La plainte d’al-kadhafi n’aboutit pas
Echourouk ne sera pas fermé
Echourouk ne sera pas fermé
Le pire a été évité pour le quotidien arabophone, la chambre correctionnelle ayant allégé le verdict. La journaliste et le directeur d’Echourouk sont condamnés à six mois avec sursis.
La chambre correctionnelle de la cour d’Alger a connu, hier, un fort instant d’émotion après l’annonce du verdict de l’appel dans l’affaire opposant Al-Kadhafi au journal Echourouk El Yaoumi. La journaliste a fondu en larmes, alors qu’à côté d’elle, son directeur est félicité par les présents, notamment les journalistes venus couvrir l’événement.
L’atmosphère de la salle d’audience était lourde et tendue jusqu’au moment où le président annonce le verdict. Les peines et les amendes requises par le tribunal ont été levées ou allégées.
En première instance, le tribunal a condamné la journaliste et son directeur à six mois de prison ferme et à payer 500 000 dinars de dommages et intérêts au Guide libyen. Le directeur était, par ailleurs, condamné à payer 20 000 DA d’amende avec la suspension du journal pour une durée de deux mois. La chambre correctionnelle a levé la suspension de la publication, réduit le montant des dommages et intérêts à 50 000 DA et condamné le directeur et sa journaliste à six mois de prison avec sursis. Dans le couloir, les visages retrouvent le sourire. Mais, la satisfaction n’est pas totale. Ali Fodhil n’est pas d’accord avec le verdict malgré les allégements. “C’est une condamnation, nous n’avons rien fait”, confie-t-il. Il précisera que l’article en question est d’abord une affaire de défense de la souveraineté nationale. L’objet de la plainte est la série d’articles publiés par Echourouk sur le projet du Grand-Sahara d’Al-Kadhafi.
D’ailleurs, rappellera Ali Fodhil, Al-Kahdafi a récidivé le jour du Mawlid Ennabaoui à Aggadès en revenant à son projet de Grand-Sahara en réunissant des Touareg de l’Afrique subsaharienne et fait une grande prière avant d’annoncer la restauration de la dynastie fatimide. Presque la même chose que ce qui a été écrit l’été dernier dans le journal. “On est innocents, on n’a pas commis de crime”, a ajouté le directeur de la publication qui
a annoncé qu’il fera appel de la décision de la chambre correctionnelle.
C’est le soulagement. Les avocats sont aussi satisfaits du verdict. Ils estiment que cette sentence, même si elle maintient des sanctions, demeure plus proche du verdict souhaité. Cela d’autant que le procureur avait requis des peines d’une année de prison pour les deux accusés et la suspension pour la même durée du journal.
Djillali B. (liberte)
La chambre correctionnelle de la cour d’Alger a connu, hier, un fort instant d’émotion après l’annonce du verdict de l’appel dans l’affaire opposant Al-Kadhafi au journal Echourouk El Yaoumi. La journaliste a fondu en larmes, alors qu’à côté d’elle, son directeur est félicité par les présents, notamment les journalistes venus couvrir l’événement.
L’atmosphère de la salle d’audience était lourde et tendue jusqu’au moment où le président annonce le verdict. Les peines et les amendes requises par le tribunal ont été levées ou allégées.
En première instance, le tribunal a condamné la journaliste et son directeur à six mois de prison ferme et à payer 500 000 dinars de dommages et intérêts au Guide libyen. Le directeur était, par ailleurs, condamné à payer 20 000 DA d’amende avec la suspension du journal pour une durée de deux mois. La chambre correctionnelle a levé la suspension de la publication, réduit le montant des dommages et intérêts à 50 000 DA et condamné le directeur et sa journaliste à six mois de prison avec sursis. Dans le couloir, les visages retrouvent le sourire. Mais, la satisfaction n’est pas totale. Ali Fodhil n’est pas d’accord avec le verdict malgré les allégements. “C’est une condamnation, nous n’avons rien fait”, confie-t-il. Il précisera que l’article en question est d’abord une affaire de défense de la souveraineté nationale. L’objet de la plainte est la série d’articles publiés par Echourouk sur le projet du Grand-Sahara d’Al-Kadhafi.
D’ailleurs, rappellera Ali Fodhil, Al-Kahdafi a récidivé le jour du Mawlid Ennabaoui à Aggadès en revenant à son projet de Grand-Sahara en réunissant des Touareg de l’Afrique subsaharienne et fait une grande prière avant d’annoncer la restauration de la dynastie fatimide. Presque la même chose que ce qui a été écrit l’été dernier dans le journal. “On est innocents, on n’a pas commis de crime”, a ajouté le directeur de la publication qui
a annoncé qu’il fera appel de la décision de la chambre correctionnelle.
C’est le soulagement. Les avocats sont aussi satisfaits du verdict. Ils estiment que cette sentence, même si elle maintient des sanctions, demeure plus proche du verdict souhaité. Cela d’autant que le procureur avait requis des peines d’une année de prison pour les deux accusés et la suspension pour la même durée du journal.
Djillali B. (liberte)
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