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Ahmed Ben Saada « Certains organismes étrangers veulent dévier le Hirak de sa trajectoire »

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  • Ahmed Ben Saada « Certains organismes étrangers veulent dévier le Hirak de sa trajectoire »

    ALGÉRIE ECO

    Par Imene A - 07 juin 2020

    "Dévier le Hirak de sa trajectoire », est l’objectif majeur de certains organismes étrangers agitateurs professionnels. C’est ce qu’estime l’universitaire et chercheur, Ahmed Ben Saada.

    Intervenant hier sur la radio chaine 3, dans une émission spéciale de la Radio chaine3 consacrée au Hirak, l’auteur du livre enquête, « qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien ? », dira qu’il est pour un Hirak sain et Algéro-algérien. « Je suis pour le nettoyage de la scène politique. Je suis pour une Algérie démocratique. Donc, ce livre n’est pas contre le Hirak comme le prétendent certains », a-t-il précisé

    MBen Saada ajoute que « des groupes qui se trouvent actuellement à la tête du mouvement populaire algérien sont manipulés et financés, depuis des années, par des organisations internationales, comme la Freedom House et NDA (accord de non-divulgation) et beaucoup d’autres ». « Que ces groupes-là se trouvent tous, sans exception, à la tête du Hirak n’est pas un hasard », fait-il remarqué. « Il faut être claire, il n’y a aucun organisme, qu’il soit Américain ou autres, qui vous donne de l’argent et qui ne demande pas un retour. Les gens doivent comprendre que ces financements rentrent dans le cadre d’une stratégie politique ».

    Ces puissances étrangères qui veulent, selon ce chercheur, déstabiliser les Etats du tiers monde, ont balancé des ONG dans presque tous ces pays. Ce que je dis n’est pas de la conspiration, précise-t-il, « regardez ce qui s’est passé dans les pays arabes et aussi en Ukraine et en Serbie. Ce sont les mêmes organismes d’exportation de la démocratie qui sont derrière tous ces mouvements de foule ».

    Cependant cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas des gens qui sont de bons foies dans le Hirak, indique-t-il. « Je n’attaque que ceux qui mènent le Hirak dans un sens qui est voulu par un agenda étranger », conclut l’invité de la radio.

  • #2
    Un article daté du 7 juin 2020 que j'ai trouvé sur le site électronique ALGERIE ECO. Donc, ce n'est pas seulement ALGÉRIE54 qui en parle.
    René Naba le libanais relate aussi les articles de Ahmed Bensaada et également d'autres sutes et journaux algériens.

    Commentaire


    • #3
      Extrait de "Erreur de méthode, misère de la pensée universitaire chez Ahmed Bensaada"

      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=465589

      La deuxième erreur méthodologique est dans le fond, quand l’auteur parle de « déviation de la trajectoire ». Peut-on parler d’une trajectoire définie à l’avance par les hirakistes ? Il y a là une vision téléologique de l’histoire. C’est comme si la fin est connue d’avance et le mouvement suit une trajectoire, une voie rectiligne, « ettariq elmoustaquim » dirait les religieux, et tout écart de cette voie autoproclamée devient une déviation.

      La réalité de tout mouvement social ou politique est plus complexe, elle est plus dialectique et moins formelle. Un simple regard sur l’histoire récente du monde nous montre qu’il y a des mouvements issus de soulèvement populaire de masse spontané qui partent de revendications diverses. Dans la foulée du mouvement émergent des leaders et des directions politiques qui donnent une trajectoire et un but aux insurgé-es. Ce fut le cas pour la Révolution russe de 1917 où les Bolcheviques ont émergé comme direction hégémonique du mouvement qui a démarré sans eux, pour lui tracer le but révolutionnaire que l’on connait. Ce fut aussi le cas pour le soulèvement iranien en 1979, qui a commencé sans les mollahs. C’est dans le cours du mouvement que ces derniers, sous la direction de Khomeiny, ont émergé comme direction dominante pour donner un cachet et une trajectoire à la Révolution iranienne de 1979…

      Ce fut autre chose pour l’insurrection algérienne de 54-62. Celle-ci a commencé par la décision des « 6 » puis des «22 » de tracer une trajectoire à un mouvement national balbutiant. Ils ont réussi, décembre 1960 aidant, à atteindre leur objectif sept longues années après. Ce fut le cas aussi pour la Révolution cubaine sous la direction initialement construite par le duo Castro/Le Che. D’autres mouvements ont suivi ces deux grandes typologies avec des réussites et des échecs.

      Nacir Djermoune
      15 juin 2020
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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