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Après une ISTN qui lui a été signifiée Azzedine Mihoubi, va-t-il entraîner le RND dans sa chute ?

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  • Après une ISTN qui lui a été signifiée Azzedine Mihoubi, va-t-il entraîner le RND dans sa chute ?

    Azzedine Mihoubi, premier responsable par intérim de l’un des ex-partis du pouvoir, ex-ministre de la Culture et candidat malheureux à la présidentielle du 12 décembre dernier, se retrouve, depuis quelques jours, dans une très mauvaise posture. Tellement mauvaise qu’il y a de quoi craindre pour lui des moments du genre à avoir fait regretter à plus d’un de s’être trop rapproché du système qui détenait d’ailleurs en son ex-mentor, Ahmed Ouyahia, un des maillons forts du système Bouteflika.
    Dans la foulée de la mise sous mandat de dépôt de celle qui cumule entre autres lignes sur son curriculum vitae la fonction d’ex-cadre du ministère de la Culture, productrice de cinéma et membre du staff de campagne chargée de la communication du candidat Mihoubi à la dernière présidentielle, Samira Hadj Djilani, voilà que la chronique judiciaire s’emballe, si tant est qu’elle ait cessé à un moment ou un autre depuis une année, pour atteindre, cette fois apparemment pour de vrai, le dernier ministre en charge de la Culture du Président déchu Abdelaziz Bouteflika et candidat malheureux à la présidentielle de la fin de l’année dernière.
    En effet, selon notre source, il a été signifié à Azzedine Mihoubi une interdiction de sortie du territoire national (ISTN). Une exigence, mais pas une condamnation ou quelque chose du genre, qu’exhibe l’institution judiciaire depuis une année contre une multitude de personnages, comme Azzedine Mihoubi, ayant fait partie des rouages du système et qui ont fini par connaître les affres des geôles et pour certains des procès qui feront date dans l’histoire de la justice algérienne. Comme beaucoup parmi ceux auxquels a été signifiée une interdiction de sortie du territoire national, Azzedine Mihoubi n’est pas un des plus banals personnages de tous ceux qu’a produits le système politique biaisé mis en place durant le règne de Bouteflika. Une période durant laquelle d’ailleurs des scandales l’ont (juste) éclaboussé, lui, en sa qualité de premier responsable du secteur de la culture, département qui, depuis plusieurs années, traîne des boulets en guise de dossiers qui valent leur pesant en fonds publics, en monnaie locale comme en monnaie étrangère déboursées notamment pour des œuvres qui ont fini par ne jamais voir le jour, à l’instar du film relatant la vie de l’émir Abdelkader et d’autres projets qui n’ont pas pu dépasser le stade de l’intention, une coûteuse intention en dinars et en devises.
    L’ISTN dont est désormais frappé Azzedine Mihoubi a de quoi susciter les interrogations tant l’homme n’est pas passé inaperçu ni à l’époque de Bouteflika ni après, en sa qualité notamment de responsable par intérim du RND, parti ayant longtemps participé à décider du sort des Algériens en sa qualité de membre de l’Alliance présidentielle de triste mémoire, avant de donner l’impression de se contenter d’essayer de survivre au tsunami politico-judiciaire ayant déferlé sur le pays en 2019 jusqu’à pratiquement totalement briller par son absence dans le soutien qui aurait dû être le plus visible de tous, dans la course à la présidentielle de son candidat.
    En fait, le RND sous Azzedine Mihoubi, l’intérimaire qui ne recueillait d’ailleurs pas toutes les faveurs au sein de ce qui restait de l’appareil du parti, ne pouvait pas cacher que sa mission de ces derniers mois, comme celle de beaucoup d’autres entités d’ailleurs, consiste à se redonner une virginité politique, mais il semble dit qu’il sera difficile d’arriver à faire oublier aux Algériens que le parti d’Ahmed Ouyahia était impliqué dans la gestion du pays lors des années Bouteflika, et que celui qui a tenté de redonner une autre image à ce parti s’est retrouvé en appel devant la justice du pays, qui lui a signifié une ISTN et à savoir quoi d’autre.
    Azedine Maktour
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    On nous a dit que c'est aussi un poète
    « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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