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Pour un processus constituant souverain en dehors du système

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  • #31
    Cette initiative parisienne fait suite à l'appel du PAD qui demande un processus constituant le 25 mai 2020, demande mainte fois réitérée... dont les collectifs sont pour certains membres et pour d'autres proches. L'ensemble des collectifs de la place de la république se sont joint à cette initiative.

    Le pouvoir militaire considérera toutes initiative autonome de la société comme celle émanant de forces hostiles manipulées par des puissances mondiales, un disque rayé qui devient une indigestion pour les algériens. Quand ils sont organisés en Algérie, ils sont une atteinte à l'unité nationale, des zouaves et le cerise sur le gâteau, atteinte au moral de l'armée... sic...

    Nos casquettes devraient revenir à leur métier pour lequel ils sont chèrement rétribués par l'argent des algériens, assurer la sécurité du pays. Les brebis galeuses de cette hiérarchie militaire vont être au fur et à mesure isolés... un processus long mais inéluctable...
    Dernière modification par ott, 14 juin 2020, 10h58.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #32
      Du tout, il s'agit de commencer à changer le système par la loi fondamentale...
      Comment ? Un coup d’état a la CTN Irakien, la Libyen, à la Syrienne ? En se faisant élire par des puissances étrangères ? Le changement du système se fait de l’intérieur du système par des personnes qui mènent leurs combats à l’intérieur du pays, le système ne se résume pas à la présidence et au premier ministère. Au ministère de l’éducation, il s’étend jusqu’à l’instituteur qui refuse de donner son cours correctement en classe pour le donner chez lui en privé, au ministre de la santé il s’étend jusqu’au technicien de radiologie qui prétexte la panne du scanner pour envoyer des clients a la clinique privé d’accoté… Ce système ne se change pas par des rencontres dans les salons de Paris un weekend sur deux, c’est un travail de de longue haleine qui se fait localement et a tous les niveaux.

      Le pouvoir constituant du Peuple est lui un principe fondamental inscrit en lettre d'or dans toutes les traditions constitutionnelles, et notamment notre "constitution" : article 8 alinéa 1 que l'on va exercer démocratiquement pour dégager ce pouvoir
      Effectivement, mais ce pouvoir se pratique dans un cadre légal selon des processus bien défini, sinon on revient à la fameuse phrase « Oui, moi je suis hors la loi, mais je ne suis pas hors "…". » on peut mettre religion, démocratie, droit des peuples, droits de l’homme … ce qu'on veut.


      Ce ne sont que des farces électorales dans ce pays.
      C’est à ces opposants de mener leur combat pour apporter au peuple des élections libres et transparentes, c’est aussi leur responsabilité. Le FIS l’a fait, il a su préparer, protéger et gagner des élections. Il l’a fait à une époque plus hostile et plus difficile que la nôtre. Avec le contexte géopolitique actuel et le développement technologique, il est beaucoup plus facile d’imposer au pouvoir en place des élections libre et transparente. Si cette opposition n’a pas les compétences, le savoir-faire et les capacités d’aller chercher cela pour le peuple, c’est qu’elle n’a pas les capacités de gérer le pays et d’aller le défendre devant des parties qui sont beaucoup plus puissantes que le pouvoir en place.
      Dernière modification par elbieroi, 14 juin 2020, 16h23.

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      • #33
        Comment ? Un coup d’état a la CTN Irakien, la Libyen, à la Syrienne ? En se faisant élire par des puissances étrangères ? Le changement du système se fait de l’intérieur du système par des personnes qui mènent leurs combats à l’intérieur du pays, le système ne se résume pas à la présidence et au premier ministère. Au ministère de l’éducation, il s’étend jusqu’à l’instituteur qui refuse de donner son cours correctement en classe pour le donner chez lui en privé, au ministre de la santé il s’étend jusqu’au technicien de radiologie qui prétexte la panne du scanner pour envoyer des clients a la clinique privé d’accoté… Ce système ne se change pas par des rencontres dans les salons de Paris un weekend sur deux, c’est un travail de de longue haleine qui se fait localement et a tous les niveaux.
        Non, le peuple est apte à exercer sa souveraineté et son pouvoir constituant. Tous simplement. Les mécanismes sont connus dans le monde, une assemblée constituante.

        Effectivement, mais ce pouvoir se pratique dans un cadre légal selon des processus bien défini, sinon on revient à la fameuse phrase « Oui, moi je suis hors la loi, mais je ne suis pas hors "…". » on peut mettre religion, démocratie, droit des peuples, droits de l’homme … ce qu'on veut.
        Une révolution n'a pas à se soucier d'un cadre légale fait sur mesure pour une dictature et son maintien...

        C’est à ces opposants de mener leur combat pour apporter au peuple des élections libres et transparentes, c’est aussi leur responsabilité. Le FIS l’a fait, il a su préparer, protéger et gagner des élections. Il l’a fait à une époque plus hostile et plus difficile que la nôtre. Avec le contexte géopolitique actuel et le développement technologique, il est beaucoup plus facile d’imposer au pouvoir en place des élections libre et transparente. Si cette opposition n’a pas les compétences, le savoir-faire et les capacités d’aller chercher cela pour le peuple, c’est qu’elle n’a pas les capacités de gérer le pays et d’aller le défendre devant des parties qui sont beaucoup plus puissantes que le pouvoir en place.
        Le FIS s'est fait piégé pour justifier le coup d'état préparé depuis belle lurette. Boudiaf avait été contacté bien avant l'arrête du processus électoral, et le premier tour. Hachani avait été mis en garde à plusieurs reprises de ce qui se tramait mais il n'a pas su éviter le piège...

        Ce pouvoir avec un président empereur ne laisse aucune marge de manœuvre au parlement... Tout élection s'en voit sans aucun effet sur la politique publique.

        Pour en savoir plus, merci de participer à la conférence organisée le 17 juin à 20h algérienne :

        Othmane BENZAGHOU

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        • #34
          A chaque fois que je lis un de tes posts, je retrouve cette ineptie.
          On peut être pour la laicité sans être berbère et vice versa.
          Idem pour la démocratie
          Tu ne penses pas que t'en fais une en pensant que je confond ces notions ?
          Non Mr. Bachi je sais faire la difference entre le bon grain et l'ivraie, entre les vrais laics et democrates et les fausses copies que nous avons en algerie. Ceux qui s'allient meme avec le diable pour que leurs projets se concretisent en algerie.
          Hier c'etait avec des generaux sangunaires, aujourd'hui je ne sais jusqu'ou leur satanite peuve les conduire.
          Donc le qualificatif laico-berbero-demokhrates leurs sied tres bien.

          Pour le "berbero", je parle des berberistes qui etaient et qui seront toujours une plaie dans l'edifice d'une algerie pour les ALGERIENS.

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          • #35
            Pour le "berbero", je parle des berberistes qui etaient et qui seront toujours une plaie dans l'edifice d'une algerie pour les ALGERIENS.
            Non ! ... les Berbéristes sont plutôt la hantise des arabistes d'une Algérie arabe ...

            Leur militantisme ( des vraies Berbéristes) de langue date à fait échouer la programmation de ce projet funeste.
            Dernière modification par infinite1, 15 juin 2020, 08h12.

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            • #36
              La nervosité des sbires du pouvoir ici et ailleurs tourne autours de l'islamisme radical, toujours utilisé par les pouvoirs autoritaires comme seconds couteaux pour se maintenir... On veut nous rejouer 1992 et mettant en avant certains gugus... Pourtant les propos de Mourad Dhina sont plutôt clairs...

              Le mouvement Rachad s’acharne

              «La Constitution est faite pour les impies!»
              Pour les activistes de Rachad, il n’y a qu’une seule constitution, c’est le Coran.


              Hocine NEFFAH
              00:00 | 17-06-2020

              La partie n'est pas finie, la problématique de la révision de la Constitution sécrète encore des prises de position et des démarcations dont l'énoncé idéologique et doctrinal se fait sentir d'une manière manifeste.
              Donc le débat autour des fondements de la Constitution et de sa mouture est loin de répondre aux aspects relatifs aux questions phares, qui sont reflétés par la société et ses contradictions. L'une des réactions, le moins que l'on puisse dire, saugrenue, voire anachronique, c'est bien celle d'un membre de la direction du mouvement Rachad, Réda Bouderaâ en l'occurrence. Ce dernier croit dur comme fer que «la Constitution est faite pour les impies», (sic). Cette litote est relayée dans son mur avec ostentation, affichant ainsi et sans ambages sa position qui n'est autre qu'une démarche islamiste radicale qui ne souffre d'aucun soupçon en la matière. Le mouvement Rachad ne cache pas ses visées et son projet de société, il se veut conséquent avec sa démarche qui consiste à asseoir le projet de société fondé sur la chari'a et un modèle dont la «khilafa» est l'organisation politique idoine pour mettre en branle ledit projet de société islamiste, un projet qui s'inscrit derechef dans une optique révélant les accointances structurelles avec l'internationale des Frères musulmans. Cette identité politique et doctrinale est assumée clairement par les membres de cette nébuleuse, qui arborent leur affiliation à la confrérie des Frères musulmans et la coordination poussée avec les factions qui se trouvent en Turquie, le siège de ladite internationale islamiste qui a subi des coups dans son fief, à savoir l'Egypte.
              Pour les activistes de Rachad, la Constitution n'est qu'un apanage de conjoncture, la raison est que dans leur lexique il n'y a qu'une seule Constitution, c'est le Coran. D'où cette réaction digne des salafistes qui qualifient la Constitution d'être une espèce d'hérésie et atteinte à la parole de Dieu. Rachad qui cache ses visées théocratiques en cette conjoncture politique que traverse le pays, sait parfaitement que la duplicité du discours et la versatilité politique comptent beaucoup pour son mouvement en ce moment crucial. C'est une manière de vendre une image d'un mouvement ouvert et moderne en allant jusqu'à user du discours cher aux démocrates qui sont éberlués pour le moment par ledit discours hypocrite et versatile de cette nébuleuse dont le référentiel s'arc-boute sur la mise en place du modèle de «khilafa» tel qu'il est mentionné dans le document constitutif de leur mouvement en s'inspirant de la déclaration constitutive de l'organisation de la «Oumma» dirigée par leur mentor en chef, Hakem Al Mutairi, qui, pour lui, les Parlements sont des institutions impies qu'il faut combattre et éliminer de la sphère politique des pays musulmans.
              Il est tout à fait normal que le débat sur la mouture de l'avant-projet de la Constitution algérienne soit appréhendé de la sorte, il y va de la doctrine théocratique et obscurantiste du mouvement Rachad, un mouvement qui puise ses racines dans son ancêtre qui n'est autre que le FIS dissous et ses préceptes
              antidémocratiques.
              Othmane BENZAGHOU

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