Traduction personnel de l'article de Saad Bouakba
القادم أسوأ
Ce qui nous attend, sera pire !
Saad Bouakba - El Khabar
Maintenant, et après ce 41ème vendredi 41, il est devenu évident que l'annulation ou le report de la prochaine présidentielle est un acte patriotique par excellence. C'est l'unique moyen d'épargner au pays des dangers réels qui le guettent si ces élections ont eu lieu dans cette atmosphère complètement électrique.
En effet :
1- Dans ce climat de gabegie dans la gestion la crise que traverse le pays, au travers des décisions critiques prises sans en estimer les graves conséquences, était-il vraiment approprié pour le pouvoir d'engager des élections présidentielles sans en fournir les prérequis minimaux de son succès ?? alors que le pays vit une grave crise et la rue est en total ébullition tel un volcan qui risque d'exploser ?!
Tout le monde a remarqué :
- que le 5ème mandat et sa prolongation ont été annulée parce que la rue était en ébullition,
- que les élections du 4 Juillet ont également été annulé faute de candidats et parce que la rue était toujours en ébullition,
Ces décisions étaient relativement sages et judicieuses sur le plan des interets nationaux et celui politique.
Alors est-ce qu'aujourd'hui, la situation du pays est mieux que leur situation d'avant ??..
Je ne pense pas. D'autant plus que toutes les preuves suggèrent que ce qui nous attend est pire !
2- La plus grande partie du peuple est toujours dans les rues tous les vendredis exigeants pas moins que le report. Sachant que le peuple est le seul souverain et le seul décideur en pareil circonstances d'après la Constitution, alors pourquoi le pouvoir public n'a pas daigné se conformer à ce choix du peuple ?
En réalité, dans cette épreuve de force, le pouvoir parie sur la partie silencieuse, un pari perdant. Tout simplement parce que la partie silencieuse n'est plus la majorité, mais bien une minorité devant des millions d'algériens dans la rue,
De plus, non seulement ces silencieux ne participeront pas mécaniquement à cette élection, mais que la grande majorité de ces silencieux est déjà sortie de son mutisme, et a bien exprimé sa position sur ces élections. Dans la tradition politique ceci est nommé sans contest, un référendum populaire.
Peut-on alors parler d'élection décisive politiquement alors que le peuple y a tranché au préalable avec des manifestations massives ?
Et qui peut assurer qu'il n'y aura pas d'autres manifestations plus massives le jour du vote ?
Si tel est le cas, comment va faire et réagir le pouvoir ?
3- Même si ces élections choisissent un élu avec une popularité limitée, que peut faire un tel président élu ?
- Qu'est ce qui empêche ces foules de déclarer qu'il ne le reconnaît pas en tant que président ?!
Et puis comment le pouvoir va ainsi réagir ?
4- Cette élection (si elle est tenue comme prévue) est non seulement anti-constitutionnel mais aussi anti-nationale ..
- Elle est inconstitutionnelle parce qu'elle est effectuée pour la première fois sur des parties du territoire du pays sans d'autres.
Alors, la Constitution stipule et exige que les élections doivent avoir lieu sur l'ensemble du territoire national, et que tous les citoyens sont concernées, par le vote ou l'abstention. Dans notre situation actuelle, les algériens a largement dépassé cette cadre de boycott, par le REJET TOTAL de ces élections et tout ceux à quoi à quoi ca peut aboutir comme résultats !
- Cette élection est anti-nationale car elle se déroule entre les membres d'un seul courant politique (Pouvoir) sans le reste des autres courants comme la gauche par exemple. Et cette lacune est véritablement totalement non-démocratique et anti-nationale.
C'est la pire élection depuis l'indépendance. car il y a un retrait effrayant sur la déontologie de l'action politique, encore pire que les procédures de fraudes politiques et de falsification des élections qui ont été faites à l'époque d'un parti unique.
القادم أسوأ
Ce qui nous attend, sera pire !
Saad Bouakba - El Khabar
Maintenant, et après ce 41ème vendredi 41, il est devenu évident que l'annulation ou le report de la prochaine présidentielle est un acte patriotique par excellence. C'est l'unique moyen d'épargner au pays des dangers réels qui le guettent si ces élections ont eu lieu dans cette atmosphère complètement électrique.
En effet :
1- Dans ce climat de gabegie dans la gestion la crise que traverse le pays, au travers des décisions critiques prises sans en estimer les graves conséquences, était-il vraiment approprié pour le pouvoir d'engager des élections présidentielles sans en fournir les prérequis minimaux de son succès ?? alors que le pays vit une grave crise et la rue est en total ébullition tel un volcan qui risque d'exploser ?!
Tout le monde a remarqué :
- que le 5ème mandat et sa prolongation ont été annulée parce que la rue était en ébullition,
- que les élections du 4 Juillet ont également été annulé faute de candidats et parce que la rue était toujours en ébullition,
Ces décisions étaient relativement sages et judicieuses sur le plan des interets nationaux et celui politique.
Alors est-ce qu'aujourd'hui, la situation du pays est mieux que leur situation d'avant ??..
Je ne pense pas. D'autant plus que toutes les preuves suggèrent que ce qui nous attend est pire !
2- La plus grande partie du peuple est toujours dans les rues tous les vendredis exigeants pas moins que le report. Sachant que le peuple est le seul souverain et le seul décideur en pareil circonstances d'après la Constitution, alors pourquoi le pouvoir public n'a pas daigné se conformer à ce choix du peuple ?
En réalité, dans cette épreuve de force, le pouvoir parie sur la partie silencieuse, un pari perdant. Tout simplement parce que la partie silencieuse n'est plus la majorité, mais bien une minorité devant des millions d'algériens dans la rue,
De plus, non seulement ces silencieux ne participeront pas mécaniquement à cette élection, mais que la grande majorité de ces silencieux est déjà sortie de son mutisme, et a bien exprimé sa position sur ces élections. Dans la tradition politique ceci est nommé sans contest, un référendum populaire.
Peut-on alors parler d'élection décisive politiquement alors que le peuple y a tranché au préalable avec des manifestations massives ?
Et qui peut assurer qu'il n'y aura pas d'autres manifestations plus massives le jour du vote ?
Si tel est le cas, comment va faire et réagir le pouvoir ?
3- Même si ces élections choisissent un élu avec une popularité limitée, que peut faire un tel président élu ?
- Qu'est ce qui empêche ces foules de déclarer qu'il ne le reconnaît pas en tant que président ?!
Et puis comment le pouvoir va ainsi réagir ?
4- Cette élection (si elle est tenue comme prévue) est non seulement anti-constitutionnel mais aussi anti-nationale ..
- Elle est inconstitutionnelle parce qu'elle est effectuée pour la première fois sur des parties du territoire du pays sans d'autres.
Alors, la Constitution stipule et exige que les élections doivent avoir lieu sur l'ensemble du territoire national, et que tous les citoyens sont concernées, par le vote ou l'abstention. Dans notre situation actuelle, les algériens a largement dépassé cette cadre de boycott, par le REJET TOTAL de ces élections et tout ceux à quoi à quoi ca peut aboutir comme résultats !
- Cette élection est anti-nationale car elle se déroule entre les membres d'un seul courant politique (Pouvoir) sans le reste des autres courants comme la gauche par exemple. Et cette lacune est véritablement totalement non-démocratique et anti-nationale.
C'est la pire élection depuis l'indépendance. car il y a un retrait effrayant sur la déontologie de l'action politique, encore pire que les procédures de fraudes politiques et de falsification des élections qui ont été faites à l'époque d'un parti unique.
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