Des militants du Hirak vont marcher de Chambéry vers l'ONU contre les "arrestations arbitraires" en Algérie

[shadok]

Quelques dizaines de militants du Hirak, partisans du changement en Algérie, vont marcher de Chambéry vers l'ONU, à Genève, à partir de samedi. Un périple de huit jours de marche pour dénoncer les agissements du pouvoir algérien.

Une trentaine de militants proches du mouvement de contestation algérien Hirak vont s'élancer de Chambéry samedi 15 août. Ils partiront pour une marche de huit jours vers l'ONU, à Genève, pour dénoncer les "arrestations arbitraires" qui ont lieu dans tout le pays.

Ces partisans du changement en Algérie sont attendus devant le Haut commissariat des droits de l'homme (HCDH) le 23 août. Leur périple, long d'une centaine de kilomètres, prendra place sur les sentiers de randonnée de la Savoie et de la Haute-Savoie.

Ils espèrent qu'une délégation pourra être reçue par Michelle Bachelet, ancienne présidente du Chili et Haute commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme depuis septembre 2018. Les organisateurs espèrent rallier à leur marche quelque 2 000 membres de la diaspora résidant en Europe. Des militants venus de Marseille, mais aussi de Dublin ou encore de Milan sont annoncés.

Une lettre, écrite "sur la route" en collaboration avec les avocats du Hirak en Algérie et énumérant les articles de la convention des Droits de l'homme "violés" jusqu'alors par le pouvoir algérien, sera rédigée et transmise au HCDH.

"Révolution du sourire"

"La répression ne fait qu'augmenter. Le régime en place a instrumentalisé la crise du Covid pour arrêter davantage de personnes. On voudrait interpeller le HCDH sur cette situation. On souhaite qu'il prenne position", explique Assia Guechoud, la coordinatrice du mouvement. "L'Algérie a signé le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. À ce titre, elle a des comptes à rendre", estime la militante, qui appelle à "des sanctions" devant ces agissements qui n'ont d'autre but, affirme-t-elle, que de "bâillonner les Algériens".

Depuis plusieurs mois, les autorités algériennes multiplient les arrestations, les poursuites judiciaires et les condamnations à l'encontre des militants du Hirak, qui contestent l'élection en décembre 2019 de Abdelmadjid Tebboune, un ex-fidèle du président déchu Abdelaziz Bouteflika.

Dernier exemple en date : lundi 10 août, le journaliste Khaled Drareni a été condamné à trois ans de prison ferme pour avoir couvert une manifestation de ce mouvement de contestation populaire en Algérie. Selon Assia Guechoud, cinquante arrestations ont eu lieu en Algérie depuis l'apparition de la pandémie du coronavirus.

"En Algérie, la police vient aujourd'hui vous chercher pour un simple post Facebook. Nous souhaitons interpeller les instances internationales à travers cette 'révolution du sourire' non-violente", souligne-t-elle.

France Info
12/08/2020

[emyou]

Il parait qu'une initiative est en gestation pour faire pareil aupres de L'ONU a New York est a Ottawa (Canada).

[shadok]

Au Canada la demande d’intervention de l'ONU auprès de l’Etat algérien est officiellement engagée par M. Sofiane Chouiter, expert algérien en droits de l’homme établi au Canada :

L’affaire de Khaled Drareni arrive à l’ONU et à l’Union Africaine
http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=469105

[emyou]

@Shadok,

Merci pour l'info.

[shadok]

Lancement de la marche à pied

[rago]

Ce sont des sbires du mouvement islamiste Rachad qui sont les protagonistes de cette marche et non des démocrates algériens.

[zemfir]

Ce sont des sbires du mouvement islamiste Rachad qui sont les protagonistes de cette marche et non des démocrates algériens.


-ils se sont déguisés pourtant en fuseau et bras nus wallah t"es un vrais inspecteur ragots pour les avoir démasqués ces da3awiches

[shadok]

2ème jour de marche des "sbires de Rachad"

[shadok]

Parmi les marcheurs Yasmine Si Hadj Mohand arrêtée le 21 février dernier lors de la 53è marche du vendredi à Alger pendant qu'elle faisait un Live sur Facebook. Elle a été libérée, de la prison d’El-Harrach, le dimanche 08 mars 2020

Une vraie battante. Fahla !

[rago]

- Rachad cherche le coup d'éclat

Rachad, ce mouvement résidu du FIS, qui ne cesse d'être démasqué pour ses tentatives de vouloir dévier le Hirak de sa vocation première, tente de se redéployer à l'«international». L'initiative d'une marche vers le siège de l'ONU à Genève fait partie de ce stratagème.

Cette marche de huit jours devra arriver à Genève la veille de la session du secrétariat des droits de l'Homme de l'ONU.

Rachad, soutenu par le Qatar et la Turquie, cherche le coup d'éclat pour son image, assez malmenée ces derniers temps.

[shadok]

Source : radio trottoir de Facebook

[rago]

Les médias suisses ne font état d'aucune information de cette pseudo- marche. De plus, ces randonneurs algériens obtiendront-ils des visas pour se rendre à Genève et de plus, avec la Covid-19, la cité de Clavin ne tolérera pas cette "kermesse".

[shadok]

Les médias suisses ne font état d'aucune information de cette pseudo- marche. De plus, ces randonneurs algériens obtiendront-ils des visas pour se rendre à Genève

Que des ragots

Ce sont des franco-algériens qui participent à cette marche. Ils n'ont pas besoin de Visa pour se rendre en Suisse

Beaucoup de médias français ont parlé de cette marche : TV5 Monde, France 3 ... Même la Tribune De Genève en parle

La colère ne faiblit pas après la condamnation de Khaled Drareni

Les avocats de la défense de l’activiste et journaliste algérien dénoncent l’ingérence des autorités dans le procès.

La condamnation, le 10 août, de l’activiste et journaliste algérien Khaled Drareni à 3 ans de prison par un tribunal algérois suscite toujours l’indignation en Algérie. Directeur du site d’information «Casbah Tribune», correspondant de TV5, ex-présentateur de JT dans une télé privée locale et représentant de Reporters sans frontières (RSF) en Algérie, Drareni a été arrêté en mars dernier pendant une manifestation à Alger et mis en détention provisoire pour «incitation à attroupement» et «atteinte à l’unité nationale», accusations que réfutent ses avocats. D’après RSF, le journaliste, très actif sur les réseaux sociaux, s’est «vu reprocher au cours de son procès d’avoir critiqué sur Facebook le système politique et d’avoir publié un communiqué d’une coalition de partis politiques en faveur d’une grève générale».

«Dans le dossier de Khaled, il n’y a rien qui fait qu’il mérite d’être en détention depuis plus de quatre mois et encore moins de le condamner à 3 ans ferme», affirme l’avocate et militante politique Zoubida Assoul au sortir du procès. Selon la défense de Drareni, les interférences des autorités ont fortement influencé la décision de la juge, qui a prononcé la «plus lourde condamnation contre un militant du Hirak (mouvement populaire né le 22 février 2019 pour empêcher Abdelaziz Bouteflika de briguer un cinquième mandat)», selon l’un des avocats.

Lors d’une conférence de presse à Alger mercredi 13 août, les avocats de Drareni ont ainsi rappelé que la télévision officielle avait diffusé un reportage citant des procureurs qui affirmaient qu’«il n’y a pas de cas de journalistes emprisonnés pour avoir accompli leur travail». En avril, le ministre de la Communication accusait les journalistes en détention d’être des «activistes et des professionnels de la subversion». En mai, le président Abdelmadjid Tebboune qualifiait à son tour Khaled Drareni, sans le citer directement, d’«informateur pour le compte des ambassades étrangères». «Ces déclarations étaient illégales (selon l’article 147 du Code pénal) et pourront être considérées comme une ingérence dans des affaires judiciaires en cours d’instruction», a commenté l’avocat Abdelghani Badi.

Analyse inverse du côté des autorités. «Drareni est un activiste qui a usé de la diffamation contre les institutions de l’État dans des moments très critiques, où le pays était fragilisé. Et non, il n’a pas été arrêté pour avoir couvert une manifestation mais pour avoir fait de la subversion», commente une source sécuritaire sous couvert de l’anonymat.

Marche vers Genève

Plusieurs actions de solidarité ont eu lieu, d’autres sont prévues, notamment à l’étranger, alors que se multiplient pétitions et dénonciations de la part de l’opposition politique, d’artistes et de journalistes en Algérie. Une demande d’intervention a été introduite, le 11 août, auprès des rapporteurs spéciaux de l’ONU et ceux de l’Union africaine, par un avocat algérien vivant au Canada, pour «la libération sans condition» de Khaled Drareni. Le Syndicat national des journalistes français (SNJ) s’est aussi associé à la solidarité pour la libération de Drareni.

En Suisse, des activistes du Hirak ont prévu une marche, samedi 15 août, de Chambéry vers Genève, pour «dénoncer les arrestations arbitraires» et rencontrer la haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l'homme, Michelle Bachelet.

Tribune De Genève
Le 13.08.2020

[rago]

Il ne s'agit pas d'Algériens mais de B2, sinon ils n'auraient pas obtenu de visas d'entrée par la Suisse.

[shadok]

Il ne s'agit pas d'Algériens mais de B2, sinon ils n'auraient pas obtenu de visas d'entrée par la Suisse

Less citoyens de l'UE n'ont pas be soin de Visa pour entrer en Suisse

Yasmine Si Hadj Mohand est franco-algérienne. La veille femme qui parlait dans la dernière vidéo disaient qu'elle était binationale. Les deux jeunes qui ont rejoint la marche semblent nés en France.

Bref, la marche ne cesse de grandir. Il y a beaucoup qui veulent rejoindre la marche encours de route.

RDV le 23 août 2020 à Genève