deja cela n'a rien a voir avec le nombre d'habitant(au le vietnam il y a pas 1 milliard d'habitant)!certes il ya un grand malaise(comme en chine ) mais cela n'empeche pas les algeriens qui vivent a l'etranger d'investir si le climat economique s'ameliore d'avantage!
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Fuir l'Algérie à tout prix !
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Le chemin de l'exil est un choix responsable pour ceux qui ont choisi de chercher ailleurs le confort, la richesse et la promotion sociale.
Souvent ceux qui sont partis, ils avaient leurs raisons. Des uns ont été marginalisés dans leur propre pays, d'autres ont refusé le bafouement de l'echelle des valeurs.
Avec le temps, ils doivent se poser des questions.
Ont ils bien fait?
L'exil était l'unique solution?
Est ce que le pays d'accueil leur rend la contre partie de ce geste?
Ce qui est sûr, ils peuvent amasser une fortune.
Il reste que la vie n'est pas seulement la fortune et le mieux c'est de servir son propre pays en premier lieu et d'evoluer dans son milieu socio-culturel.On a vu souvent, rejaillir le feu, d'un ancien volcan, qu'on croyait trop vieux
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Je connais plusieurs physiciens algériens ici qui font leurs thèse de doctorat et qui sont prêt à rentrer au pays si la situation de l'université s'améliore, mais avec un salaire de 300 euro ce n'est pas trop encourageant, déja que leurs bourse du gouvernement français représente 4 fois cette somme. Mais ce n'est pas le plus important pour eux, savez-vous que le strict minimum pour faire de la recherche en Algérie n'existe pas ? je vous parle de le bibliographie. Ici en france, lorsque tu cherche un article, tu n'a même pas besoin de bouger de ton bureau, il te suffit de 2 ou 3 cliques. Ici les universités sont abonnés à tout les journaux scientifiques qui existent. En algérie je vous raconte pas la catastrophe, plusieurs amis à moi en Algérie font appelle à mon aide de temps à autre pour que je leur envoie des articles pour finir leurs thèse. l'un d'entre m'a avoué qu'il n'aurai jamais pu finir sa thèse sans ces articles.
Vous voyez le tableau ? et des universités comme celle de setif qui ne possède même un site internet !!!! à cause de ce salo de recteur ! c'est déprimant.
Tout cela sans vous parler de l'absence de moyens techniques pour la recherche expérimentale et de l'absence des techniciens pour les faire fonctionner ou réparer, là c'est le rêve absolu. Un collègue à moi travail sur l'optique non-linéaire et la magneto-optique, son groupe est à la pointe de la technique de lecture et écriture des disques dures. S'il rentre en algérie, c'est la catastrophe pour lui. Pour continuer ses recherches, il lui un faut un générateur de laser phemtoseconde qui coute dans les 2 million$, vous croyez que le gouvernement va lui donner ce moyen ? Je peut vous parler aussi des théoriciens, un ami de mssila qui fait de la simulation en physique de la matière condensée voulais rentré au pays, mais voila des centres de calcul en Algérie ça n'existe pas. Quelqu'un m'a raconté que l'institut de mathématique de Setif a acheté une machine de calcul puissante il y a de ça quelques années, eh bah vous savez quoi, elle n'a jamais servie, elle rouie encore la bas en attendent elwahy ! ils n'ont pas zaama d'informaticiens compétants pour l'installer et l'administrer, je dirais plutôt qu'il n'arrivent pas à en recruter et l'envoyer se former ici... ah ya baba la honte.
tout ça me met hors de moi, nos dirigents ne semblent pas comprendre que c'est la science qui est l'arme absolue pour le développement aujourd'hui, mais wach tehab, des milliards sont dans les caisses alors que les université sont dans un piètre état.
Allah ya3tihoum mossiba tdihoum kamal nchallahDernière modification par absent, 09 avril 2007, 13h22.
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Je comprends parfaitement les diplômés algériens qui quittent le pays.
Avec un salaire aussi bas, il est tout à fait normal de vouloir gagner sa vie convenablement.
En France un ingénieur n'a pas un salaire extravagant, mais tout simplement un salaire convenable, qui permet d'avoir la qualité de vie que l'on attend.
Et encore en France, les ingénieurs ne sont pas les mieux lôtis. Le salaire ne correspond pas à la valeur réelle de leur profession. Dans les pays anglo saxons, elle est beaucoup mieux valorisée.
Quand l'Algérie saura payer ses cadres ce qu'ils valent, alors les choses changeront.
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Pour compléter ce scénario "de fuite de diplômés", Voici un Phénomène que vive la Sonatrach ces derniers mois et qui continue « pourtant sensée être la Première Compagnie Algérienne et même Africaine" ou l'employé est le mieux payé en Algérie...", ses cadres et ingénieurs la quittent par groupe pour d'autres compagnies a l'étranger ou même a l'intérieure du pays, La cause est tjrs et éternellement la même "le salaire" . Ce qui est décevant , rien ne se fait pour améliorer les choses ou même pour les retenir en les motivant, en dirait que cela les réjoui….au contraire.
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Bonjour cousine,
Je ne connais pas le monde du pétrole, mais un cousin a moi viens de demissioner de la sonatrach pour aller au Qatar avec sa femme ....
Comme tu dis ca risque d'un étre une vrai hémoragie pour l'économie algérienne“If you think education is expensive, try ignorance”
Derek Bok
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Sonatrach Number One
Vous pouvez dire ce que vous voullez SONATRACH est la première compagnie Africaine et loin devant tous les autres...
Elle se paye même le luxe de racheter recemment des parts dans des sociétés internaionnales.
Donc je pense que pour les cadres, les meilleurs restent.
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Sonatrach Number One
Oui c'est clair , mais pas "toutes" les sociétés.
La sonatrach se porte très bien et ses cadres font admirablement leur travail.
La société prospecte dans d'autres pays et a des ambitions énormes.
Tou ceci pour dire que les cadres qui quittent cette société en on tout à fait le droit, on est libre de faire ce que l'on veut.
Mais de la à dire que c'est une fatalité pour cette société, je pense que tout prouve le contraire, apparemment les nouvelles recrues font mieux quel eurs ainés.
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Le niveau de change du dinar algérien ...
Le niveau de change du dinar algérien est vraiment source de problèmes. Avec l'accumulation de réserves de changes (dollar us), les autorités algériennes seront en mesure de revaloriser le dinar. Nous sommes encore très dépendant de nos importations en bien manufacturés et agricoles, et les dévaluations passées du dinar ne nous arrangent pas car nous exportons très peu en dehors des hydrocarbures (ces derniers sont facturés en dollar us sur les marchés internationaux).
Par conséquent le niveau de change du dinar est vraiment paradoxal, car ce sont les grands exportateurs de bien manufacturés qui dévalorisent leur monnaie.
En revalorisant le dinar, les algériens gagneront beaucoup en pouvoir d'achat et en niveau de vie. Et le risque en termes d'exportations est négligeable car les hydrocarbures représentent 98% de nos exportations.
Patience donc, et espérons que nos dirigeants assainissent vite notre système bancaire et financier pour gagner en crédibilité sur le marché international des changes.Soyez polis. Ecrivez diplomatiquement. Même une
déclaration de guerre doit observer les règles de
la politesse. Otto Von Bismarck.
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Sommes-nous une vraie perte pour l'Algérie?
Ceux et celles qui ont quitté l'Algérie pour un autre pays, selon moi, n'étaient pas si indispensables à l'Algérie...
Ca lui a fait des dizaines et des dizaines de milliers de chômeurs en moins...
L'Algérie roule très bien sans nous...
Le jour où ça changera, les choses se feront d'elles-mêmes, le flux inverse se fera...
ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
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C'est toi qui a evidemment raison Mais cela ne me dérange pas le moins du monde que l'on me prenne pour une marocaine, qui sait ? je peux etre norvegien
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deja cela n'a rien a voir avec le nombre d'habitant(au le vietnam il y a pas 1 milliard d'habitant)Mr NOUBAT
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Bonsoir
Je suis d'accord avec dundalk
Un nouveau phénomène, des français qui habitent le nord, sud...travaillent en Suisse comme frontaliers !
Je trouve cet article très intéressant.
«Ce sont rarement les plus pauvres qui s'en vont, mais les mieux préparés à saisir leur chance»
Propos recueillis par Etienne Dubuis
Pourquoi les Suisses ont-ils massivement émigré? Interview de l'historien Leo Schelbert.
Citoyen de Steinen, dans le canton de Schwyz, Leo Schelbert s'est installé il y a plus de 40 ans aux Etats-Unis, où il a connu un brillant parcours académique, notamment à l'Université de l'Illinois, dont il est professeur émérite. Passionné par les Suisses de l'étranger, cet historien en est devenu au cours des ans l'un des meilleurs spécialistes.
Le Temps: Les Suisses émigrent tout autant aujourd'hui qu'autrefois, alors même qu'ils ne souffrent plus de la pauvreté. N'est-ce pas étonnant?
Leo Schelbert: Contrairement à certaines idées reçues, la pauvreté n'est pas la cause principale des mouvements migratoires. Ce qui amène les hommes à quitter leur pays est la découverte de meilleures opportunités économiques sous d'autres cieux et le sentiment de pouvoir en profiter. Ce sont en fait rarement les plus pauvres qui émigrent, mais les mieux préparés à saisir leur chance. Les Suisses qui s'expatrient aujourd'hui le font parce qu'ils pensent trouver mieux ailleurs, pas parce que la misère les empêche de rester. C'était déjà largement le cas autrefois.
– Même à l'époque où ils se vendaient comme mercenaires?
– Absolument. Il faut bien avoir à l'esprit que s'engager contre de l'argent dans une armée étrangère n'avait, jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, rien d'infamant. C'était là un métier comme un autre, qui faisait partie du système européen. Par ailleurs, les Suisses ne formaient pas que la piétaille. Certains étaient aussi des propriétaires de troupes. Or, constituer ce genre de forces coûtait très cher et il fallait être fortuné pour y parvenir. Bref, le rôle militaire joué à l'époque par les Confédérés doit beaucoup à la fortune de certains d'entre eux, membres d'une élite qui a réalisé là d'excellents investissements pour arrondir encore son pactole.
– Mais les autres... N'émigraient-ils pas parce que leur pays était surpeuplé, incapable de les nourrir?
– Non. Je ne veux pas en faire des gens aisés. Mais ils n'étaient pas chassés de chez eux par une misère insupportable. Ils s'expatriaient tout simplement parce que le système leur offrait de meilleurs emplois hors de leurs vallées. L'explication par la surpopulation est un peu courte. Preuve en est, d'ailleurs, qu'à plus d'une époque l'émigration suisse à l'étranger a été compensée par une immigration étrangère en Suisse. Entre 1880 et 1914, par exemple, on compte 410? 000 émigrés pour 409? 000 immigrés.
– Vous refusez donc d'opposer une Suisse pauvre à un voisinage plus prospère?
– Absolument. Et la Suisse en a profité pour participer à la conquête européenne du monde, en contribuant, à travers ses soldats, ses missionnaires, ses marchands et ses colons, à chacune des phases de cette grande entreprise de spoliation de terres indigènes. Le pays n'a jamais été une île, plutôt la pièce d'un puzzle.Dernière modification par mohoo, 09 avril 2007, 19h48.
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