A part cette chose insignifiante, il apparait nettement que cette "histoire" de loi sur les hydrocarbures revêt deux aspects, l'un technique et l'autre politique.
Sur un plan technique, il n'y a (apparemment) pas vraiment de disposition particulière qui plaide pour la dite "perte de souveraineté" ou tout autre bradage. Il y a l'exploitation du gaz de schiste qui pourrait prêter à débat. Sinon, ...
C'est sur le plan politique qu'on pourrait énumérer une série de griefs. Le premier est que cette loi est introduite par un gouvernement dont la légitimité est contestée et contestable. Le second grief est cette manière (pur héritage de l'ancien système) de légiférer sur un secteur stratégique sans débat de la part de la classe politique, des experts et plus globalement la société civile.
Certains pourraient invoquer une certaine urgence due au contexte économique actuel et la mise en quarantaine d'un large pan du secteur privé (celui détenu par la 3issaba). En fait, cet argument ne tient pas la route. Pour deux raisons :
1. La loi sur les hydrocarbures ne peut pas avoir d'effets positifs immédiats si tant est que cela puisse être le cas.
2. Si le contexte économique était la préoccupation de l'actuel (illégitime) gouvernement, il aurait agit sur un levier dont les effets pourraient être palpables dans un très proche avenir : La loi de finance 2020. Mais que fait le gouvernement ? Il introduit une LF de "statu quo", sans mesure phare ni sur le plan des investissements, ni sur la fiscalité ni sur tout autre plan. On a eu droit à un copier-coller d''une LF aussi insipide et incolore : Celle 2019 de la pré-présidentielle.
Devant cette précipitation et ce manque de pédagogie pour une si importante loi, je comprends le scepticisme des algériens.
Sur un plan technique, il n'y a (apparemment) pas vraiment de disposition particulière qui plaide pour la dite "perte de souveraineté" ou tout autre bradage. Il y a l'exploitation du gaz de schiste qui pourrait prêter à débat. Sinon, ...
C'est sur le plan politique qu'on pourrait énumérer une série de griefs. Le premier est que cette loi est introduite par un gouvernement dont la légitimité est contestée et contestable. Le second grief est cette manière (pur héritage de l'ancien système) de légiférer sur un secteur stratégique sans débat de la part de la classe politique, des experts et plus globalement la société civile.
Certains pourraient invoquer une certaine urgence due au contexte économique actuel et la mise en quarantaine d'un large pan du secteur privé (celui détenu par la 3issaba). En fait, cet argument ne tient pas la route. Pour deux raisons :
1. La loi sur les hydrocarbures ne peut pas avoir d'effets positifs immédiats si tant est que cela puisse être le cas.
2. Si le contexte économique était la préoccupation de l'actuel (illégitime) gouvernement, il aurait agit sur un levier dont les effets pourraient être palpables dans un très proche avenir : La loi de finance 2020. Mais que fait le gouvernement ? Il introduit une LF de "statu quo", sans mesure phare ni sur le plan des investissements, ni sur la fiscalité ni sur tout autre plan. On a eu droit à un copier-coller d''une LF aussi insipide et incolore : Celle 2019 de la pré-présidentielle.
Devant cette précipitation et ce manque de pédagogie pour une si importante loi, je comprends le scepticisme des algériens.
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