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Belaïd Mohand-Oussaïd à propos de la libération de tabbou et beNLarbi “Le Président étudiera la question...”

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  • Belaïd Mohand-Oussaïd à propos de la libération de tabbou et beNLarbi “Le Président étudiera la question...”

    Le président de Jil Jadid a précisé que le chef de l’État “ a accepté d’agir” pour que “Karim Tabbou et Samir Benlarbi retrouvent leur liberté au plus vite”.

    Une lueur d’espoir pour les détenus d’opinion. Le président de la République se serait engagé, auprès de Soufiane Djilali, de libérer dans les prochains jours Karim Tabbou et Samir Benlarbi. L’annonce a été faite par le président de Jil Jadid lui-même dans un communiqué rendu public hier. Contactée, la présidence de la République a confirmé cette rencontre. Djilali Soufiane a annoncé clairement que le chef de l’État “a accepté d’agir” pour que “Karim Tabbou et Samir Benlarbi retrouvent leur liberté au plus vite, au terme de la procédure présidentielle officielle”.


    Autrement dit, les deux personnages seront graciés par le chef de l’État.



    Cette promesse présidentielle est faite comme “gage de son intention de favoriser l’apaisement et le dialogue national”, a insisté le président du parti politique.




    Contactée, la présidence de la République a confirmé cette rencontre par la voix du porte-parole de l’institution présidentielle qui s’est, toutefois montré prudent quant à l’engagement du chef de l’État.


    “Le président de la République a bien reçu M. Soufiane Djilali, président de Jil Jadid, à sa demande. Celui-ci a bien transmis le souhait de voir libérés des personnes arrêtées. Le Président étudiera cette demande conformément à la loi et dans le cadre du respect strict de l’indépendance de la justice”, a affirmé Belaïd Mohand-Oussaïd, contacté par Liberté.
    Avant de parvenir à cette annonce, le président de Jil Jadid a même fourni les détails de sa rencontre avec le chef de l’État. On apprend ainsi que la rencontre a eu lieu mercredi 27 mai à la demande de Soufiane Djilali qui a insisté, ces derniers temps, sur la nécessité de libérer les détenus d’opinions. Mais contrairement à une première rencontre entre les deux hommes, celle de la semaine dernière n’a pas été médiatisée.


    Le leader politique a même annoncé son intention de ne pas rendre publique la rencontre. Mais les attaques qu’il a subies “l’ont poussé à communiquer”, indique-ton dans son entourage.


    L’homme a en effet subi des critiques suite à des déclarations faites sur une chaîne de télévision où il indiquait que “le nombre de détenus politiques n’était pas énorme”. Une déclaration comprise par certains activistes comme un renoncement de Soufiane Djilali à l’opposition.


    Sur le plan légal, la libération des deux détenus ne devrait pas poser trop de problèmes, selon les avocats. Si dans le cas de Samir Benlarbi, en attente du procès, la tâche est très facile car il suffit que “la chambre d’accusation décide de libérer” le militant pour qu’il puisse comparaître libre, le cas de Karim Tabbou, condamné en deuxième instance à une année de prison ferme, appelle des mesures légales.
    Les autorités peuvent recourir à deux procédures pour libérer le porte-parole de l’UDS. “Le procureur de la République peut introduire, rapidement, un pourvoi en cassation au profit de la loi pour une programmation rapide de l’affaire Tabbou au niveau de la Cour suprême. Si le jugement de la Cour d’Alger est rejeté, il retrouvera donc sa liberté”, a indiqué Me Zoubida Assoul, membre du collectif de défense du détenu.
    Dans la deuxième option, l’avocate et présidente de l’Union pour le changement et le Progrès, UCP, indique que “parce qu’il y a eu vice de force” lors du procès en appel, le juge peut “libérer” Karim Tabbou parce que “la décision de la Cour est inexécutable”, a-t-elle précisé. “S’il y a une volonté politique, toutes les possibilités juridiques sont disponibles pour libérer Karim Tabbou dont le procès est éminemment politique”, a résumé, pour sa part, Hakim Saheb, un autre avocat du détenu.

    Ali BOUKHLEF

    Algerie-liberté

  • #2
    Les autorités peuvent recourir à deux procédures pour libérer le porte-parole de l’UDS. “Le procureur de la République peut introduire, rapidement, un pourvoi en cassation au profit de la loi pour une programmation rapide de l’affaire Tabbou au niveau de la Cour suprême. Si le jugement de la Cour d’Alger est rejeté, il retrouvera donc sa liberté”, a indiqué Me Zoubida Assoul
    C'est le PAD qui parle à travers Zoubida Assoul... pas une femme de loi !

    Dans la deuxième option, l’avocate et présidente de l’Union pour le changement et le Progrès, UCP, indique que “parce qu’il y a eu vice de force” lors du procès en appel, le juge peut “libérer” Karim Tabbou parce que “la décision de la Cour est inexécutable”, a-t-elle précisé.
    Là, elle tourne en rond.. et saute sciemment une étape

    S’il y a une volonté politique, toutes les possibilités juridiques sont disponibles pour libérer Karim Tabbou dont le procès est éminemment politique”, a résumé, pour sa part, Hakim Saheb, un autre avocat du détenu
    Il n'existe qu'une seule procédure pour réduire la peine de Karim Tabbou.. la grâce !

    Tout cela, les avocats qui ont fait l'école de droit le savent très bien..

    A moins que..

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    • #3
      Sur le plan légal, la libération des deux détenus ne devrait pas poser trop de problèmes, selon les avocats. Si dans le cas de Samir Benlarbi, en attente du procès, la tâche est très facile car il suffit que “la chambre d’accusation décide de libérer” le militant pour qu’il puisse comparaître libre, le cas de Karim Tabbou, condamné en deuxième instance à une année de prison ferme, appelle des mesures légales.
      Les autorités peuvent recourir à deux procédures pour libérer le porte-parole de l’UDS. “Le procureur de la République peut introduire, rapidement, un pourvoi en cassation au profit de la loi pour une programmation rapide de l’affaire Tabbou au niveau de la Cour suprême. Si le jugement de la Cour d’Alger est rejeté, il retrouvera donc sa liberté”, a indiqué Me Zoubida Assoul, membre du collectif de défense du détenu.
      Dans la deuxième option, l’avocate et présidente de l’Union pour le changement et le Progrès, UCP, indique que “parce qu’il y a eu vice de force” lors du procès en appel, le juge peut “libérer” Karim Tabbou parce que “la décision de la Cour est inexécutable”, a-t-elle précisé. “S’il y a une volonté politique, toutes les possibilités juridiques sont disponibles pour libérer Karim Tabbou dont le procès est éminemment politique”, a résumé, pour sa part, Hakim Saheb, un autre avocat du détenu.
      etkhyet a commencé..c'est loin pour être la bonne manière pour bâtir l'état de droit en fouillant dans les textes pour les tordre et les contourner intentionnellement.

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      • #4
        Le collectif d'avocats de Tabbou s'adonne clairement au sabotage !!
        Délibérément ou pas.. les voies de recours sur les questions de vice de forme ont toute été épuisées..
        Je les défie tous de prouver le contraire - textes de loi à l'appui !!

        Pour ce qui est de Zoubida Assoul, nous ne l'entendions pas lorsqu'elle siégeait au CNT en tant que femme de loi dans les années 90 - Elle ne soufflait pas mot sur les camps de concentration qu'avaient érigés les " éradicateurs " au sud !!

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        • #5
          Comme si Karim Tabbou et Samir Benlarbi sont des pantins qui n'ont pas un mot un dire

          L'incarcération de Karim Tabbou et Samir Benlarbi, ainsi que celle des autres détenus d'opinions, est illégitime. C'est l'oeuvre de la justice du téléphone

          Il leur faut une réhabilitation et non une grâce présidentielle !
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            Oups.. j'oublie !!

            La 2ème personne concernée par l'article.. Samir Belarbi !

            Son cas se présente mieux.. en effet !!
            Car lui na pas commis la bourde qu'avait commise Karim Tabbou lors de son fameux discours de Kherrata !.. Le discours où il invitait une mutinerie au sein de l'ANP.. et exhortait les sous-officiers de l'armée à se retourner contre leur hiérarchie et rejoindre le Hirak..

            D'ailleurs, à ce titre là, Samir Belarbi s'était clairement démarqué quant aux propos tenus par Karim Tabbou..
            Ce dernier assume à lui seul ses propos.. disait-il clairement en Mai 2019 !


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            • #7
              Belaïd Mohand-Oussaïd à propos de la libération de tabbou et beNLarbi “Le Président étudiera la question...”
              Tebboune disait aux débuts que c'est les juges qui rendent leur verdict. Mais là, c'est lui qui devient juge. Certes, il est le premier magistrat, mais il aurait pu assumer ce rôle dès le début au lieu de jouer l'hypocrite !
              La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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              • #8
                Le discours où il invitait une mutinerie au sein de l'ANP.. et exhortait les sous-officiers de l'armée à se retourner contre leur hiérarchie et rejoindre le Hirak..
                aucune trace de cela.
                وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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                • #9
                  Pas envie de polémiquer en 2020..

                  Faut demander à Belarbi !!
                  De quoi se démarque-t-il dans la vidéo postée plus haut ?
                  Il était à une même table avec Tabbou ..


                  Dernière modification par Absent, 03 juin 2020, 22h56.

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                  • #10
                    Parmi les revendications du mouvement populaire, il y a l'indépendance du pouvoir judiciaire de l'exécutif, ce qui est conforme au principe de séparation des pouvoirs. Certains peuvent penser que la libération ou la grâce des prisonniers d'opinion est une émancipation du pouvoir judiciaire. Les prisonniers d'opinion ont besoin de procès équitables conformément au principe de justice et d'équité et à l'ombre d'un pouvoir judiciaire impartial et indépendant. Ils n’ont pas besoin de négociations secrètes sous des dessous de tables.
                    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                    • #11
                      Parmi les revendications du mouvement populaire, il y a l'indépendance du pouvoir judiciaire de l'exécutif, ce qui est conforme au principe de séparation des pouvoirs.
                      Faudrait le dire et redire à Zoubida Assoul.. lol

                      voici ses propos d'hier :

                      Les autorités peuvent recourir à deux procédures pour libérer le porte-parole de l’UDS. “Le procureur de la République peut introduire, rapidement, un pourvoi en cassation au profit de la loi pour une programmation rapide de l’affaire Tabbou au niveau de la Cour suprême. Si le jugement de la Cour d’Alger est rejeté, il retrouvera donc sa liberté”
                      Non seulement elle exige du procureur de se pourvoir en cassation dans une affaire en examen, et de revenir sur sa réquisition (comme si nous étions en plaidoirie) mais zid encore, elle demande au président d’innocenter Karim Tabbou en accélérant la procédure au niveau de la Cour Suprême pour obtenir un arrêt de la cour d'appel !

                      C'est du jamais vu !!

                      N'en reste, la question qui se pose :

                      De quel droit Tebboune ferait pression sur la Cour Suprême pour accélérer un processus qui dure en moyenne 12-24 mois ?..
                      Zoubida Assoul exigerait-elle une telle faveur pour les milliers de prisonnier qui sont dans l'attente d'un arrêt de la Cour Suprême ?

                      Bref..

                      Si on veut saboter une libération.. on ne s'y prendra pas mieux !!

                      may'na !!

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                      • #12
                        Il avait entamé sa deuxième peine de 6 mois le 27 mars dernier si je me souviens bien

                        Quelle est la date de sa sortie en ayant purgé intégralement sa peine? Au 5 juillet il aura purgé plus de 3 mois, reste à purger moins de 3 mois

                        A quoi sert-il d’accepter cela ? Il faut l’innocenter si on veut lui rendre justice
                        Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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                        • #13
                          Oups.. j'oublie !

                          Si le procès de Karim Tabbou est maintenu pour le 29 Juin.. il ne pourra pas bénéficier de la grâce !
                          Pour bénéficier de la grâce.. il faudrait que le jugement soit final !
                          Pour qu'un jugement soit final, il faut attendre 10 jours ;
                          Or, les grâces présidentielles sont signées le 4 Juillet..

                          En somme.. le problème Tabbou est technique !
                          Tout repose sur la date fatidique du procès !!
                          Un sujet que avocats n'abordent guère

                          Commentaire


                          • #14
                            J'oublie encore..

                            Le point le plus important !!
                            Comme en sommes-nous arrivés à la date du 29 Juin !?!

                            Les avocats de Karim qui font tout pour le maintenir en prison ont flairé le coup de la grâce présidentielle (démarche de Djilali Soufiane) et ont tout bêtement refusé le procès du 1er Juin.. sous un prétexte bidon (visioconférence)..

                            Le procès de la première affaire du détenu Karim Tabbou, lié à son arrestation le 11 septembre 2019, est programmé pour demain lundi 1er juin au tribunal de Koléa.

                            Le collectif de défense du militant « compte refuser de plaider, demain, si le procès se déroule en visioconférence au tribunal de Koléa », rapporte ce dimanche le quotidien Liberté.

                            31 Mai 2020
                            Dernière modification par Absent, 04 juin 2020, 20h05.

                            Commentaire


                            • #15
                              En somme.. le problème Tabbou est technique !
                              Tout repose sur la date fatidique du procès !!
                              Un sujet que avocats n'abordent guère
                              Il suffit d'inclure une clause dans la nouvelle constitution pour régler le statut des détenus et les opposants politiques

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