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Pourquoi les femmes en Kabylie n'héritent pas ?

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  • #61
    Azul Nassim

    Au contraire, la Kabylie a toujours été une région avant-gardiste en matière de militantisme en faveur de la démocratie, y compris les droits des femmes et le code de la famille. D'ailleurs, non seulement le parti daechien du FIS a été massivement rejeté en Kabylie, mais en plus, les 2 partis les plus populaires en Kabylie sont des partis pro-démocratie et pro-féminisme (FFS et RCD).

    Concernant l'héritage et la situation des femmes divorcées, c'est un problème qui concerne toute l'Algérie
    Ce thread n'est destiné qu'à servir de défouloir à quelques frustrés et rageux tentant de salir la Kabylie. Les femmes héritent en Kabylie de la même manière que le reste de l'Algérie puisque c'est la loi qui est appliquée partout de la même manière ...
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #62
      nassim

      Tu fais une lecture politique pour des problème de société ... en essayant de défendre cette image que la discussion est détournée

      j'ai laisser une piste a scruter un peu plus haut des personnes demandent et cherchent a comprendre cette region ..

      Dans chaque wilaya il existe une radio locale de proximité chaque vendredi on consacre une émission pour les questions religieux .. si on suit pas ces radios comment peut-on savoir les problèmes réels de la société... il a y aussi des familles kabyles vivent parmi nous parlent un peu de leurs coutumes .. certains parlent en kabyle entre eux d'autres ne le font jamais en publique...



      elwatan

      Venues de plusieurs wilayas du pays, notamment des contrées les plus reculées de la Kabylie, des centaines de militantes du RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie) ont pris part, durant deux jours, aux assises des femmes progressistes du parti, qui se sont achevées avec l’installation d’une nouvelle instance dédiée à la promotion des droits des femmes et à l’égalité, l’exclusion des discriminations et à la lutte contre toutes les violences à l’égard de la gent féminine.
      ....
      Une autre intervenante affirme : «Les problèmes de l’héritage en Kabylie sont désastreux.

      Des familles vont chercher des cousins, des oncles, des neveux de contrées lointaines pour hériter et l’épouse qui a souffert et pris part à la construction de la maison se retrouve exclue de tout et privée de ressources pour terminer sa vie.

      N’y a-t-il pas pire violence que celle de jeter une femme dehors ? Il y a comme un arrangement entre les membres de la famille pour que les filles n’héritent pas, et celles qui réclament leurs droits sont souvent violentées, agressées ou certaines tuées dans le silence des autres.
      Les femmes héritent en Kabylie de la même manière que le reste de l'Algérie puisque c'est la loi qui est appliquée partout de la même manière ...
      la loi tient compte des coutumes et traditions selon les régions .. certans ne vont pas plaire a tout le monde .. mais le prebleme n'est pas dans les lois .. c'est la mentalité des hommes qui refusent que les femmes héritent ..
      "les femmes n'héritent pas chez nous"

      el watan
      A 38 ans, mon mari m’a chassée de la maison. Je n’ai rien eu. J’ai pu avoir une carte d’artisane qui me permet de travailler la poterie. Mon affaire en justice traîne depuis 12 ans, mais à ce jour je n’ai rien eu parce que mon ex-mari est riche et moi je ne suis qu’une femme répudiée.

      Je vous demande d’instruire vos filles et ne les laissez jamais à la merci des hommes»
      Ce thread n'est destiné qu'à servir de défouloir à quelques frustrés et rageux tentant de salir la Kabylie.
      Si'il s'agit de moi ... c'est au contraire j'ai du respect a cette region musulmane est pratiquante ou plusieurs savants sont nés et sont d'origine qui ont illuminé le monde civilisé il suffit juste de remonter un peu dans l'histoire.
      Dernière modification par Epicenter, 18 août 2020, 19h40.

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      • #63
        Si'il s'agit de moi ... c'est au contraire j'ai du respect a cette region musulmane est pratiquante ou plusieurs savants sont nés et sont d'origine qui ont illuminé le monde civilisé il suffit juste de remonter un peu dans l'histoire.
        un kachériste qui cherche a nous donner des leçons de sociologie

        j'ai laisser une piste a scruter un peu plus haut des personnes demandent et cherchent a comprendre cette region ..
        il faut être avant tous un vrais algérien pas une photos copie de pseudo
        dz(0000/1111)dz

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        • #64
          Les femmes héritent en Kabylie de la même manière que le reste de l'Algérie puisque c'est la loi qui est appliquée partout de la même manière ...
          C'est ce que je voulais lire,parceque cette histoire de la femme qui n'a pas le droit d'hériter dans la terre que lui laisse ses parents est tout simplement incroyable.

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          • #65
            capo
            % des biens hérités atterrissent sur le marché immobilier algérien..
            Les fruits de ces vente profitent à des dizaines de milliers familles algériennes.. Quand un frère et une sœur perdent leur père.. il est injuste que le garçon puisse améliorer ses conditions de vie, et pas la fille !.. Cette inégalité se répercutent inlassablement sur leurs enfants respectifs !.. Du coup, on se retrouve avec des neveux dont la vie quotidienne s'améliore du jour au lendemain, et d'autres qui ne s'améliore point !.. De telles situations engendrent de très vifs ressentiments entre cousins.. et peuvent mener à d'interminables querelles, voire à des ruptures définitives.

            Pour ce qui est de préserver la terre de ses aïeux au sein de la fratrie, il existe des subterfuges juridiques auxquels les musulmans peuvent recourir.. Le " Houbous " en est un si je ne m'abuse..
            c'est vrai mais le probleme n'est pas dans les textes coranique.
            mais leur ignorance. les parents sont tenues de reunir assez tot leurs enfants et leur exposer la problematique avant que le probleme ne se dèclare. ils seront ainsi preparer a amortir le choc..certain frere ou soeur jouent aussi l'ignorant pour laisser les choses trainè et mettre leurs freres et soeur devant le fait accomplie..

            mais certains freres ou soeur ne reculent devant rien. ils se reusinssent et mette la propriètè a la vente aux enchaire c'est leur droit. un frere ou une soeur savait ce qu'il allait venir ils n'avaient qu'a se remettre au travail et voler de ses propre ailes. si un frere est un voyou on va pas se sacrifier pour lui...

            a part si un pere sait qu'une fille n'as pas eu de chance la l'islame lui permet de laisser une wassiya وصية ou tant qu'il est vivant il cherche une solution. lui meme va vendre sa prooriètè acheter une petite faire le partage selon la chari3a et faire venir dsa fille en lui vendant sa petite maison nouvelement achetè.
            il ya toujours des solution le probleme est chez les parents. les enfants subissent leur idiotie leur nonchalances .
            n
            rare nos parents qui sont vraiment dans l'actualitè. meme les imames sont de bas niveaux..

            pour le habous je crois y'a une exigence qui la precede faut le concentement de la femme et les enfants..si une personne est riche il peut satisfaire tout le monde et couper une part et la poser comme habous.
            habousse c'est une sadaka jariya. c'est a dire il construit une ècole une mosquee chaque fois qu'un etre humain l'utilise apres sa mort le compte sera remplis de hassanate..certains le font
            pour ne pas obliger leurs enfant de le faire..un enfant peu offrir un dont pour ses parents deja disparu et le verser dans son compte..a chacun comment il organise sa disparition..
            le plus intelligents ne construit pas une mosquee parceque ça ne reproduira pas vaux mieux
            acheter des animeaux sauvages de gibier les reproduire et les lacher dans la nature ou planter des arbres qui se regenerent comme le figuiers chez nous..arbres magique...

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            • #66
              la lois algérienne n'est pas appliquer sur héritage en Kabylie les traditions avant , va dire aux notaire de tigzirt ou de freha fait moi la fredha sur le partage des terre ou biens il va te dire dégage
              mème le père veux donner a sa fille sont oncle peux s'imposer en disant je veux pas étranger sur mais terre

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              • #67
                Habous = Waqf?

                Si c'est le cas, c'est vrai, y a un type de Waqf qui peut etre restreint a la famille (descendants). C'est beaucoup plus équitable que forcer les filles a vendre leur part.

                أنواع الوقف و محله

                ينقسم الوقف بحسب الجهة الأولى التي وقف عليها في الابتداء إلى ثلاثة أقسام

                الوقف الذري : وهو أن يجعل الواقف الوقف في ذريته و أقاربه.

                الوقف الخيري : وهو ما يصرف ريعه على جهة خيرية كالفقراء و المساكين و بناء المساجد والمستشفيات و دور الأيتام وغيره

                الوقف المشترك : وهو الذي يوقف في أول الأمر على جهة خيرية ولو لمدة معينة ثم من بعدها إلى الذرية و الأقارب ، كأن يقول الواقف أوقفت هذه الدار على الفقراء والمساكين مدة سنة ثم على نفسي وأولادي. أو العكس كأن يوقف على الذرية و الأقارب مدة معينة ثم بعدهم على جهة خيرية.نوع عقد الوقف و حكم التصرف فيه:الوقف عقد لازم بمجرد ثبوته بأي قول أو فعل دال عليه سواء حكم به قاض أم لا.إذا ثبت هذا فإنه لا يجوز التصرف في الوقف ببيع أو هبة أو نحوهما ، كما أنه لا يجوز الرجوع فيه.

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                • #68
                  Pack

                  Je te reprends juste sur un point..
                  Un père peut (avant de mourir) placer ses biens en Houbous..
                  Il n'est pas obligé d'en informer les siens..
                  Les ayants droits l’apprennent à sa mort..

                  Le Houbous permet à une fratrie de jouir collectivement d'un bien particulier (sans pouvoir de vente) jusqu'au décès et l’extinction de la lignée.. ensuite, l'état prend la relève pour gérer ce bien au profit des générations d'après.. Ainsi donc, d'autres générations se transforment en locataires du bien.. et l'argent qui en ressort s'en va aux pauvres et aux nécessiteux ou au Trésor Public (selon la volonté exprimé dans le testament).

                  Pour le reste que dire..
                  C'est une question de chef..
                  Dans ce fichu pays, il existe toujours un frère, un oncle qui jouent les Caïds..
                  Ils se prennent pour les Dieux de la fratrie, les Maître des lieux !!
                  Ils imposent leurs points de vue même aux notaires du pays - des auxiliaires assermentés de la Justice

                  Sujet intéressant..

                  Nous pourrions le poursuivre sur un topic.. un autre thème.. lol


                  .
                  Dernière modification par Absent, 18 août 2020, 14h46.

                  Commentaire


                  • #69
                    lois algérienne n'est pas appliquer sur héritage en Kabylie les traditions avant , va dire aux notaire de tigzirt ou de freha fait moi la fredha sur le partage des terre ou biens il va te dire dégage
                    mème le père veux donner a sa fille sont oncle peux s'imposer en disant je veux pas étranger sur mais terre
                    je ne connais pas les coutumes de la kabylie. il faut detaillè..

                    mais concernat l'islame l'heritage est une affaire de Dieu. aucun n'a le droit de faire sa propre lois.
                    dans le cas ou l'indivudu refuse une lois donc il considèrè comme kafir..
                    le juge va prendre son dossier en mais. deja si sa femme est musulmane le divorce est aitomtique. on lui enleve les avantage de zakate et sadakate et on lui impose la jizya..
                    si ces enfants sont mineur on offre la garde a la mere en lui ouvrant une pension du beyte el mal le tresor actuel..il sera foutu..il aura certe quelques hectare mais n'arrivera pas l'exploiter.

                    generalement dans le codevfrançais 10 hectare en cerealiculture sont juste pour faire vivre une famille..si il est seul apres son divorce on lui laisse 3 hectare pas plus..le temps de se relarier avec une non musulmane ou trouvè une femme forniqieuse jugè pour forniication
                    il faudra qu'il descend vers une ville pour trouvè une..
                    en islame la femme aura sa part et elle l'aura kabyle ou autre meme juive et chretienne

                    Commentaire


                    • #70
                      la lois algérienne n'est pas appliquer sur héritage en Kabylie les traditions avant , va dire aux notaire de tigzirt ou de freha fait moi la fredha sur le partage des terre ou biens il va te dire dégage
                      mème le père veux donner a sa fille sont oncle peux s'imposer en disant je veux pas étranger sur mais terre
                      Je ne crois pas a ça,la loi est faite pour tout le monde.
                      Le père peut vendre a sa fille et payer les annexes pour être protégé au cas où d'autres réclameraient.
                      Je connais même qui ont fait hérité des enfants adoptés, alors que dans chraâ ils n'ont pas droit,il faut juste suivre les procédures pour l'enregistrement.

                      Commentaire


                      • #71
                        en islame la femme aura sa part et elle l'aura kabyle ou autre meme juive et chretienne
                        Tu dis n'importe quoi.

                        Commentaire


                        • #72
                          la loi tient compte des coutumes et traditions selon les régions .. certans ne vont pas plaire a tout le monde .. mais le prebleme n'est pas dans les lois .. c'est la mentalité des hommes qui refusent que les femmes héritent ..
                          "les femmes n'héritent pas chez nous"
                          Pas du tout.
                          En Algérie la loi est la même pour tout le monde ! ..
                          A ma connaissance l'Apn ne vote pas des lois spécifiques à chaque region..

                          Commentaire


                          • #73
                            la lois algérienne n'est pas appliquer sur héritage en Kabylie les traditions avant , va dire aux notaire de tigzirt ou de freha fait moi la fredha sur le partage des terre ou biens il va te dire dégage
                            mème le père veux donner a sa fille sont oncle peux s'imposer en disant je veux pas étranger sur mais terre
                            Un notaire applique la loi, un point c'est tout..il n'a pas à l'interpréter selon les coutumes locales.

                            En Algérie, il arrive que des propriétaires de terrains vendent avec un simple reçu (sans passer par le notaire )...puis se partagent l'argent en liquide...et c'est là où se situe d'arnaque...les soeurs ou même frères absents se font toujours arnaquer.
                            Dernière modification par sako, 18 août 2020, 18h02.

                            Commentaire


                            • #74
                              Envoyé par sako
                              En Algérie la loi est la même pour tout le monde ! ..
                              Ce n'est pas exact, le tajmaat a son mot à dire, ça roule hors des lois de la république. D'ailleurs on a voulu enchâsser ce truc dans le brouillon de Laraba avec un article assurant l'autogestion pour quelques régions spécifiques.
                              En 2005 il y a eu le point 11 de la plateforme de revendication d'El Kseur spécifiant : La mise sous l'autorité effective des instances démocratiquement élues de toutes les fonctions exécutives de l'état ainsi que le corps de sécurité.
                              Ça s'appelle une autonomie.
                              وإن هذه أمتكم أمة واحدة

                              Commentaire


                              • #75
                                sako

                                En Algérie dans certains regions il est tres stigmatisant de porter certains nomd si une personne demande un changement de ce nom il sera accepter .. une demande qui sera refusé ailleurs ... aussi il ya الاعتداء على العرض a Alger c'est effraction d'une maison alors aux villes du sud regarder a l'interieur d'une maison pourrait etre considérer comme atteinte a la honneur donc c'est pas la même chose.

                                le code de la famille est inspiré de la charia mais l'Algerie n'est pas toute malikite des exception sont accordé beni Mezab et a la Kabylie qui a sous version du malikite ou figure ce fatwa interdisant l'héritage pour les femmes.


                                elwatan

                                Le fait qu’il y ait eu reconnaissance des coutumes locales, notamment de Kabylie et du M’zab, ne signifie nullement que le statut des femmes sous ces régimes était meilleur que celui des Algériennes de rite malékite. Bien au contraire. Leur statut d’infériorité était en-deçà des possibilités que conférait le fiqh de l’école malékite aux femmes musulmanes et certaines de ces coutumes étaient en totale contradiction avec les prescriptions coraniques.

                                Nous citerons pour preuve l’exemple le plus connu de la femme kabyle qui était exhérédée de succession – et ce, à l’issue de la décision prise par la confédération des villages de Kabylie dite «Tajmaât n Tnach», vraisemblablement en 1748 – ou qui était déchue de son droit de garde lorsque l’enfant de sexe masculin atteignait à peine l’âge de deux ans, ou encore en matière de dissolution du mariage qui attribue au mari, non seulement un droit exclusif de répudiation, mais aussi le pouvoir de soumettre la libération complète de son épouse et son éventuel remariage au paiement, par le prétendant, d’une «Lafdi’a» ou d’une indemnité (s’agit-il d’une rançon ?) qu’il a toute latitude de déterminer. La femme kabyle ne bénéficiant pas des autres formes de divorce admises par le droit musulman classique. Le montant revendiqué par l’époux est parfois si exagéré qu’il équivaut à une véritable proscription de remariage et qui fait de l’épouse répudiée une femme «yetwaelqen» (suspendue à la volonté du mari). Une pratique coutumière si injuste à l’égard des femmes.

                                Aussi, le législateur colonial est intervenu par la promulgation du décret 1931 «réglementant la condition de la femme kabyle» en matière de divorce et de répudiation. Ce décret interdit au mari répudiant d’exiger de la femme répudiée ou de ses parents le paiement d’une quelconque indemnité, exception faite pour le remboursement de la dot qui ne saura excéder le montant versé au moment du mariage, et reconnaît désormais à la femme la faculté à demander le divorce pour sévices conjugaux, abandon du domicile conjugal par le mari plus de trois ans, insuffisance d’entretien ou absence remontant à plus de deux ans ou enfin pour condamnation à une peine afflictive et infamante. Des cas où l’on retrouve une influence notable des dispositions du droit malékite et qui laissent penser, comme tente de l’expliquer Mme Aït Zaï, que l’objectif visé par ce décret est de rétablir un équilibre de statut entre les femmes algériennes.

                                Ce décret reconnaît en outre le droit à la veuve dans la succession de son mari, à la fille dans celle de son père et un droit d’usufruit dans celle de sa mère. Par la suite, l’intervention du législateur colonial, en matière de statut personnel, s’est faite de plus en plus grande, et en profondeur par des tentatives de «francisation» du droit. Il y a eu des textes sur l’état civil, les lois du 11 juillet 1957 «portant réforme du régime des tutelles et de l’absence en droit musulman», celle portant sur l’interdiction judiciaire et la preuve du mariage contracté en Algérie suivant les règles du droit musulman. L’ordonnance du 4 février 1959 et le décret d’application ci-dessus mentionnés, applicables sur tout le territoire de l’Algérie, à toutes les personnes de statut civil local, donneront à la matière du mariage et de sa dissolution les contours qu’elle conservera jusqu’en 1975. Ce dernier décret confirme le mouvement d’intervention dans le domaine du statut familial et l’orientation générale de l’ensemble de la jurisprudence des tribunaux français ainsi que du décret de 1931 sus-cité. La possibilité donnée aux populations algériennes d’opter pour la législation française dépasse largement la simple commodité juridique. Lucie Pruvost relève très justement à cet effet que «l’organisation française de la justice musulmane autant que les moyens d’y échapper, par option de législation ou naturalisation, semblent bien avoir atteint tout un peuple dans son identité». Considérée comme une véritable agression dans le domaine privé de la famille, l’idée d’une «modernisation» des institutions familiales a certainement été disqualifiée pour une part non minime en raison de son origine étrangère à la culture algérienne, mais surtout du contexte de domination dans lequel elle a tenté de prendre corps(15).

                                La notion même de «statut personnel» en est sortie disqualifiée. C’est du moins de la sorte qu’il convient d’appréhender et de comprendre le souci du législateur national algérien à vouloir à tout prix procéder à «la décolonisation du droit de la famille» au centre duquel se posait la question suivante : fallait-il maintenir en vigueur le décret de 1959 ou l’écarter au profit du droit national souverainement élaboré et adopté ?



                                ...
                                Dernière modification par Epicenter, 18 août 2020, 18h57.

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                                Chargement...
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