourquoi Bouteflika (enfin les forces non constitutionnelles y/c GS) voulait rajouter une année ... y a des contrats dont les délais expirent fin 2019 ...
                              C'est ce que j'avais dit ici aussi:


                              http://www.algerie-dz.com/forums/sho...5&postcount=32

                              Je pense que c'est pour voter cette loi que Bouteflika nous avait demandé juste une année supplémentaire pour son 5ème MANDAT.

                              Mais le peuple lui a dit NIET !

                              MAis finalement, ses relais ont finalement obtenu ce précieux délai en fin de compte.
                              Espérons que leurs envie de détruire ce qui reste du pays ne se réalise pas.
                              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                              Commentaire


                              • #60
                                el issaba vient de créer une deuxième crise et montrer son vrai visage qui n'a aucun respect envers le peuple et destructeur … depuis 62 … nos voyous sont mal barrés :22:

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